La Bourse de Casablanca est désormais prête pour le lancement du marché à terme, consolidant ainsi sa transformation en holding, une étape déterminante franchie ce 12 novembre. Bien que l’opérationnalisation du marché à terme soit encore en attente, la Bourse de Casablanca a consolidé ses infrastructures pour permettre aux investisseurs de bénéficier d’outils de sécurisation des prix à terme, couvrant des segments variés tels que les taux d’intérêt, les devises et les matières premières. Ce développement promet d’élargir les options de couverture et de diversification pour les acteurs financiers, répondant aux besoins de stabilité et de prévisibilité du marché. Le lancement de ce segment de marché a été rendu possible grâce à une étroite collaboration entre l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC), Bank Al-Maghrib et le ministère de l’Économie et des finances. Pour concrétiser cette initiative, trois partenariats stratégiques ont été signés après une réunion du Comité des marchés des capitaux (CMC), consolidant ainsi les bases de cette transformation.
Le premier, un protocole d’accord global, rassemble l’État marocain représenté par le ministère de l’Économie et des finances, Bank Al-Maghrib (BAM), l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC), le Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM), la Fédération marocaine de l’assurance (FMA), la Bourse de Casablanca et Maroclear. Cet accord marque une étape clé pour la création du nouveau Groupe Bourse de Casablanca, avec pour ambition de renforcer son positionnement régional et de moderniser ses infrastructures.
Un second protocole, signé entre la Bourse de Casablanca et le GPBM, restructure la Chambre de compensation (CCP) en allouant 51% de son capital à la holding de la Bourse de Casablanca et 49% aux établissements de crédit.
Enfin, une convention de partenariat a été établie entre la Bourse de Casablanca, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), la FMA, l’ASFIM (Association des sociétés de gestion et fonds d’investissement marocains), l’AMIC (Association marocaine des investisseurs en capital), l’APE (Association marocaine des entreprises faisant appel public à l’épargne) et l’APSB (Association professionnelle des sociétés de Bourse), avec le soutien de l’AMMC. Cette dernière vise à mobiliser les acteurs du marché pour atteindre les objectifs du nouveau modèle de développement et de la Charte d’investissement, en soutenant les PME, en renforçant l’institutionnel, et en développant des incitations adaptées, le tout encadré par une feuille de route fixée le 28 novembre 2023.
Cette transformation, passant par une réorganisation de la Bourse de Casablanca en holding, implique également une prise de participation dans Maroclear et la création de filiales dédiées pour chaque segment de marché, notamment la Chambre de compensation. Selon la ministre, cette dynamique de modernisation stratégique, soutenue par des réformes législatives et un cadre réglementaire robuste, permet d’offrir aux investisseurs des instruments financiers variés tout en garantissant une transparence accrue et une stabilité renforcée. «Notre pays est prêt à lancer le marché à terme et à mettre en place une Chambre de compensation, permettant ainsi au Maroc d’intégrer le cercle fermé des places financières disposant d’une infrastructure de marché complète», a-t-elle déclaré. Elle a également annoncé la prise de participation active des banques marocaines dans le capital de la CCP, élément essentiel pour garantir la solidité de cette infrastructure.
Le premier, un protocole d’accord global, rassemble l’État marocain représenté par le ministère de l’Économie et des finances, Bank Al-Maghrib (BAM), l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC), le Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM), la Fédération marocaine de l’assurance (FMA), la Bourse de Casablanca et Maroclear. Cet accord marque une étape clé pour la création du nouveau Groupe Bourse de Casablanca, avec pour ambition de renforcer son positionnement régional et de moderniser ses infrastructures.
Un second protocole, signé entre la Bourse de Casablanca et le GPBM, restructure la Chambre de compensation (CCP) en allouant 51% de son capital à la holding de la Bourse de Casablanca et 49% aux établissements de crédit.
Enfin, une convention de partenariat a été établie entre la Bourse de Casablanca, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), la FMA, l’ASFIM (Association des sociétés de gestion et fonds d’investissement marocains), l’AMIC (Association marocaine des investisseurs en capital), l’APE (Association marocaine des entreprises faisant appel public à l’épargne) et l’APSB (Association professionnelle des sociétés de Bourse), avec le soutien de l’AMMC. Cette dernière vise à mobiliser les acteurs du marché pour atteindre les objectifs du nouveau modèle de développement et de la Charte d’investissement, en soutenant les PME, en renforçant l’institutionnel, et en développant des incitations adaptées, le tout encadré par une feuille de route fixée le 28 novembre 2023.
Un «moment décisif» pour le marché de capitaux
Nadia Fettah, ministre de l’Économie et des finances, a qualifié ce lancement de «moment décisif» pour l’évolution du marché financier marocain. Elle a souligné que le marché à terme s’inscrit dans une démarche ambitieuse de structuration, visant à renforcer l’attractivité et l’efficacité de Casablanca comme centre financier régional.Cette transformation, passant par une réorganisation de la Bourse de Casablanca en holding, implique également une prise de participation dans Maroclear et la création de filiales dédiées pour chaque segment de marché, notamment la Chambre de compensation. Selon la ministre, cette dynamique de modernisation stratégique, soutenue par des réformes législatives et un cadre réglementaire robuste, permet d’offrir aux investisseurs des instruments financiers variés tout en garantissant une transparence accrue et une stabilité renforcée. «Notre pays est prêt à lancer le marché à terme et à mettre en place une Chambre de compensation, permettant ainsi au Maroc d’intégrer le cercle fermé des places financières disposant d’une infrastructure de marché complète», a-t-elle déclaré. Elle a également annoncé la prise de participation active des banques marocaines dans le capital de la CCP, élément essentiel pour garantir la solidité de cette infrastructure.