Face à la montée du stress hydrique et son impact lourd sur l’agriculture, l’État entend renforcer l’irrigation de complément des cultures céréalières. Après le Loukkos, le département de l’Agriculture planche sur l’étude de faisabilité pour l’équipement de 5.000 hectares en irrigation de complément dans la province de Benslimane (région casablancaise).
L’étude à mener devra contribuer significativement dans la mise en exergue des contraintes, défis et les propositions de mesures pertinentes au problème d’insécurité alimentaire et d’adaptation au changement climatique. Une approche holistique et intégrée est de mise pour inscrire le programme de développement de l’irrigation de complément dans l’intérêt des parties prenantes de la chaîne de production. La consultation en projet définira la ressource en eau à utiliser pour l’irrigation après réalisation d’une évaluation des ressources en eau mobilisables dans la région et déterminera le schéma d’aménagement pour chaque zone devant intégrer toutes les composantes depuis la mobilisation jusqu’à la distribution à la parcelle.
Il s’agit également de sonder la prédisposition préliminaire des agriculteurs à l’irrigation et à l’adhésion au projet collectif d’irrigation. «Au regard de la grande évolution des prélèvements de l’eau souterraine et de la baisse des allocations à partir des eaux stockées en surface, le Département de l’Agriculture envisage le développement de l’irrigation de complément pour une adaptation au contexte de déficit hydrique. Ce qui obligerait de réfléchir sur le soutien de l’agriculture pluviale, pour assurer la production en cultures stratégiques (céréales, légumineuses, notamment), d’ailleurs moins exigeantes en eau (1.500 à 2.500 m³/ha) et assurer la préservation de l’environnement», expliquent les services de Mohamed Sadiki.
Pour réduire cette contrainte, deux grands moyens existent : la mobilisation de l’eau de forages, lac, digue, etc. ; et la valorisation de l’eau pluviale, en améliorant l’efficacité des pluies et l’efficience de l’eau consommée par les cultures. Le contexte de choix du programme de développement de l’irrigation de complément des céréales, au niveau de la province de Benslimane envisage, les deux principes : à partir des points d’eau et à partir du barrage Oued El Maleh. Au niveau de la région de Casablanca-Settat, grenier national des céréales, qui se voit son potentiel productif en régression, les mesures adaptatives aux changements climatiques à l’échelle du bassin de Bouregreg Chaouia, comptent sur la mise en œuvre d’infrastructures d’irrigation de complément (pivot, rampe, canon enrouleur, etc.).
Le recours aux pratiques d’irrigation de complément est essentiel pour pallier le manque d’eau, résultant des changements climatiques sévères ayant entraîné une diminution des précipitations combinée à une augmentation de la demande en eau des cultures.
L’étude à mener devra contribuer significativement dans la mise en exergue des contraintes, défis et les propositions de mesures pertinentes au problème d’insécurité alimentaire et d’adaptation au changement climatique. Une approche holistique et intégrée est de mise pour inscrire le programme de développement de l’irrigation de complément dans l’intérêt des parties prenantes de la chaîne de production. La consultation en projet définira la ressource en eau à utiliser pour l’irrigation après réalisation d’une évaluation des ressources en eau mobilisables dans la région et déterminera le schéma d’aménagement pour chaque zone devant intégrer toutes les composantes depuis la mobilisation jusqu’à la distribution à la parcelle.
Il s’agit également de sonder la prédisposition préliminaire des agriculteurs à l’irrigation et à l’adhésion au projet collectif d’irrigation. «Au regard de la grande évolution des prélèvements de l’eau souterraine et de la baisse des allocations à partir des eaux stockées en surface, le Département de l’Agriculture envisage le développement de l’irrigation de complément pour une adaptation au contexte de déficit hydrique. Ce qui obligerait de réfléchir sur le soutien de l’agriculture pluviale, pour assurer la production en cultures stratégiques (céréales, légumineuses, notamment), d’ailleurs moins exigeantes en eau (1.500 à 2.500 m³/ha) et assurer la préservation de l’environnement», expliquent les services de Mohamed Sadiki.
Pour réduire cette contrainte, deux grands moyens existent : la mobilisation de l’eau de forages, lac, digue, etc. ; et la valorisation de l’eau pluviale, en améliorant l’efficacité des pluies et l’efficience de l’eau consommée par les cultures. Le contexte de choix du programme de développement de l’irrigation de complément des céréales, au niveau de la province de Benslimane envisage, les deux principes : à partir des points d’eau et à partir du barrage Oued El Maleh. Au niveau de la région de Casablanca-Settat, grenier national des céréales, qui se voit son potentiel productif en régression, les mesures adaptatives aux changements climatiques à l’échelle du bassin de Bouregreg Chaouia, comptent sur la mise en œuvre d’infrastructures d’irrigation de complément (pivot, rampe, canon enrouleur, etc.).
Le recours aux pratiques d’irrigation de complément est essentiel pour pallier le manque d’eau, résultant des changements climatiques sévères ayant entraîné une diminution des précipitations combinée à une augmentation de la demande en eau des cultures.