Face à la montée du stress hydrique, l’État multiplie les initiatives et projets visant à renforcer la résilience des territoires. Le département de l’Agriculture planche ainsi sur la mise en place d’un Schéma directeur régional pour la conservation des eaux et des sols et la collecte des eaux pluviales de la région de Guelmim-Oued Noun. Une étude d’élaboration de cette feuille de route sera commanditée, le 16 juillet prochain, pour 6,5 millions de dirhams. «La consultation s’inscrit dans le cadre d’une politique de préservation des sols, de pérennisation des ressources en eaux, de mobilisation des eaux pluviales pour garantir aux populations concernées une activité agricole durable, et délimitation cartographique des zones à protéger. Cette vision nationale est axée sur la mise en place d’un plan national et des plans régionaux de conservation des eaux et des sols et de collecte des eaux pluviales dans les zones les plus menacées par le phénomène d’érosion et souffrant d’une pénurie d’eau», expliquent les services de Mohamed Sadiki.
L’étude en projet portera sur la réalisation d’un diagnostic général sur les risques réels de dégradation des sols, sur leur perception par les gestionnaires des terres, sur les facteurs à prendre en compte pour réduire les problèmes d’érosion et de manque d’eau et pouvoir intensifier la production. Un ciblage avec la cartographie des zones d’intervention en fonction de l’ampleur du phénomène de dégradation et des conditions de mise en œuvre sera également réalisé dans le cadre de cette consultation en plus de l’identification des techniques adaptées aux différentes unités agroécologiques et l’analyse de toutes les mesures susceptibles de faciliter la mise en œuvre du programme d’intervention et de garantir sa réussite et sa pérennité.
Le processus aboutira à l’élaboration d’un Programme d’aménagement pour la conservation des eaux et des sols en se référant sur les résultats des travaux agro-pédologiques et topographiques des cartes régionales agricoles. «L’érosion hydrique constitue la principale menace de la dégradation des terres agricoles au Maroc. Elle cause des dégâts agro-pédologiques et des dégâts en amont et en aval des infrastructures hydrauliques, aussi bien dans les périmètres irrigués que dans le “Bour”, tout en affectant la durabilité des propriétés agricoles et de parcours sur les plans hydro-pédologiques et de la topographie des sites», souligne l’Agriculture.
En effet, le coût de dégradation des terres par ce phénomène est estimé, selon une étude réalisée en 2017 par la Banque mondiale, à 0,54% du PIB national, et ce malgré les efforts constants consentis par les pouvoirs publics en matière de la conservation des eaux et des sols. «Dans le cadre de la poursuite et le renforcement de ces efforts, et vu l’importance accordée par la stratégie Génération Green à la gestion durable des ressources naturelles, le ministère procédera à la mise en œuvre d’un plan d’action pour la conservation et le développement des terres agricoles vulnérables. Ce plan d’action sera élaboré sur la base des études relatives aux Schémas directeurs régionaux d’identification des sites vulnérables nécessitant des interventions de conservation des eaux et sols (CES) et des sites potentiels de collecte des eaux pluviales (CEP)», rappelle l’Agriculture. Le plan d’action tient compte du fait que le problème de la dégradation des terres agricoles ne peut être traité en dehors d’une prise en compte des contraintes liées au manque d’eau et aux sécheresses récurrentes dans les zones d’agriculture pluviale.
L’étude en projet portera sur la réalisation d’un diagnostic général sur les risques réels de dégradation des sols, sur leur perception par les gestionnaires des terres, sur les facteurs à prendre en compte pour réduire les problèmes d’érosion et de manque d’eau et pouvoir intensifier la production. Un ciblage avec la cartographie des zones d’intervention en fonction de l’ampleur du phénomène de dégradation et des conditions de mise en œuvre sera également réalisé dans le cadre de cette consultation en plus de l’identification des techniques adaptées aux différentes unités agroécologiques et l’analyse de toutes les mesures susceptibles de faciliter la mise en œuvre du programme d’intervention et de garantir sa réussite et sa pérennité.
Le processus aboutira à l’élaboration d’un Programme d’aménagement pour la conservation des eaux et des sols en se référant sur les résultats des travaux agro-pédologiques et topographiques des cartes régionales agricoles. «L’érosion hydrique constitue la principale menace de la dégradation des terres agricoles au Maroc. Elle cause des dégâts agro-pédologiques et des dégâts en amont et en aval des infrastructures hydrauliques, aussi bien dans les périmètres irrigués que dans le “Bour”, tout en affectant la durabilité des propriétés agricoles et de parcours sur les plans hydro-pédologiques et de la topographie des sites», souligne l’Agriculture.
En effet, le coût de dégradation des terres par ce phénomène est estimé, selon une étude réalisée en 2017 par la Banque mondiale, à 0,54% du PIB national, et ce malgré les efforts constants consentis par les pouvoirs publics en matière de la conservation des eaux et des sols. «Dans le cadre de la poursuite et le renforcement de ces efforts, et vu l’importance accordée par la stratégie Génération Green à la gestion durable des ressources naturelles, le ministère procédera à la mise en œuvre d’un plan d’action pour la conservation et le développement des terres agricoles vulnérables. Ce plan d’action sera élaboré sur la base des études relatives aux Schémas directeurs régionaux d’identification des sites vulnérables nécessitant des interventions de conservation des eaux et sols (CES) et des sites potentiels de collecte des eaux pluviales (CEP)», rappelle l’Agriculture. Le plan d’action tient compte du fait que le problème de la dégradation des terres agricoles ne peut être traité en dehors d’une prise en compte des contraintes liées au manque d’eau et aux sécheresses récurrentes dans les zones d’agriculture pluviale.
