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L’indice MASI a clôturé en forte baisse de 5,63% à 16.261 points, sur un volume d’échanges de 928 millions de dirhams, portant sa perte cumulée en trois séances à plus de 7%, soit une évaporation de 40 milliards de dirhams de capitalisation boursière.
En Europe, les principaux indices ont enregistré des pertes massives : près de 3% pour le CAC 40 et l’EuroStoxx 50, et près de 2,8% pour le DAX allemand, dans un climat de méfiance généralisée.
Mais cette lueur d’espoir a été rapidement éteinte. Quelques heures après la diffusion de l’information, la Maison Blanche a officiellement démenti l'existence d'une telle pause, qualifiant la rumeur de "fake news". Ce revirement a accentué le sentiment d’incertitude sur les marchés, déjà fortement éprouvés par les annonces du président américain.
Dans ce climat de forte incertitude et de volatilité extrême, les marchés, y compris à Casablanca, restent en attente de signaux clairs sur l’évolution de la politique commerciale américaine. La prudence des investisseurs devrait donc rester de mise dans les prochains jours.
Le choc Trump secoue la planète finance
À l’origine de cette tempête : la déclaration du président américain Donald Trump annonçant des droits de douane contre la quasi-totalité des partenaires commerciaux des États-Unis, dans un cadre qu’il qualifie de "réciprocité tarifaire". Le ton particulièrement ferme de l’annonce a précipité une onde de choc sur les places boursières mondiales, où les investisseurs sont passés en mode "préserver le capital".En Europe, les principaux indices ont enregistré des pertes massives : près de 3% pour le CAC 40 et l’EuroStoxx 50, et près de 2,8% pour le DAX allemand, dans un climat de méfiance généralisée.
Pétrole au plus bas depuis 2021
Les marchés des matières premières n’ont pas été épargnés. Les cours du pétrole ont plongé à leurs plus bas niveaux depuis avril 2021, en raison des craintes liées à un ralentissement global de l’économie. Le Brent a perdu plus de 4%, passant sous la barre des 63 dollars, tandis que le WTI est tombé à 59,18 dollars le baril, soit une baisse équivalente.La fausse accalmie venue des États-Unis
En fin de journée, un sursaut inattendu a brièvement redonné espoir au marché américain, après la circulation d’une information selon laquelle Donald Trump envisagerait une pause de 90 jours sur les tarifs douaniers pour tous les pays, à l’exception de la Chine. Cette rumeur a entraîné un rebond éclair des marchés américains, avec un gain estimé à 4.000 milliards de dollars de capitalisation boursière en 20 minutes pour le S&P 500, retourné dans le vert après une ouverture en baisse de 3,5%.Mais cette lueur d’espoir a été rapidement éteinte. Quelques heures après la diffusion de l’information, la Maison Blanche a officiellement démenti l'existence d'une telle pause, qualifiant la rumeur de "fake news". Ce revirement a accentué le sentiment d’incertitude sur les marchés, déjà fortement éprouvés par les annonces du président américain.
Une volatilité durable attendue
Le ton adopté par Donald Trump laisse peu de place à un apaisement rapide. Interrogé sur l’impact de ses décisions, il a déclaré : « Il faut parfois prendre un traitement pour se soigner », réaffirmant sa volonté d’agir pour protéger l’industrie américaine, quitte à provoquer une onde de choc sur l’économie mondiale.Dans ce climat de forte incertitude et de volatilité extrême, les marchés, y compris à Casablanca, restent en attente de signaux clairs sur l’évolution de la politique commerciale américaine. La prudence des investisseurs devrait donc rester de mise dans les prochains jours.
