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Le Maroc se positionne comme le marché le plus attractif pour l’industrie automobile dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA). Cette affirmation est soutenue par le dernier Indice de risques et de récompenses pour la production automobile (RRI), établi par le cabinet de recherche «BMI», relevant de Fitch Solutions. L’indice RRI classe l’attractivité d’un pays en se basant sur l’analyse des risques et des opportunités (zéro représente le risque le plus faible et 100 représente le risque le plus élevé). Il évalue à quel point il est intéressant pour les investisseurs de démarrer ou de continuer à produire des voitures dans différents pays, en prenant en compte des facteurs spécifiques à l’industrie automobile, ainsi que des éléments économiques, politiques et opérationnels plus larges.
La région MENA a obtenu une note moyenne de 60,6 sur 100, selon l’indice RRI pour la production automobile. Elle est mieux notée que l’Afrique subsaharienne (65,0), mais moins performante par rapport à la moyenne mondiale (50,0), en raison de la crise en mer Rouge et du conflit au Moyen-Orient qui augmentent le risque dans l’ensemble de la région. Le Maroc se distingue dans la région MENA avec une note de 57,6, principalement grâce à sa localisation stratégique, sa capacité industrielle existante, sa stabilité politique et ses barrières à l’entrée limitées pour les nouveaux investisseurs. Le Maroc est donc un marché plus attractif pour l’investissement automobile que l’Égypte (63,0), l’Algérie (63,2) ou encore l’Iran (58,4).
«Le Maroc reste un marché très attractif pour les investisseurs, malgré le risque élevé dans la région. Cela s’explique par la situation géographique du pays et son accès aux marchés américain et européen. De plus, le développement continu de l’industrie des véhicules électriques au Maroc améliorera encore l’attrait du marché pour les investisseurs à long terme. Le Maroc occupe ainsi la première place selon notre indice de production automobile pour la région MENA», soutiennent les experts de BMI-Fitch Solutions. À leurs yeux, l’industrie automobile marocaine est largement dépendante des marchés européens, ce qui la rend vulnérable. Cependant, les efforts de diversification commerciale devraient réduire ce risque à long terme.
Par catégorie de risques, le Maroc (53,6) est également le pays le mieux noté dans sa région selon l’«Indice de risque politique», loin devant l’Égypte (60,7), l’Algérie (69,6) ou encore l’Iran (87,5), et faisant mieux que la moyenne de la région MENA qui affiche un score de 67,9 sur 100 en raison du conflit au Moyen-Orient. Cette situation géopolitique a aussi impacté le risque au niveau mondial (un score moyen de 50,0 en termes de risque politique). D’après BMI-Fitch Solutions, ce conflit et le risque commercial qui en découle augmentent également le risque économique dans la région MENA, entraînant un score moyen de 79,7 sur 100 selon l’«Indice de risque économique à court terme» et de 83,0 selon l’«Indice de risque économique à long terme».
Enfin l’étude BMI-Fitch Solutions estime que la région MENA détient un potentiel de croissance assez fort pour les constructeurs automobiles, à condition que les environnements politique et économique de la région s’améliorent. Pratiquement, les principaux marchés de la région affichent des opportunités de croissance, mais c’est le Maroc qui se distingue en termes de ratios risques-récompenses.
La région MENA a obtenu une note moyenne de 60,6 sur 100, selon l’indice RRI pour la production automobile. Elle est mieux notée que l’Afrique subsaharienne (65,0), mais moins performante par rapport à la moyenne mondiale (50,0), en raison de la crise en mer Rouge et du conflit au Moyen-Orient qui augmentent le risque dans l’ensemble de la région. Le Maroc se distingue dans la région MENA avec une note de 57,6, principalement grâce à sa localisation stratégique, sa capacité industrielle existante, sa stabilité politique et ses barrières à l’entrée limitées pour les nouveaux investisseurs. Le Maroc est donc un marché plus attractif pour l’investissement automobile que l’Égypte (63,0), l’Algérie (63,2) ou encore l’Iran (58,4).
«Le Maroc reste un marché très attractif pour les investisseurs, malgré le risque élevé dans la région. Cela s’explique par la situation géographique du pays et son accès aux marchés américain et européen. De plus, le développement continu de l’industrie des véhicules électriques au Maroc améliorera encore l’attrait du marché pour les investisseurs à long terme. Le Maroc occupe ainsi la première place selon notre indice de production automobile pour la région MENA», soutiennent les experts de BMI-Fitch Solutions. À leurs yeux, l’industrie automobile marocaine est largement dépendante des marchés européens, ce qui la rend vulnérable. Cependant, les efforts de diversification commerciale devraient réduire ce risque à long terme.
Par catégorie de risques, le Maroc (53,6) est également le pays le mieux noté dans sa région selon l’«Indice de risque politique», loin devant l’Égypte (60,7), l’Algérie (69,6) ou encore l’Iran (87,5), et faisant mieux que la moyenne de la région MENA qui affiche un score de 67,9 sur 100 en raison du conflit au Moyen-Orient. Cette situation géopolitique a aussi impacté le risque au niveau mondial (un score moyen de 50,0 en termes de risque politique). D’après BMI-Fitch Solutions, ce conflit et le risque commercial qui en découle augmentent également le risque économique dans la région MENA, entraînant un score moyen de 79,7 sur 100 selon l’«Indice de risque économique à court terme» et de 83,0 selon l’«Indice de risque économique à long terme».
Enfin l’étude BMI-Fitch Solutions estime que la région MENA détient un potentiel de croissance assez fort pour les constructeurs automobiles, à condition que les environnements politique et économique de la région s’améliorent. Pratiquement, les principaux marchés de la région affichent des opportunités de croissance, mais c’est le Maroc qui se distingue en termes de ratios risques-récompenses.
