Aucune pénurie du lait et ses dérivés n’est à craindre pendant le mois sacré du Ramadan. De même, aucune hausse des prix n’est prévue. L’affirmation est de Rachid El Khattate, président de la Fédération interprofessionnelle de la filière laitière (Maroc Lait). Dans une déclaration exclusive accordée au journal «Le Matin», le patron de Maroc Lait rassure quant à l’approvisionnement normal du marché en or blanc pendant le mois sacré. «Nous avons fait le point, début janvier dernier, avec le ministre de l’Agriculture et où nous avons présenté l’état d’approvisionnement du marché pendant le mois sacré. Aussi, au sein de l’interprofession, nous avons fait le même exercice avec tous les membres opérateurs afin d’analyser l’évolution de l’offre et de la demande pendant de ce mois qui connaît un pic de la consommation du lait. Comme vous le savez, les préparatifs pour assurer un approvisionnement normal du marché se fait des mois à l’avance», explique El Khattat.
Concrètement, selon les estimations établies avec l’ensemble de l’écosystème laitier, la demande en or blanc pour ce mois sacré devrait monter de près de 4%, tandis que l’offre devrait grimper de 5%. «L’offre est donc supérieure à la demande», insiste le président de Maroc Lait. De même, poursuit-il, des dispositions sont prises en coordination avec le département de l’Agriculture afin de recourir à l’importation de la poudre de lait qui sera essentiellement utilisée dans la fabrication des dérivés laitiers et permettra de garder le maximum des volumes de lait frais produit localement pour faire le lait pasteurisé et UHT.
À l’instar d’autres filières agricoles, le secteur laitier au Maroc fait aujourd’hui les frais de l’aggravation du stress hydrique. «C’est un phénomène global qui affecte le Maroc de manière importante. Son impact est visible sur toutes les filières agricoles, sans exception. Pour notre filière, nous prévoyons prochainement une réunion avec le ministre de l’Agriculture afin d’aborder justement la problématique de la raréfaction des ressources hydrique et son impact sur notre secteur», révèle le président de Maroc Lait qui précise que la pénurie de l’or bleu est devenue une problématique structurelle et que l’écosystème agricole est appelé à s’y adapter en développant des solutions innovantes.
Pour amortir l’onde de choc de la raréfaction des ressources hydriques sur la filière laitière, Maroc Lait affirme avoir pris un certain nombre de mesures. Il s’agit notamment du développement de cultures résilientes à la sécheresse et la mise en place de moyens devant permettre de maximiser la productivité des vaches laitières. D’autres initiatives ont été également prises dans ce sens, à en croire M. El Khattate, qu’il faudra structurer et consolider pour faire face à la problématique du stress hydrique et maintenir le niveau de performances de la filière. La succession des années de sécheresse impacte lourdement le cheptel dédié à la production laitière. M. El Khattate rappelle d’ailleurs que la baisse la plus importante du cheptel a été constatée en 2022, soit -11% par rapport à 2021 et environ -20% par rapport à 2019 (année avant les crises). Mais l’année 2023 a été marquée par la reconstitution du cheptel lorsque l’interprofession et le ministère de tutelle avaient convenu d’instaurer l’abrogation de la TVA pour l’importation des génisses laitières. De même, un programme de soutien à l’achat des vaches laitières allant jusqu’à 6.000 dirhams par vache a été mis sur les rails. Pour le président de l’interprofession de la filière laitière, «le véritable défi aujourd’hui, ce n’est pas d’avoir un nombre élevé de vaches laitières, mais plutôt optimiser la productivité, en sensibilisant les éleveurs aux meilleures techniques d’élevage. C’est d’ailleurs l’une des composantes clés du contrat-programme de développement de la filière que nous avons signé lors de la dernière édition du SIAM».
Concrètement, selon les estimations établies avec l’ensemble de l’écosystème laitier, la demande en or blanc pour ce mois sacré devrait monter de près de 4%, tandis que l’offre devrait grimper de 5%. «L’offre est donc supérieure à la demande», insiste le président de Maroc Lait. De même, poursuit-il, des dispositions sont prises en coordination avec le département de l’Agriculture afin de recourir à l’importation de la poudre de lait qui sera essentiellement utilisée dans la fabrication des dérivés laitiers et permettra de garder le maximum des volumes de lait frais produit localement pour faire le lait pasteurisé et UHT.
À l’instar d’autres filières agricoles, le secteur laitier au Maroc fait aujourd’hui les frais de l’aggravation du stress hydrique. «C’est un phénomène global qui affecte le Maroc de manière importante. Son impact est visible sur toutes les filières agricoles, sans exception. Pour notre filière, nous prévoyons prochainement une réunion avec le ministre de l’Agriculture afin d’aborder justement la problématique de la raréfaction des ressources hydrique et son impact sur notre secteur», révèle le président de Maroc Lait qui précise que la pénurie de l’or bleu est devenue une problématique structurelle et que l’écosystème agricole est appelé à s’y adapter en développant des solutions innovantes.
Pour amortir l’onde de choc de la raréfaction des ressources hydriques sur la filière laitière, Maroc Lait affirme avoir pris un certain nombre de mesures. Il s’agit notamment du développement de cultures résilientes à la sécheresse et la mise en place de moyens devant permettre de maximiser la productivité des vaches laitières. D’autres initiatives ont été également prises dans ce sens, à en croire M. El Khattate, qu’il faudra structurer et consolider pour faire face à la problématique du stress hydrique et maintenir le niveau de performances de la filière. La succession des années de sécheresse impacte lourdement le cheptel dédié à la production laitière. M. El Khattate rappelle d’ailleurs que la baisse la plus importante du cheptel a été constatée en 2022, soit -11% par rapport à 2021 et environ -20% par rapport à 2019 (année avant les crises). Mais l’année 2023 a été marquée par la reconstitution du cheptel lorsque l’interprofession et le ministère de tutelle avaient convenu d’instaurer l’abrogation de la TVA pour l’importation des génisses laitières. De même, un programme de soutien à l’achat des vaches laitières allant jusqu’à 6.000 dirhams par vache a été mis sur les rails. Pour le président de l’interprofession de la filière laitière, «le véritable défi aujourd’hui, ce n’est pas d’avoir un nombre élevé de vaches laitières, mais plutôt optimiser la productivité, en sensibilisant les éleveurs aux meilleures techniques d’élevage. C’est d’ailleurs l’une des composantes clés du contrat-programme de développement de la filière que nous avons signé lors de la dernière édition du SIAM».