Cosumar confirme sa volonté de devenir un acteur sucrier majeur en Afrique. Le groupe marocain est parmi 4 sociétés candidates à développer et exploiter un projet de complexe agro-industriel de production de sucre en Mauritanie. Ce projet intégré d'envergure, qui inclue toute une chaîne de production de sucre raffiné de haute qualité, est estimé à environ 350 millions de dollars. Il trouve sa justification dans le fait que la Mauritanie est le premier consommateur africain de sucre et le cinquième au niveau mondial, avec une consommation moyenne estimée à environ 200.000 tonnes par an, satisfaite par l’importation.
Pour répondre à cette demande croissante, la Compagnie mauritanienne de sucre et dérivés (COMASUD) a été créée en 2012 afin d’exploiter la potentialité de la culture de canne à sucre dans la zone de Foum Gleita (au sud du pays). Le périmètre sera irrigué à partir des eaux de la retenue du barrage du même nom, dont la capacité est de 500 millions m3 /an, extensible à 1100 millions m3.
Depuis sa création, la COMASUD a réalisé plusieurs études de faisabilité technique, économique et financière et a fait installer une pépinière expérimentale dans la zone du projet dont les conclusions ont confirmé la faisabilité du projet.
C’est dans ce cadre que cette compagnie mauritanienne, relevant du Département de l’Agriculture, avec l’appui du ministère de l’Économie et du développement durable, a lancé un dialogue compétitif précédé d’une préqualification afin de sélectionner un opérateur privé pour la réalisation et l’exploitation en PPP d’un projet de complexe agro-industriel de production de sucre à Foum Gleita. Le 6 mai 2024 s’est tenue dans les locaux de la COMASUD une réunion du Comité de dialogue compétitif. Elle a été dédiée à l’ouverture des plis contenant les dossiers des sociétés qui ont répondu à l’avis de préqualification.
Le projet de complexe agro-industriel de production de sucre disposera d’un foncier couvrant une superficie globale de 17.000 hectares. Il comprend deux composantes : agricole et industrielle. Le volet agricole porte sur la mise en place d’un système d’irrigation efficient et la production de canne à sucre sur un périmètre irrigué de 8.000 hectares. La composante industrielle, elle, vise l’installation d’une usine qui permettra de produire environ 106.000 tonnes de sucre blanc raffiné par an. Il est également prévu la production d’électricité et de différents dérivés (éthanol, aliments de bétail, fertilisants, etc.).
Le titulaire du contrat PPP sera en charge de la conception, du financement, de la réalisation, de l’exploitation et de l’entretien et maintenance de l’ensemble du périmètre constituant le projet. Il sera autorisé à exploiter techniquement et commercialement les deux composantes du projet. Il se rémunèrera à partir des recettes qui seront générées par la vente de sucre et des différents dérivés. Le contrat PPP sera d’une durée de 30 ans. La procédure de passation sera conduite à travers une phase de préqualification suivie d’un dialogue compétitif. Elle sera menée par le «Comité de dialogue», constitué par des représentants du ministère de l’Agriculture, de la COMASUD et de la direction des PPP du ministère de l’Économie et du développement durable. Ce Comité évaluera les offres et conduira les discussions avec les candidats préqualifiés sur tous les aspects du projet. Le Contrat sera attribué à l’offre économiquement la plus avantageuse.
Pour répondre à cette demande croissante, la Compagnie mauritanienne de sucre et dérivés (COMASUD) a été créée en 2012 afin d’exploiter la potentialité de la culture de canne à sucre dans la zone de Foum Gleita (au sud du pays). Le périmètre sera irrigué à partir des eaux de la retenue du barrage du même nom, dont la capacité est de 500 millions m3 /an, extensible à 1100 millions m3.
Depuis sa création, la COMASUD a réalisé plusieurs études de faisabilité technique, économique et financière et a fait installer une pépinière expérimentale dans la zone du projet dont les conclusions ont confirmé la faisabilité du projet.
C’est dans ce cadre que cette compagnie mauritanienne, relevant du Département de l’Agriculture, avec l’appui du ministère de l’Économie et du développement durable, a lancé un dialogue compétitif précédé d’une préqualification afin de sélectionner un opérateur privé pour la réalisation et l’exploitation en PPP d’un projet de complexe agro-industriel de production de sucre à Foum Gleita. Le 6 mai 2024 s’est tenue dans les locaux de la COMASUD une réunion du Comité de dialogue compétitif. Elle a été dédiée à l’ouverture des plis contenant les dossiers des sociétés qui ont répondu à l’avis de préqualification.
Les contours du projet mauritanien de complexe agro-industriel de production de sucre
Outre le marocain Cosumar, la liste des sociétés candidates à remporter ce gros contrat agroindustriel comprend Kay Bouvet (Inde), Albadri Power ( Soudan) et Bin Sammar (Arabie saoudite).Le projet de complexe agro-industriel de production de sucre disposera d’un foncier couvrant une superficie globale de 17.000 hectares. Il comprend deux composantes : agricole et industrielle. Le volet agricole porte sur la mise en place d’un système d’irrigation efficient et la production de canne à sucre sur un périmètre irrigué de 8.000 hectares. La composante industrielle, elle, vise l’installation d’une usine qui permettra de produire environ 106.000 tonnes de sucre blanc raffiné par an. Il est également prévu la production d’électricité et de différents dérivés (éthanol, aliments de bétail, fertilisants, etc.).
Le titulaire du contrat PPP sera en charge de la conception, du financement, de la réalisation, de l’exploitation et de l’entretien et maintenance de l’ensemble du périmètre constituant le projet. Il sera autorisé à exploiter techniquement et commercialement les deux composantes du projet. Il se rémunèrera à partir des recettes qui seront générées par la vente de sucre et des différents dérivés. Le contrat PPP sera d’une durée de 30 ans. La procédure de passation sera conduite à travers une phase de préqualification suivie d’un dialogue compétitif. Elle sera menée par le «Comité de dialogue», constitué par des représentants du ministère de l’Agriculture, de la COMASUD et de la direction des PPP du ministère de l’Économie et du développement durable. Ce Comité évaluera les offres et conduira les discussions avec les candidats préqualifiés sur tous les aspects du projet. Le Contrat sera attribué à l’offre économiquement la plus avantageuse.