Allianz Trade vient de publier son étude «Global Trade Outlook 2024». Ce rapport analyse les perspectives du commerce mondial dans un contexte de tensions géo-économiques croissantes entre les États-Unis et la Chine. Ces tensions entre les deux pays remodèlent les chaînes d'approvisionnement mondiales et ouvrent la voie à des pays tiers qui pourraient devenir de nouvelles puissances commerciales.
Le rapport explore ainsi le rôle émergent des hubs commerciaux de nouvelle génération qui, face à la fragmentation des chaînes d'approvisionnement, se positionnent comme des alternatives attractives aux pôles traditionnels. Ces hubs, situés principalement en Asie, en Amérique latine et en Afrique, bénéficient de leur compétitivité croissante et de leur position stratégique pour capter les flux commerciaux redirigés.
Dans ce contexte, Allianz Trade a évalué les marchés émergents selon trois piliers – l’efficacité logistique, la connectivité et le potentiel commercial – pour identifier ceux qui sont susceptibles de jouer un rôle plus important dans ce système complexe de commerce. Suite à cette analyse, Allianz Trade a identifié 25 économies qui pourraient bénéficier de cette nouvelle donne géo-économique, eu égard de leur compétitivité. Le Maroc est classé au 20ᵉ rang dans cette liste de pays émergents. Le Royaume se distingue notamment par son potentiel commercial (16ᵉ), sa forte connectivité (17ᵉ) et son efficacité logistique (23ᵉ).
Le classement des hubs commerciaux «Next Generation» est dominé par les pays asiatiques et du Moyen-Orient : les Émirats arabes unis (1er), la Malaisie (2ᵉ), le Vietnam (3ᵉ), la Turquie (4ᵉ) et l'Indonésie (5ᵉ). Ils sont suivis respectivement par la Roumanie, la Hongrie, le Chili, le Pérou, la Pologne, les Philippines, le Bangladesh, la Colombie, l’Inde, l’Arabie saoudite, la Thaïlande, le Mexique, le Kazakhstan, le Brésil et le Maroc qui ferme donc le Top 20. Le Maroc se classe ainsi premier en Afrique.
«Nous prévoyons que la part de ces (25) économies dans les exportations mondiales augmentera de +1,6% au cours des cinq prochaines années, pour atteindre 1.274 milliards de dollars. Alors que ces hubs se développent pour représenter jusqu'à 21,3% de toutes les exportations mondiales d'ici 2029, ils devront également investir 120 milliards de dollars dans les infrastructures portuaires pour maintenir leur élan», estime Françoise Huang, économiste senior pour l'Asie-Pacifique et le Commerce chez Allianz Trade.
Soulignant enfin qu’en examinant les hubs commerciaux «Next Generation» et les liens géopolitiques, commerciaux et d'investissement transfrontalier d'autres grandes économies avec les États-Unis et la Chine, Allianz Trade a calculé des scores de distance géo-économique par rapport aux deux pays. Ces scores montrent que la sphère d'influence de la Chine comprend davantage de hubs commerciaux «Next Generation» issus du monde émergent, tandis que la majeure partie du bloc occidental reste plus proche des États-Unis.
Le rapport explore ainsi le rôle émergent des hubs commerciaux de nouvelle génération qui, face à la fragmentation des chaînes d'approvisionnement, se positionnent comme des alternatives attractives aux pôles traditionnels. Ces hubs, situés principalement en Asie, en Amérique latine et en Afrique, bénéficient de leur compétitivité croissante et de leur position stratégique pour capter les flux commerciaux redirigés.
Dans ce contexte, Allianz Trade a évalué les marchés émergents selon trois piliers – l’efficacité logistique, la connectivité et le potentiel commercial – pour identifier ceux qui sont susceptibles de jouer un rôle plus important dans ce système complexe de commerce. Suite à cette analyse, Allianz Trade a identifié 25 économies qui pourraient bénéficier de cette nouvelle donne géo-économique, eu égard de leur compétitivité. Le Maroc est classé au 20ᵉ rang dans cette liste de pays émergents. Le Royaume se distingue notamment par son potentiel commercial (16ᵉ), sa forte connectivité (17ᵉ) et son efficacité logistique (23ᵉ).
Le classement des hubs commerciaux «Next Generation» est dominé par les pays asiatiques et du Moyen-Orient : les Émirats arabes unis (1er), la Malaisie (2ᵉ), le Vietnam (3ᵉ), la Turquie (4ᵉ) et l'Indonésie (5ᵉ). Ils sont suivis respectivement par la Roumanie, la Hongrie, le Chili, le Pérou, la Pologne, les Philippines, le Bangladesh, la Colombie, l’Inde, l’Arabie saoudite, la Thaïlande, le Mexique, le Kazakhstan, le Brésil et le Maroc qui ferme donc le Top 20. Le Maroc se classe ainsi premier en Afrique.
«Nous prévoyons que la part de ces (25) économies dans les exportations mondiales augmentera de +1,6% au cours des cinq prochaines années, pour atteindre 1.274 milliards de dollars. Alors que ces hubs se développent pour représenter jusqu'à 21,3% de toutes les exportations mondiales d'ici 2029, ils devront également investir 120 milliards de dollars dans les infrastructures portuaires pour maintenir leur élan», estime Françoise Huang, économiste senior pour l'Asie-Pacifique et le Commerce chez Allianz Trade.
Soulignant enfin qu’en examinant les hubs commerciaux «Next Generation» et les liens géopolitiques, commerciaux et d'investissement transfrontalier d'autres grandes économies avec les États-Unis et la Chine, Allianz Trade a calculé des scores de distance géo-économique par rapport aux deux pays. Ces scores montrent que la sphère d'influence de la Chine comprend davantage de hubs commerciaux «Next Generation» issus du monde émergent, tandis que la majeure partie du bloc occidental reste plus proche des États-Unis.