Opération stratégique chez le groupe Managem. Le géant marocain de l’industrie minière a décroché le visa de l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) pour l’émission d’actions ordinaires à travers une augmentation de capital par apport en numéraire et/ou par compensation des créances liquides et exigibles. L’opération porte sur plus de 1,87 million d’actions pour un prix de souscription de 1.600 dirhams l’action. La valeur nominale de l’action est fixée à 100 dirhams. Quant au prix d’émission, il est de 1.500 dirhams. En tout, l’émission vise un montant global de 2,99 milliards de dirhams. La période de souscription démarrera le 14 mars et sera clôturée le 2 avril prochain. Attijari Finances Corp est l’organisme et coordinateur global de l’opération.
Les fonds à collecter seront mobilisés dans le financement du plan stratégique de la société sur les prochaines années. Ce dernier prévoit en effet des investissements pour le développement et la construction de nouveaux projets miniers. Rappelons que le conseil d’administration du groupe avait, lors de sa réunion en date du 12 juillet 2023, jugé nécessaire de rationaliser la structure financière de la société en renforçant ses fonds propres et en augmentant en conséquence ses possibilités de mobilisation d’autres moyens de financement. Une précision importante : l’opération, étant une augmentation de capital, n’aura aucun impact sur l’endettement du groupe minier. La stratégie de développement de la filiale du Groupe Al Mada s’articule autour de 2 axes : les métaux précieux et les métaux de la transition énergétique. Le Groupe affirme avoir réalisé des avancées majeures sur ces deux segments et ambitionne de donner un nouvel élan à son développement à travers la poursuite de la construction du projet cuprifère de Tizert, devant permettre une hausse significative de la production du cuivre au Maroc à horizon 2025. Il s’agit également de réussir la construction du projet aurifère Boto au Sénégal et celui de recyclage des batteries en fin de vie, en plus du lancement du projet de sulfates de cobalt dans le cadre du partenariat signé avec Renault. Ainsi, pour l’exercice en cours, l’opérateur minier prévoit la mobilisation d’un investissement de 7,32 milliards de dirhams pour enclencher l’acquisition des nouveaux actifs miniers aurifères (Boto Exploitation et exploration, Karita en Guinée), ainsi que l’avancement dans les projets de transition énergétiques, notamment celui de Sulfate de cobalt concrétisé avec le groupe Renault.
L’année 2025 devrait connaître la finalisation de l’ensemble de ces projets à savoir la construction du projet Tizert et celui de la construction du projet Boto. Le tout assorti de la mise sur rails du projet Sulfate de cobalt et le lancement de nouveaux projets de la transition énergétique. Actuellement, le planning des projets en cours de développement au Maroc et à l’étranger porte sur plusieurs actifs miniers. Concrètement, il s’agit de l’exploration aurifère Greenfield dans cinq pays en Afrique : Sénégal, Guinée, Burkina Faso, Mali et Côte d’Ivoire. Ces projets sont en phase d’exploration préliminaire. D’autres projets sont à des stades d’exploration avancés. Ces derniers consistent également en des actifs aurifères notamment l’exploration au niveau des permis en Guinée et au Sénégal afin d’étendre les ressources et les réserves. Rappelons que le projet de Tizert revêt une importance stratégique pour l’industriel minier puisqu’il lui permettra de redimensionner son activité Cuivre. En 2018, un Trade-Off avait été ainsi réalisé par une ingénierie internationale afin de définir la méthode d’exploitation optimale de cet actif.
Ensuite, Managem entend poursuivre sa croissance organique et externe, dans les métiers où la société dispose d’un réel avantage compétitif, notamment dans la production de l’or en Afrique subsaharienne, du cuivre, de l’argent et du cobalt au Maroc. Quant au troisième axe, il porte sur l’élargissement du portefeuille de produits, notamment vers des substances à haute valeur ajoutée, en se développant à la fois dans la production primaire et le recyclage des batteries électriques.
À cet effet, Managem poursuit son plan ambitieux de croissance en vue d’atteindre des tailles critiques par métal. Ce plan est construit à partir d’un portefeuille de projets miniers en phase de développement ainsi que des opportunités d’acquisitions et/ou joint-venture permettant d’accélérer et consolider le plan de croissance. Dans l’or, après un démarrage réussi de la production de ce métal précieux en Guinée dans le cadre du Projet TRI-K en juin 2021, l’objectif de Managem est d’atteindre une production à moyen et long termes de 4 tonnes d’or. De même, le groupe minier entend développer de nouveaux projets de grande taille au Soudan dans le cadre de partenariat avec Wanbao Mining. Ce partenariat permettra d’atteindre une production de 4 à 6 tonnes d’or d’ici la fin de l’année en cours. Sur le cuivre, l’opérateur projette de consolider le portefeuille de production de ce métal au Maroc et saturer les capacités de productions existantes. Le projet cuprifère de Tizert doit être lancé et le programme d’optimisation des charges d’exploitation doit être poursuivi en vue de réduire davantage les cash-cost. Dans le cobalt, le groupe planche sur la pérennisation de l’actif de Bou-Azzer, en poursuivant le programme d’exploration. Aussi, le programme de prospection et de valorisation des matières secondaires cobaltifères va également être poursuivi pour la saturation des installations.
Enfin, Managem entend poursuivre le programme d’optimisation des charges d’exploitation en vue de réduire davantage le cash-cost. Sur l’argent, l’objectif du groupe est d’atteindre le régime de croisière de la production provenant de la carrière, poursuivre le programme d’exploration afin de pérenniser l’actif et consolider les performances de SMI dans un contexte de baisse des teneurs.
Selon l’opérateur minier, la chaîne de valeur des batteries pour les autos et le transport comprend les étapes nécessaires à la transformation industrielle et l’électrification des secteurs de l’automobile et des transports. Elle illustre la démarche «des mines à la mobilité» pour le développement d’un écosystème durable de la fabrication de batteries pour les véhicules électriques (VE) et les transports. Pour fabriquer les batteries au lithium-ion qui alimentent les véhicules électriques, Managem juge nécessaire l’extraction des matières premières essentielles. Il s’agit du lithium, du cobalt, du nickel, du graphite et du manganèse. Les matières premières sont transformées en minéraux concentrés de qualité ou en produits intermédiaires, appelés précurseurs. Les précurseurs sont essentiels à la fabrication des cathodes et des anodes, des éléments actifs nécessaires à la production de batteries pour les VE et le transport. Les cathodes, les anodes, les électrolytes, les pellicules de cuivre et les séparateurs sont assemblés en éléments de pile individuels. Ces éléments sont ensuite rassemblés en modules pour constituer les batteries au lithium-ion. Les modules et les autres pièces sont livrés à des fournisseurs et à des fabricants qui assemblent les batteries au lithium-ion et les véhicules électriques. Lorsque les batteries au lithium-ion arrivent en fin de vie utile, les matériaux et les métaux qu’elles contiennent sont récupérés et traités pour être recyclés et réutilisés. Ce qui a la vertu de garantir la durabilité et le respect environnemental de la chaîne de valeur.
Les fonds à collecter seront mobilisés dans le financement du plan stratégique de la société sur les prochaines années. Ce dernier prévoit en effet des investissements pour le développement et la construction de nouveaux projets miniers. Rappelons que le conseil d’administration du groupe avait, lors de sa réunion en date du 12 juillet 2023, jugé nécessaire de rationaliser la structure financière de la société en renforçant ses fonds propres et en augmentant en conséquence ses possibilités de mobilisation d’autres moyens de financement. Une précision importante : l’opération, étant une augmentation de capital, n’aura aucun impact sur l’endettement du groupe minier. La stratégie de développement de la filiale du Groupe Al Mada s’articule autour de 2 axes : les métaux précieux et les métaux de la transition énergétique. Le Groupe affirme avoir réalisé des avancées majeures sur ces deux segments et ambitionne de donner un nouvel élan à son développement à travers la poursuite de la construction du projet cuprifère de Tizert, devant permettre une hausse significative de la production du cuivre au Maroc à horizon 2025. Il s’agit également de réussir la construction du projet aurifère Boto au Sénégal et celui de recyclage des batteries en fin de vie, en plus du lancement du projet de sulfates de cobalt dans le cadre du partenariat signé avec Renault. Ainsi, pour l’exercice en cours, l’opérateur minier prévoit la mobilisation d’un investissement de 7,32 milliards de dirhams pour enclencher l’acquisition des nouveaux actifs miniers aurifères (Boto Exploitation et exploration, Karita en Guinée), ainsi que l’avancement dans les projets de transition énergétiques, notamment celui de Sulfate de cobalt concrétisé avec le groupe Renault.
L’année 2025 devrait connaître la finalisation de l’ensemble de ces projets à savoir la construction du projet Tizert et celui de la construction du projet Boto. Le tout assorti de la mise sur rails du projet Sulfate de cobalt et le lancement de nouveaux projets de la transition énergétique. Actuellement, le planning des projets en cours de développement au Maroc et à l’étranger porte sur plusieurs actifs miniers. Concrètement, il s’agit de l’exploration aurifère Greenfield dans cinq pays en Afrique : Sénégal, Guinée, Burkina Faso, Mali et Côte d’Ivoire. Ces projets sont en phase d’exploration préliminaire. D’autres projets sont à des stades d’exploration avancés. Ces derniers consistent également en des actifs aurifères notamment l’exploration au niveau des permis en Guinée et au Sénégal afin d’étendre les ressources et les réserves. Rappelons que le projet de Tizert revêt une importance stratégique pour l’industriel minier puisqu’il lui permettra de redimensionner son activité Cuivre. En 2018, un Trade-Off avait été ainsi réalisé par une ingénierie internationale afin de définir la méthode d’exploitation optimale de cet actif.
Devenir leader diversifié en Afrique
Dans sa feuille de route pour 2024-2025, Managem ambitionne de devenir un leader régional diversifié avec une croissance «rentable» et «durable», et ce, en développant les bons actifs dans les bonnes commodités ciblées par le groupe. Afin d’atteindre cet objectif, la filiale du Groupe Al Mada réalise son développement à l’international à un rythme jugé «soutenu» en nouant des partenariats stratégiques avec des termes pouvant varier d’un projet à un autre. Par exemple, la stratégie pour l’activité Or en Afrique subsaharienne s’appuie sur le renforcement des acquis du groupe et l’évaluation des potentialités aurifères des pays africains. L’objectif étant de positionner le groupe minier parmi les plus importants producteurs d’or de taille intermédiaire sur le continent en atteignant une taille de production d’à peu près de 200.000 oz/an. L’industriel minier affirme avoir d’ores et déjà concrétisé une acquisition intéressante en Guinée-Conakry, avec le développement du Projet TRI-K. De même, l’exercice 2023 a connu la concrétisation d’un nouveau jalon de cette stratégie à travers l’acquisition d’Iamgold et de ses actifs aurifères au Sénégal avec des actifs en exploration et un actif en cours de construction et en Guinée pour un périmètre aurifère large en phase d’exploration. Par ailleurs, la stratégie aurifère du groupe se dessine également à travers les projets au Soudan, dont les études techniques sont en cours de réalisation. Enfin, des recherches de cibles pour des projets avancés se poursuivent intensément afin d’accélérer la croissance du groupe.Les ambitions d’un groupe aux belles perspectives de croissance
La stratégie mise en œuvre par Managem traduit sa volonté de développement à travers trois axes. Il s’agit d’abord de l’amélioration pérenne de la rentabilité des exploitations existantes, à travers l’augmentation de l’utilisation des nouvelles technologies et le recours à l’innovation et la Recherche & Développement (R&D). Objectif, améliorer la performance opérationnelle de l’entreprise. De même, l’industriel minier, à travers un programme d’excellence opérationnelle mis sur les rails fin 2019, entend opérer une transformation à grande échelle, profondément ancrée dans l’organisation. Ce processus commence déjà à livrer ses fruits puisqu’il a déjà permis au groupe de générer un portefeuille d’initiatives avec des gains d’environ 350 millions de dirhams.Ensuite, Managem entend poursuivre sa croissance organique et externe, dans les métiers où la société dispose d’un réel avantage compétitif, notamment dans la production de l’or en Afrique subsaharienne, du cuivre, de l’argent et du cobalt au Maroc. Quant au troisième axe, il porte sur l’élargissement du portefeuille de produits, notamment vers des substances à haute valeur ajoutée, en se développant à la fois dans la production primaire et le recyclage des batteries électriques.
À cet effet, Managem poursuit son plan ambitieux de croissance en vue d’atteindre des tailles critiques par métal. Ce plan est construit à partir d’un portefeuille de projets miniers en phase de développement ainsi que des opportunités d’acquisitions et/ou joint-venture permettant d’accélérer et consolider le plan de croissance. Dans l’or, après un démarrage réussi de la production de ce métal précieux en Guinée dans le cadre du Projet TRI-K en juin 2021, l’objectif de Managem est d’atteindre une production à moyen et long termes de 4 tonnes d’or. De même, le groupe minier entend développer de nouveaux projets de grande taille au Soudan dans le cadre de partenariat avec Wanbao Mining. Ce partenariat permettra d’atteindre une production de 4 à 6 tonnes d’or d’ici la fin de l’année en cours. Sur le cuivre, l’opérateur projette de consolider le portefeuille de production de ce métal au Maroc et saturer les capacités de productions existantes. Le projet cuprifère de Tizert doit être lancé et le programme d’optimisation des charges d’exploitation doit être poursuivi en vue de réduire davantage les cash-cost. Dans le cobalt, le groupe planche sur la pérennisation de l’actif de Bou-Azzer, en poursuivant le programme d’exploration. Aussi, le programme de prospection et de valorisation des matières secondaires cobaltifères va également être poursuivi pour la saturation des installations.
Enfin, Managem entend poursuivre le programme d’optimisation des charges d’exploitation en vue de réduire davantage le cash-cost. Sur l’argent, l’objectif du groupe est d’atteindre le régime de croisière de la production provenant de la carrière, poursuivre le programme d’exploration afin de pérenniser l’actif et consolider les performances de SMI dans un contexte de baisse des teneurs.
La mobilité électrique, une mine d’opportunités pour Managem
Dans l’activité Sulfate de cobalt, le projet de Managem consiste à produire ce composant à partir des réserves en cobalt de la mine de Bou-Azzer, le sulfate de cobalt étant un intrant essentiel dans la fabrication des batteries destinées à la mobilité électrique. Pour mettre à profit les opportunités qui s’offrent au Groupe dans le développement de la mobilité électrique, Managem projette de construire en partenariat avec Glencore, une usine de production de Cobalt à partir de matériaux de batteries recyclées au sein des unités hydro-métallurgiques de la Compagnie de Tifnout Tighanimine (CTT) de Managem à Guemassa, dans la région de Marrakech.Selon l’opérateur minier, la chaîne de valeur des batteries pour les autos et le transport comprend les étapes nécessaires à la transformation industrielle et l’électrification des secteurs de l’automobile et des transports. Elle illustre la démarche «des mines à la mobilité» pour le développement d’un écosystème durable de la fabrication de batteries pour les véhicules électriques (VE) et les transports. Pour fabriquer les batteries au lithium-ion qui alimentent les véhicules électriques, Managem juge nécessaire l’extraction des matières premières essentielles. Il s’agit du lithium, du cobalt, du nickel, du graphite et du manganèse. Les matières premières sont transformées en minéraux concentrés de qualité ou en produits intermédiaires, appelés précurseurs. Les précurseurs sont essentiels à la fabrication des cathodes et des anodes, des éléments actifs nécessaires à la production de batteries pour les VE et le transport. Les cathodes, les anodes, les électrolytes, les pellicules de cuivre et les séparateurs sont assemblés en éléments de pile individuels. Ces éléments sont ensuite rassemblés en modules pour constituer les batteries au lithium-ion. Les modules et les autres pièces sont livrés à des fournisseurs et à des fabricants qui assemblent les batteries au lithium-ion et les véhicules électriques. Lorsque les batteries au lithium-ion arrivent en fin de vie utile, les matériaux et les métaux qu’elles contiennent sont récupérés et traités pour être recyclés et réutilisés. Ce qui a la vertu de garantir la durabilité et le respect environnemental de la chaîne de valeur.
