Le financement de nos startups a encore du chemin à faire. En septembre dernier, nos jeunes pouces ont levé 2,97 millions de dollars, selon le rapport « Mena Startup Funding Report », publié par Rasmal, une agence digitale internationale. Avec ce volume, le Royaume se classe sixième dans la région. Il est considéré comme « en retard par rapport aux grands acteurs de la région », selon les auteurs de ce rapport. Un positionnement défavorable compte tenu du virage vers la transition digitale entamé par le Maroc et de sa détermination à développer une économie numérique robuste.
À la première place du podium, l’Arabie Saoudite, avec 165,34 millions de dollars. C’est un peu plus de la moitié du financement total levé dans l'ensemble de la région ! Les Émirats Arabes Unis suivent de près avec 114,32 millions de dollars. La localisation stratégique, les politiques favorables aux entreprises et les centres dynamiques comme Dubaï et Abou Dhabi permettent à ce pays d'attirer une large gamme de startups.
L’amorçage (Seed funding), financement sollicité pendant les premiers mois d'existence des startups, arrive deuxième dans la région avec 57,30 millions de dollars. Ce classement démontre l’intérêt croissant des investisseurs pour cette ronde de financement, qui avait été évitée pendant des années, y compris au Maroc. Et pour cause, le risque élevé que représentent les startups pendant cette période de leur cycle de vie. Bien qu’il soit deuxième en valeur, l’amorçage est le premier stade par nombre de startups financées (33). Une preuve que le financement de l’innovation fait moins peur aux investisseurs.
Les rondes de financement « Series A », qui suivent généralement le financement d'amorçage, sont en troisième position. Avec un total de 54,70 millions de dollars à fin septembre, ce financement s’adresse aux startups cherchant à consolider leur position sur le marché, à renforcer leurs équipes et à affiner leurs produits. À ce niveau, les investisseurs cherchent à prendre des participations dans des entreprises ayant un concept prouvé et une voie claire vers la rentabilité.
Par industries financées, les FinTech et LogTech s’imposent en captant les plus grandes parts de financement. Les startups FinTech ont à elles seules attiré 134,84 millions de dollars, faisant de ce secteur le plus financé du mois. Rien de surprenant compte tenu de la tendance mondiale vers les services financiers numériques, MENA comprise. La demande croissante pour des solutions bancaires numériques, de paiement et d'inclusion financière, portée par les populations jeunes et connectées de la région, alimente cette dynamique.
Le LogTech (logistics technology) suit la même tendance, avec 82,88 millions de dollars de levées de fonds. Le développement de ce secteur va de pair avec celui du commerce électronique, en forte croissance dans la région.
« D'autres industries ayant reçu un financement substantiel incluent les logiciels, l'administration, l'immobilier et la technologie de détail. Ces secteurs reflètent la tendance plus large de transformation numérique que connaît la région », précisent les auteurs.
En ce qui concerne le nombre de startups financées par industrie, c’est encore une fois la FinTech qui arrive en tête, avec 20 entreprises. Le développement de logiciels, avec 7 startups, et le secteur de la santé (4 startups), montrent également une activité significative. D’autres industries telles que l’Agritech, l'alimentation et l'IA sont représentées par un nombre plus réduit de startups, chacune comptant une seule entreprise.
Elm, spécialisée dans les services numériques, arrive pour sa part en deuxième position avec un investissement de 40 millions de dollars. L'implication d'Elm, qui appartient à l'État saoudien, souligne la tendance croissante des acteurs du secteur public à devenir de plus en plus actifs dans l'écosystème des startups.
Foresight VC arrive quant à elle troisième, avec un investissement cumulé de 30 millions de dollars, suivie de l’EBRD Venture Capital, de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, qui a réalisé un investissement significatif de 22 millions de dollars. Sa présence témoigne de l’intérêt croissant de ce marché régional aux yeux de l’Europe.
Foresight VC investit dans des startups aux stades d'amorçage et de série A, tandis que la EBRD Venture Capital se concentre sur le soutien à l'entrepreneuriat dans les marchés émergents.
À la première place du podium, l’Arabie Saoudite, avec 165,34 millions de dollars. C’est un peu plus de la moitié du financement total levé dans l'ensemble de la région ! Les Émirats Arabes Unis suivent de près avec 114,32 millions de dollars. La localisation stratégique, les politiques favorables aux entreprises et les centres dynamiques comme Dubaï et Abou Dhabi permettent à ce pays d'attirer une large gamme de startups.
En nombre de startups financées par pays, ce sont les Émirats Arabes Unis qui arrivent en tête, avec 28 jeunes pousses en septembre dernier. Ils sont suivis par l’Arabie Saoudite (13 startups), l’Égypte (8) et le Maroc (3).
Le capital-développement en tête, l’amorçage en croissance
À quel stade de maturité les startups de la région attirent-elles le plus d’investissements ? Selon le rapport, le « late-stage venture capital » est le plus répandu, avec 129,08 millions de dollars de fonds investis en septembre dernier. Ce type de financement s’adresse aux startups ayant une traction, une évolutivité et un fort potentiel de croissance. Ces fonds sont souvent utilisés par les startups bénéficiaires pour financer le développement de leurs opérations, s'étendre sur de nouveaux marchés ou lancer de nouvelles gammes de produits. L’objectif est de leur permettre de s’affirmer comme acteurs établis dans leur secteur respectif. Mais c’est aussi un stade de financement qui s’opère lorsque la startup est moins risquée pour l’investisseur, ce qui explique les montants élevés des investissements réalisés à ce niveau.L’amorçage (Seed funding), financement sollicité pendant les premiers mois d'existence des startups, arrive deuxième dans la région avec 57,30 millions de dollars. Ce classement démontre l’intérêt croissant des investisseurs pour cette ronde de financement, qui avait été évitée pendant des années, y compris au Maroc. Et pour cause, le risque élevé que représentent les startups pendant cette période de leur cycle de vie. Bien qu’il soit deuxième en valeur, l’amorçage est le premier stade par nombre de startups financées (33). Une preuve que le financement de l’innovation fait moins peur aux investisseurs.
Les rondes de financement « Series A », qui suivent généralement le financement d'amorçage, sont en troisième position. Avec un total de 54,70 millions de dollars à fin septembre, ce financement s’adresse aux startups cherchant à consolider leur position sur le marché, à renforcer leurs équipes et à affiner leurs produits. À ce niveau, les investisseurs cherchent à prendre des participations dans des entreprises ayant un concept prouvé et une voie claire vers la rentabilité.
Par industries financées, les FinTech et LogTech s’imposent en captant les plus grandes parts de financement. Les startups FinTech ont à elles seules attiré 134,84 millions de dollars, faisant de ce secteur le plus financé du mois. Rien de surprenant compte tenu de la tendance mondiale vers les services financiers numériques, MENA comprise. La demande croissante pour des solutions bancaires numériques, de paiement et d'inclusion financière, portée par les populations jeunes et connectées de la région, alimente cette dynamique.
Le LogTech (logistics technology) suit la même tendance, avec 82,88 millions de dollars de levées de fonds. Le développement de ce secteur va de pair avec celui du commerce électronique, en forte croissance dans la région.
« D'autres industries ayant reçu un financement substantiel incluent les logiciels, l'administration, l'immobilier et la technologie de détail. Ces secteurs reflètent la tendance plus large de transformation numérique que connaît la région », précisent les auteurs.
En ce qui concerne le nombre de startups financées par industrie, c’est encore une fois la FinTech qui arrive en tête, avec 20 entreprises. Le développement de logiciels, avec 7 startups, et le secteur de la santé (4 startups), montrent également une activité significative. D’autres industries telles que l’Agritech, l'alimentation et l'IA sont représentées par un nombre plus réduit de startups, chacune comptant une seule entreprise.
Qui Investit dans les startups de la région ?
Enfin, la cartographie des investisseurs révèle que Merak Capital arrive en tête de liste avec d’importantes opérations de capital-risque au sein de l'écosystème de la région. Cette firme saoudienne a investi 83 millions de dollars, principalement dans SHIFT, la startup la mieux financée du mois. Acteur clé de la scène du capital-risque dans la région, Merak Capital affiche une stratégie d’investissement axée sur des secteurs à forte croissance tels que la technologie et la logistique.Elm, spécialisée dans les services numériques, arrive pour sa part en deuxième position avec un investissement de 40 millions de dollars. L'implication d'Elm, qui appartient à l'État saoudien, souligne la tendance croissante des acteurs du secteur public à devenir de plus en plus actifs dans l'écosystème des startups.
Foresight VC arrive quant à elle troisième, avec un investissement cumulé de 30 millions de dollars, suivie de l’EBRD Venture Capital, de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, qui a réalisé un investissement significatif de 22 millions de dollars. Sa présence témoigne de l’intérêt croissant de ce marché régional aux yeux de l’Europe.
Foresight VC investit dans des startups aux stades d'amorçage et de série A, tandis que la EBRD Venture Capital se concentre sur le soutien à l'entrepreneuriat dans les marchés émergents.