Le département de l’Agriculture poursuit l’exécution de sa feuille de route dédiée à la formation professionnelle en agriculture. Les services de Mohamed Sadiki projettent ainsi le développement de cinq programmes de formation professionnelle agricole selon l’approche par compétences. Cette opération, qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie Génération Green 2020-2030, fera l’objet d’une assistance technique externe pour 1,2 million de dirhams.
Concrètement, il s’agit d’offrir une formation au profit de 150.000 lauréats afin de mettre à la disposition du marché du travail une main-d’œuvre qualifiée capable de contribuer au développement socio-économique souhaité à l’horizon de 2030. Sur les 150.000 lauréats, 10.000 sont prévus dans l’enseignement supérieur et 140.000 dans la formation professionnelle et par apprentissage. Les cursus de formation porteront sur les filières de la mécanique agricole, le jardinage, l’aviculture, le maraîchage et l’élevage bovin.
Actuellement, l’effectif prévisionnel cumulé des lauréats de l’enseignement supérieur (période 2020-2023) est de 1.986 lauréats et le nombre de lauréats des établissements de la formation professionnelle agricole à date est de 6.578 lauréats. En outre, la période 2020-2023 a connu la construction et l’équipement de 3 établissements de la formation professionnelle agricole (sur un objectif de 9 centres en 2030) ainsi que deux centres d’excellence de la formation à savoir IFBP de Casablanca et IFME de Bellouta.
L’objectif de cette stratégie de la formation est de doter le marché du travail d’une main-d’œuvre qualifiée et armée de compétences élevées capables de contribuer au développement économique et social du secteur agricole. Dans le même sillage, le ministère affirme s’engager à revoir son offre de formation afin de la rendre plus «diversifiée», «performante» et plus «attractive» couvrant toutes les filières de production de l’amont (train technique de production) à l’aval (valorisation, transformation, logistique de distribution et marché), via une nouvelle démarche innovatrice basée sur une agriculture durable et respectant l’environnement.
Pour rappel, Génération Green repose sur deux fondamentaux à savoir la valorisation de l’élément humain et la poursuite de la dynamique de développement du secteur, en favorisant le développement humain et social. En effet, cette stratégie met l’élément humain, en particulier les jeunes, au centre de ses préoccupations afin de garantir à l’horizon de 2030, l’émergence d’une nouvelle classe moyenne agricole en mesure de jouer un rôle important dans l’équilibre socio-économique du milieu rural. Il s’agit de permettre à 400.000 familles d’intégrer la classe moyenne agricole. Elle vise également à confirmer la place de quelque 690.000 familles au sein de cette classe, en plus de créer une nouvelle génération de jeunes entrepreneurs. Pour atteindre cet objectif, la stratégie prévoit la mobilisation et la valorisation d’un million d’hectares de façon à créer des opportunités d’emploi en faveur de 350.000 jeunes.
La formation, un pilier de la stratégie agricole
La formation professionnelle en agriculture revêt une importance majeure dans le nouveau modèle de développement agricole du Royaume qui met le capital humain au cœur de ses enjeux. Pour aiguiser le dispositif de la formation professionnelle en agriculture, l’Agriculture a mis au point toute une feuille de route dédiée à la consolidation des compétences dans les secteurs agricole et agroalimentaire.Concrètement, il s’agit d’offrir une formation au profit de 150.000 lauréats afin de mettre à la disposition du marché du travail une main-d’œuvre qualifiée capable de contribuer au développement socio-économique souhaité à l’horizon de 2030. Sur les 150.000 lauréats, 10.000 sont prévus dans l’enseignement supérieur et 140.000 dans la formation professionnelle et par apprentissage. Les cursus de formation porteront sur les filières de la mécanique agricole, le jardinage, l’aviculture, le maraîchage et l’élevage bovin.
Actuellement, l’effectif prévisionnel cumulé des lauréats de l’enseignement supérieur (période 2020-2023) est de 1.986 lauréats et le nombre de lauréats des établissements de la formation professionnelle agricole à date est de 6.578 lauréats. En outre, la période 2020-2023 a connu la construction et l’équipement de 3 établissements de la formation professionnelle agricole (sur un objectif de 9 centres en 2030) ainsi que deux centres d’excellence de la formation à savoir IFBP de Casablanca et IFME de Bellouta.
L’objectif de cette stratégie de la formation est de doter le marché du travail d’une main-d’œuvre qualifiée et armée de compétences élevées capables de contribuer au développement économique et social du secteur agricole. Dans le même sillage, le ministère affirme s’engager à revoir son offre de formation afin de la rendre plus «diversifiée», «performante» et plus «attractive» couvrant toutes les filières de production de l’amont (train technique de production) à l’aval (valorisation, transformation, logistique de distribution et marché), via une nouvelle démarche innovatrice basée sur une agriculture durable et respectant l’environnement.
Adapter les formations aux besoin du marché
Le projet de restructuration et de diversification de l’offre de formation professionnelle en agriculture est l’un des projets prioritaires de cette feuille de route, qui vise le renforcement du dispositif de formation pour une meilleure employabilité des jeunes dans les secteurs de l’agriculture et l’agro-alimentaire en plus de l’élargissement de l’approche par compétences (APC) dans tous les établissements de formation professionnelle agricole. Aux yeux des techniciens de l’Agriculture, l’adoption de l’APC comme démarche d’ingénierie des dispositifs de formation, apparaît comme la meilleure réponse pour mettre à niveau et améliorer la qualification professionnelle des jeunes afin d’optimiser leur insertion socioprofessionnelle. Le ministère rappelle que l’adoption d’un cadre méthodologique depuis 2009 et actualisé en 2018, comme outil de référence permettant une compréhension commune et partagée de ce qu’on entend par (APC) par compétences, a permis d’officialiser la démarche préconisée et de définir le statut et la portée des productions résultant des travaux d’ingénierie de la formation. Il s’agit d’un document de présentation générale destiné aux personnes œuvrant dans le domaine de la formation professionnelle qui présente de façon détaillée les diverses étapes du processus d’élaboration des programmes selon l’approche par compétences. En complément à ce document, cinq guides méthodologiques spécifiques appuyant la réalisation de chaque étape de l’élaboration de programmes selon l’APC ont été mis en place. Il s’agit, en effet, d’un guide d’analyse d’une situation de travail (AST) et de production d’un référentiel de métier, un autre guide d’élaboration d’un projet de formation professionnelle selon l’APC, un manuel d’élaboration d’un programme de formation professionnelle selon l’APC, un guide d’élaboration d’un référentiel d’évaluation selon l’APC et d’un guide d’organisation pédagogique et matérielle (GOPM) lié à un programme de formation professionnelle également selon l’APC. «Considéré comme un secteur stratégique, le secteur agricole au Maroc a connu de nombreux programmes de développement et de réformes structurelles pour permettre au pays de contribuer à la croissance économique. Le contexte mondial marqué par la sécurité alimentaire, le changement climatique, la hausse des prix des produits agricoles, la responsabilisation des producteurs, la lutte contre la pauvreté a imposé au Maroc de revoir sa stratégie agricole dans un sens de mise à niveau, de restructuration et de redéfinition de ses missions. C’est dans cette perspective que le Maroc a suivi une nouvelle démarche pour l’élaboration d’une nouvelle stratégie ambitieuse et volontariste», explique le ministère.Pour rappel, Génération Green repose sur deux fondamentaux à savoir la valorisation de l’élément humain et la poursuite de la dynamique de développement du secteur, en favorisant le développement humain et social. En effet, cette stratégie met l’élément humain, en particulier les jeunes, au centre de ses préoccupations afin de garantir à l’horizon de 2030, l’émergence d’une nouvelle classe moyenne agricole en mesure de jouer un rôle important dans l’équilibre socio-économique du milieu rural. Il s’agit de permettre à 400.000 familles d’intégrer la classe moyenne agricole. Elle vise également à confirmer la place de quelque 690.000 familles au sein de cette classe, en plus de créer une nouvelle génération de jeunes entrepreneurs. Pour atteindre cet objectif, la stratégie prévoit la mobilisation et la valorisation d’un million d’hectares de façon à créer des opportunités d’emploi en faveur de 350.000 jeunes.