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La BERD injecte 40 millions de dollars pour soutenir le capital-Investissement au Maroc

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement prévoit d'investir jusqu'à 40 millions de dollars dans le Fonds SPE PEF III, lancé par SPE Capital. Ce nouveau véhicule, visant à lever 350 millions de dollars, soutiendra la croissance et la résilience des entreprises de taille moyenne au Maroc, en Tunisie et en Égypte, via des investissements en fonds propres et quasi-fonds propres.

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La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) injecte de nouveaux fonds pour soutenir le capital-investissement au Maroc. L’institution envisage d’investir jusqu’à 40 millions de dollars dans SPE PEF III (PEF III), nouveau Fonds lancé par SPE Capital, afin de soutenir les entreprises, à moyenne capitalisation, établies au Maroc, en Tunisie et en Égypte. Ce nouveau véhicule d’investissement vise à lever 350 millions de dollars afin de promouvoir le développement d’entreprises résilientes et à forte croissance en Afrique du Nord.



Selon la BERD, le fonds PEF III cherchera à générer des plus-values à long terme par le biais d’investissements en fonds propres et quasi-fonds propres dans des entreprises établies dans ces trois pays d’Afrique du Nord, tout en conservant une certaine souplesse pour investir également dans des pays ciblés d’Afrique subsaharienne. «Grâce à cet investissement, la BERD entend contribuer à la résilience des marchés financiers et accroître la compétitivité des entreprises locales en faisant du capital-investissement une source alternative de financement en Afrique du Nord. Cet investissement permettra de diversifier les sources de capital pour financer la croissance des entreprises», souligne la BERD.

Le fonds envisage d’investir dans huit à douze entreprises, dans des secteurs résilients face aux chocs sur les marchés et à fort potentiel de croissance, tels que l’industrie manufacturière, la production et la transformation de marchandises, les services aux entreprises, les soins de santé, les produits pharmaceutiques et les services d’enseignement privés.

SPE PEF III bénéficie du soutien de plusieurs autres institutions internationales. La Société financière internationale (IFC) s'est engagée à y investir 30 millions de dollars, accompagnés d'une enveloppe de co-investissement pouvant aller jusqu'à 20 millions de dollars. La FMO, institution néerlandaise de financement du développement, a également annoncé un investissement de 20 millions de dollars.

Selon la BERD, SPE Capital est un important gestionnaire de fonds opérant en Afrique, capable de déployer environ 500 millions de dollars, notamment par le biais de co-investissements dans plus de 15 entreprises sur le continent. Ce nouvel investissement de la BERD fait suite au premier réalisé auprès de SPE Capital en 2019-2020. La BERD avait alors investi dans le Fonds SPE AIF I (AIF I), le prédécesseur de PEF III. À ce jour, par le biais du fonds AIF I, SPE Capital a investi dans neuf entreprises, notamment au Maroc, dans un large éventail de secteurs, entre autres, les soins de santé, l’éducation, les produits de consommation courante et l’agroalimentaire.

Pour Anne Fossemalle, directrice chargée des investissements dans les Fonds de capital-investissement à la BERD, «SPE Capital s’appuiera sur sa présence établie dans les bureaux locaux de Tunis, de Casablanca, du Caire et d’Abidjan pour aider les entreprises africaines à atteindre leur plein potentiel opérationnel, à offrir des rendements financiers fructueux aux investisseurs et à améliorer la qualité de vie sur le continent».

Par ailleurs, SPE Capital adopte une approche pratique pour la mise en œuvre de stratégies de croissance durable et de processus environnementaux, sociaux et de gouvernance dans le cadre de tous ses investissements, ainsi que pour la promotion de l’égalité des genres. «Cette démarche permet aux entreprises de son portefeuille d’afficher des taux de croissance de leur chiffre d’affaires et des résultats avant intérêts, impôts et amortissements (Ebitda) supérieurs à la moyenne, et de promouvoir un développement responsable.», indique la BERD.
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