«Le choix du Maroc pour accueillir cet événement continental majeur, qui représente une vitrine annuelle pour les potentialités numériques et technologiques de l’Afrique, est le fruit d’un travail continu visant à faire du pays un pôle numérique régional, en parfaite adéquation avec les orientations royales de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu Le préserve», a déclaré Amal El Fallah Seghrouchni, ministre de la Transition numérique et de la réforme de l’Administration, lors de la conférence de presse du 4 avril courant à Rabat. Elle a souligné que l’édition 2025 vise à renforcer la position de l’Afrique en tant qu’acteur clé dans le paysage technologique mondial, avec un accent particulier sur l’infrastructure numérique, l’intelligence artificielle et les innovations de demain.
Parmi les nouveautés de cette édition annoncées par la ministre, figure le «Sommet du futur de la couverture en Afrique», une plateforme qui réunira les acteurs majeurs des télécommunications, du Cloud computing et des centres de données. Ce Sommet se concentrera sur l’expansion des réseaux à haut débit, le déploiement de la 5G et les dernières évolutions du Cloud, tout en renforçant les partenariats entre les secteurs public et privé pour imaginer l’infrastructure numérique de demain pour l’Afrique.
La ministre a également mis en avant le lancement du «Studio de la Diaspora africaine dans le Monde», un espace innovant destiné à fédérer les talents africains présents à travers le monde. Ce projet ambitionne de stimuler les investissements, encourager les partenariats transfrontaliers et favoriser le transfert de connaissances entre les pionniers africains de la technologie et les écosystèmes locaux. Le Studio se veut une plateforme stratégique renforçant la position de l’Afrique sur la carte mondiale de l’innovation.
Cette édition verra également la participation de l’International Finance Corporation (IFC), qui soutiendra le développement économique en Afrique. La présence de l’IFC, en tant que partenaire clé, témoigne de son engagement en faveur des investissements durables et de la transformation numérique du continent. El Fallah Seghrouchni a également souligné l’initiative «SheWins Africa», portée par l’IFC, visant à autonomiser les entreprises dirigées par des femmes et à les positionner au cœur de l’économie numérique africaine, favorisant ainsi une croissance inclusive et durable.
Croissance impressionnante en chiffres
Cette édition se distingue par la diversité de ses séminaires sectoriels, qui aborderont des thématiques stratégiques telles que l’EdTech, l’AgriTech, la HealthTech et la SportsTech. Ces moments forts permettront la création de partenariats durables, facilitant l’intégration de l’Afrique dans l’économie numérique mondiale et consolidant son rôle en tant que centre d’innovation global.
Un accent particulier sera mis sur l’intelligence artificielle (IA), avec la participation de startups développant des solutions innovantes en IA. Des ateliers seront organisés pour discuter des défis et des opportunités liés à l’IA, en présence des principaux acteurs du secteur. «Selon les dernières études internationales, l’IA pourrait contribuer à hauteur de 15,7 trillions de dollars à l’économie mondiale d’ici 2030, soulignant ainsi son rôle central dans la transformation numérique», a précisé la ministre.
Sidi Mohammed Drissi Melyani, directeur général de l’Agence de développement du digital (ADD), a affirmé : «Nos jeunes talents saisiront pour la troisième fois consécutive cette grande messe mondiale de l’innovation technologique pour s’ouvrir à l’international, promouvoir leurs solutions novatrices et explorer les multiples avantages qu’offre cet événement, tels que les rencontres avec des investisseurs, l’accès à de nouveaux marchés et la concrétisation de partenariats dans leurs domaines d’activités». Il a ajouté que le Gitex Africa Morocco est bien plus qu’un simple salon, c’est un véritable carrefour continental, une plateforme stratégique au service de l’Afrique, portée par le Maroc, après deux éditions réussies.
Dans le cadre du programme «Morocco 200», quelque 200 startups marocaines, sélectionnées parmi plus de 600 candidatures, bénéficieront d’un accompagnement complet, d’une subvention de 95% sur leurs frais d’exposition, ainsi que d’un accès privilégié à des investisseurs, partenaires technologiques et opportunités internationales de premier plan. Ce dispositif, renforcé par un bootcamp préparatoire, vise à propulser l’innovation marocaine sur la scène mondiale.
Un espace E-Gov coordonné par le ministère de la Transition numérique et de la réforme de l’Administration et l’ADD réunira plus de 25 départements ministériels pour démontrer la volonté et l’implication de l’administration marocaine dans sa transformation et sa modernisation.
Même son de cloche chez la PDG de Kaoun International, organisateur de Gitex Africa 2025 qui met en lumière l’importance de l’innovation technologique et de l’intelligence artificielle pour l’avenir du continent. Pour cette experte, le Maroc, en tant que pôle numérique régional, joue un rôle central dans cette transformation, offrant des opportunités uniques aux startups et aux investisseurs grâce à des initiatives stratégiques et un soutien gouvernemental solide.
Le Gitex Africa Morocco 2025 promet d’être un véritable succès
Le nombre d’entreprises participantes devrait dépasser les 1.400, contre plus de 400 lors de la première édition. Le nombre de visiteurs, qui était de 32.000 lors de la première édition, devrait atteindre plus de 45.000 cette année, avec des participants provenant de plus de 130 pays. Plus de 650 institutions gouvernementales, 350 investisseurs et 660 intervenants seront également présents, renforçant ainsi la portée internationale de l’événement. Que ce soit des institutions, des grands groupes, des startups ou des collectivités territoriales, ce rassemblement mobilisera tous les acteurs dans une dynamique de coopération constructive. C’est une preuve supplémentaire que le Maroc ne se contente pas de suivre la révolution numérique, mais qu’il en est un acteur central et déterminant.
Chakib Achour : Pour cette troisième édition, Gitex Africa Morocco connaît une croissance impressionnante. Le nombre d’exposants passe de 1400 à 1500, et le nombre de startups dépasse désormais les 800, contre 660 l’année dernière. Parmi elles, 200 startups sélectionnées dans le cadre du programme «Morocco 200», soutenu par le ministère de la Transition numérique, bénéficient d’une subvention de 95% pour leur participation. En plus de cette augmentation des participants, nous comptons également plus de 400 investisseurs présents cette année, renforçant ainsi la dimension internationale de l’événement. Autre nouveauté importante, plusieurs secteurs verticaux spécifiquement dédiés au Maroc et à l’Afrique seront lancés, renforçant la pertinence de cet événement pour la région.
Que vous inspirent ces chiffres en termes de conscience des entreprises marocaines vis-à-vis du numérique ?
Il est évident que les entreprises marocaines prennent de plus en plus conscience du rôle essentiel du numérique dans leur développement et leur compétitivité. Gitex Africa est bien plus qu’un simple salon, c’est une plateforme stratégique qui connecte les entreprises marocaines à des clients et des partenaires potentiels venus de plus de 140 pays. Cette visibilité accrue permet aux entreprises et startups marocaines de se positionner sur le marché international, de renforcer leur réseau et de saisir de nouvelles opportunités de croissance. L’édition de cette année témoigne de l’engagement croissant des entreprises marocaines envers l’innovation numérique.
Le rôle des investisseurs est crucial cette année, pouvez-vous nous en dire plus sur ce sujet ?
En effet, l’investissement est un des piliers essentiels de Gitex Africa. Plus de 400 investisseurs sont présents cette année, prêts à soutenir les startups africaines et marocaines. C’est une occasion unique pour ces startups d’accélérer leur développement. L’an dernier, plusieurs startups ont déjà réussi à lever des fonds grâce à cet événement, ce qui a permis à certaines d’entre elles de propulser leur croissance. Cette année, l’événement attire également des investisseurs spécialisés dans des domaines tels que l’EdTech et la SportTech, ouvrant ainsi de nouvelles opportunités pour les jeunes entreprises innovantes. C’est donc une occasion inédite pour les startups marocaines et africaines de se développer et de se connecter à un réseau d’investisseurs internationaux. Je tiens à inviter tout le monde à se mobiliser et à venir à Marrakech du 14 au 16 avril courant pour cette grande rencontre de l’innovation. C’est l’occasion de découvrir les dernières avancées technologiques, de rencontrer des experts et des startups du monde entier, et de nouer des partenariats stratégiques. Plus de 600 experts seront présents pour partager leur expertise sur des sujets variés. Gitex Africa est une véritable fenêtre ouverte sur le monde, une opportunité à ne pas manquer pour faire des affaires et se positionner sur le marché mondial de l’innovation technologique.
Parmi les nouveautés de cette édition annoncées par la ministre, figure le «Sommet du futur de la couverture en Afrique», une plateforme qui réunira les acteurs majeurs des télécommunications, du Cloud computing et des centres de données. Ce Sommet se concentrera sur l’expansion des réseaux à haut débit, le déploiement de la 5G et les dernières évolutions du Cloud, tout en renforçant les partenariats entre les secteurs public et privé pour imaginer l’infrastructure numérique de demain pour l’Afrique.
La ministre a également mis en avant le lancement du «Studio de la Diaspora africaine dans le Monde», un espace innovant destiné à fédérer les talents africains présents à travers le monde. Ce projet ambitionne de stimuler les investissements, encourager les partenariats transfrontaliers et favoriser le transfert de connaissances entre les pionniers africains de la technologie et les écosystèmes locaux. Le Studio se veut une plateforme stratégique renforçant la position de l’Afrique sur la carte mondiale de l’innovation.
Cette édition verra également la participation de l’International Finance Corporation (IFC), qui soutiendra le développement économique en Afrique. La présence de l’IFC, en tant que partenaire clé, témoigne de son engagement en faveur des investissements durables et de la transformation numérique du continent. El Fallah Seghrouchni a également souligné l’initiative «SheWins Africa», portée par l’IFC, visant à autonomiser les entreprises dirigées par des femmes et à les positionner au cœur de l’économie numérique africaine, favorisant ainsi une croissance inclusive et durable.
Croissance impressionnante en chiffres
Cette édition se distingue par la diversité de ses séminaires sectoriels, qui aborderont des thématiques stratégiques telles que l’EdTech, l’AgriTech, la HealthTech et la SportsTech. Ces moments forts permettront la création de partenariats durables, facilitant l’intégration de l’Afrique dans l’économie numérique mondiale et consolidant son rôle en tant que centre d’innovation global.
Un accent particulier sera mis sur l’intelligence artificielle (IA), avec la participation de startups développant des solutions innovantes en IA. Des ateliers seront organisés pour discuter des défis et des opportunités liés à l’IA, en présence des principaux acteurs du secteur. «Selon les dernières études internationales, l’IA pourrait contribuer à hauteur de 15,7 trillions de dollars à l’économie mondiale d’ici 2030, soulignant ainsi son rôle central dans la transformation numérique», a précisé la ministre.
Sidi Mohammed Drissi Melyani, directeur général de l’Agence de développement du digital (ADD), a affirmé : «Nos jeunes talents saisiront pour la troisième fois consécutive cette grande messe mondiale de l’innovation technologique pour s’ouvrir à l’international, promouvoir leurs solutions novatrices et explorer les multiples avantages qu’offre cet événement, tels que les rencontres avec des investisseurs, l’accès à de nouveaux marchés et la concrétisation de partenariats dans leurs domaines d’activités». Il a ajouté que le Gitex Africa Morocco est bien plus qu’un simple salon, c’est un véritable carrefour continental, une plateforme stratégique au service de l’Afrique, portée par le Maroc, après deux éditions réussies.
Dans le cadre du programme «Morocco 200», quelque 200 startups marocaines, sélectionnées parmi plus de 600 candidatures, bénéficieront d’un accompagnement complet, d’une subvention de 95% sur leurs frais d’exposition, ainsi que d’un accès privilégié à des investisseurs, partenaires technologiques et opportunités internationales de premier plan. Ce dispositif, renforcé par un bootcamp préparatoire, vise à propulser l’innovation marocaine sur la scène mondiale.
Un espace E-Gov coordonné par le ministère de la Transition numérique et de la réforme de l’Administration et l’ADD réunira plus de 25 départements ministériels pour démontrer la volonté et l’implication de l’administration marocaine dans sa transformation et sa modernisation.
Même son de cloche chez la PDG de Kaoun International, organisateur de Gitex Africa 2025 qui met en lumière l’importance de l’innovation technologique et de l’intelligence artificielle pour l’avenir du continent. Pour cette experte, le Maroc, en tant que pôle numérique régional, joue un rôle central dans cette transformation, offrant des opportunités uniques aux startups et aux investisseurs grâce à des initiatives stratégiques et un soutien gouvernemental solide.
Le Gitex Africa Morocco 2025 promet d’être un véritable succès
Le nombre d’entreprises participantes devrait dépasser les 1.400, contre plus de 400 lors de la première édition. Le nombre de visiteurs, qui était de 32.000 lors de la première édition, devrait atteindre plus de 45.000 cette année, avec des participants provenant de plus de 130 pays. Plus de 650 institutions gouvernementales, 350 investisseurs et 660 intervenants seront également présents, renforçant ainsi la portée internationale de l’événement. Que ce soit des institutions, des grands groupes, des startups ou des collectivités territoriales, ce rassemblement mobilisera tous les acteurs dans une dynamique de coopération constructive. C’est une preuve supplémentaire que le Maroc ne se contente pas de suivre la révolution numérique, mais qu’il en est un acteur central et déterminant.
Trois questions au représentant officiel de Gitex Africa Morocco, Chakib Achour : Les startups marocaines et africaines doivent saisir cette opportunité pour se connecter à un fort réseau d’investisseurs internationaux
Le Matin : Que nous réserve la troisième édition de Gitex Africa Morocco ?Chakib Achour : Pour cette troisième édition, Gitex Africa Morocco connaît une croissance impressionnante. Le nombre d’exposants passe de 1400 à 1500, et le nombre de startups dépasse désormais les 800, contre 660 l’année dernière. Parmi elles, 200 startups sélectionnées dans le cadre du programme «Morocco 200», soutenu par le ministère de la Transition numérique, bénéficient d’une subvention de 95% pour leur participation. En plus de cette augmentation des participants, nous comptons également plus de 400 investisseurs présents cette année, renforçant ainsi la dimension internationale de l’événement. Autre nouveauté importante, plusieurs secteurs verticaux spécifiquement dédiés au Maroc et à l’Afrique seront lancés, renforçant la pertinence de cet événement pour la région.
Que vous inspirent ces chiffres en termes de conscience des entreprises marocaines vis-à-vis du numérique ?
Il est évident que les entreprises marocaines prennent de plus en plus conscience du rôle essentiel du numérique dans leur développement et leur compétitivité. Gitex Africa est bien plus qu’un simple salon, c’est une plateforme stratégique qui connecte les entreprises marocaines à des clients et des partenaires potentiels venus de plus de 140 pays. Cette visibilité accrue permet aux entreprises et startups marocaines de se positionner sur le marché international, de renforcer leur réseau et de saisir de nouvelles opportunités de croissance. L’édition de cette année témoigne de l’engagement croissant des entreprises marocaines envers l’innovation numérique.
Le rôle des investisseurs est crucial cette année, pouvez-vous nous en dire plus sur ce sujet ?
En effet, l’investissement est un des piliers essentiels de Gitex Africa. Plus de 400 investisseurs sont présents cette année, prêts à soutenir les startups africaines et marocaines. C’est une occasion unique pour ces startups d’accélérer leur développement. L’an dernier, plusieurs startups ont déjà réussi à lever des fonds grâce à cet événement, ce qui a permis à certaines d’entre elles de propulser leur croissance. Cette année, l’événement attire également des investisseurs spécialisés dans des domaines tels que l’EdTech et la SportTech, ouvrant ainsi de nouvelles opportunités pour les jeunes entreprises innovantes. C’est donc une occasion inédite pour les startups marocaines et africaines de se développer et de se connecter à un réseau d’investisseurs internationaux. Je tiens à inviter tout le monde à se mobiliser et à venir à Marrakech du 14 au 16 avril courant pour cette grande rencontre de l’innovation. C’est l’occasion de découvrir les dernières avancées technologiques, de rencontrer des experts et des startups du monde entier, et de nouer des partenariats stratégiques. Plus de 600 experts seront présents pour partager leur expertise sur des sujets variés. Gitex Africa est une véritable fenêtre ouverte sur le monde, une opportunité à ne pas manquer pour faire des affaires et se positionner sur le marché mondial de l’innovation technologique.