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Le crédit bancaire a atteint près de 1.079 milliards de DH à fin novembre 2023, selon les dernières statistiques monétaires de Bank Al-Maghrib (BAM). Cet encours a augmenté de 5,3% sur un an, contre une hausse de 7,5% en 2022.
Ce ralentissement s’explique par la décélération du crédit au secteur non financier qui a progressé de 2,8% à fin novembre 2023 (à 923,62 milliards de DH), au lieu de 7,9% en 2022. Cette évolution reste en phase avec les prévisions de Bank Al-Maghrib. «Tenant compte des perspectives de l’activité économique et des anticipations du système bancaire, le crédit au secteur non financier devrait connaître une sensible décélération avec un rythme revenant de 7,9% en 2022 à 2,6% en 2023», avait souligné la Banque centrale, en décembre dernier, à l’issue de la dernière réunion trimestrielle de son Conseil au titre de l’année 2023.
La décélération du crédit bancaire au secteur non financier, enregistrée durant les onze premiers mois de 2023, s’explique essentiellement par le fort ralentissement des prêts au secteur privé à + 0,8%, contre +7,2% en 2022. Cette évolution a été impactée par une diminution de 0,1% des concours aux entreprises privées, contre une croissance de 10,4% en 2022. Par objet économique, l’évolution du concours bancaire aux entreprises privées recouvre une chute de 9,4% des facilités de trésorerie, corrigée en partie par une hausse de 5,4% des crédits à l’équipement. Concernant les ménages, les prêts ont augmenté de 1,8% à fin novembre 2023, en ralentissement par rapport à la moyenne de +3,6% enregistrée en 2022.
Pour ce qui est du secteur public, les crédits poursuivent leur hausse à deux chiffres, cette fois de 22,4%, tirée essentiellement par les concours aux sociétés non financières publiques (+31%), devant ceux accordés aux Administrations locales (+3,5%).
S’agissant des créances en souffrance, leur taux de croissance annuelle se situe à 5,4% en novembre 2023 et leur ratio au crédit à 8,8%. À noter que Bank Al-Maghrib table sur une accélération du crédit au secteur non financier de 2,6% en 2023 à 4,6% en 2024 et à 4,7% en 2025.
Ce ralentissement s’explique par la décélération du crédit au secteur non financier qui a progressé de 2,8% à fin novembre 2023 (à 923,62 milliards de DH), au lieu de 7,9% en 2022. Cette évolution reste en phase avec les prévisions de Bank Al-Maghrib. «Tenant compte des perspectives de l’activité économique et des anticipations du système bancaire, le crédit au secteur non financier devrait connaître une sensible décélération avec un rythme revenant de 7,9% en 2022 à 2,6% en 2023», avait souligné la Banque centrale, en décembre dernier, à l’issue de la dernière réunion trimestrielle de son Conseil au titre de l’année 2023.
La décélération du crédit bancaire au secteur non financier, enregistrée durant les onze premiers mois de 2023, s’explique essentiellement par le fort ralentissement des prêts au secteur privé à + 0,8%, contre +7,2% en 2022. Cette évolution a été impactée par une diminution de 0,1% des concours aux entreprises privées, contre une croissance de 10,4% en 2022. Par objet économique, l’évolution du concours bancaire aux entreprises privées recouvre une chute de 9,4% des facilités de trésorerie, corrigée en partie par une hausse de 5,4% des crédits à l’équipement. Concernant les ménages, les prêts ont augmenté de 1,8% à fin novembre 2023, en ralentissement par rapport à la moyenne de +3,6% enregistrée en 2022.
Pour ce qui est du secteur public, les crédits poursuivent leur hausse à deux chiffres, cette fois de 22,4%, tirée essentiellement par les concours aux sociétés non financières publiques (+31%), devant ceux accordés aux Administrations locales (+3,5%).
S’agissant des créances en souffrance, leur taux de croissance annuelle se situe à 5,4% en novembre 2023 et leur ratio au crédit à 8,8%. À noter que Bank Al-Maghrib table sur une accélération du crédit au secteur non financier de 2,6% en 2023 à 4,6% en 2024 et à 4,7% en 2025.
