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Le FMI salue le succès des réformes au Maroc et son nouveau modèle de développement

A l’occasion du lancement des perspectives économiques régionales  Moyen-Orient et Afrique du Nord, le Fonds Monétaire International a salué aujourd’hui les succès des différents programmes de réformes au Maroc et de son Nouveau Modèle de développement. Cette nouvelle vision permettra notamment de stimuler l’investissement du secteur privé, augmenter l’accumulation de capital humain, accroître la participation des femmes à la vie économique, améliorer le système de protection sociale et renforcer la gouvernance des institutions publiques

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Le Fonds Monétaire International a salué les succès des différents programmes de réformes au Maroc ainsi que le Nouveau Modèle de développement du royaume. Des réformes structurelles porteuses de transformations, selon l’Institution qui livre cette analyse à l’occasion du lancement des perspectives économiques régionales : Le Moyen-Orient, l'Afrique du Nord et d’Asie centrale. Selon les experts du FMI, au lendemain de la pandémie, le Maroc a lancé un nouveau train de réformes structurelles pour remédier au repli de la croissance observé depuis le milieu des années 2000, au poids toujours considérable de l’économie informelle, au taux élevé de chômage des jeunes et au faible taux d’activité des femmes.



« Le Nouveau Modèle de développement du pays poursuit plusieurs objectifs : stimuler l’investissement du secteur privé, augmenter l’accumulation de capital humain, accroître la participation des femmes à la vie économique, améliorer le système de protection sociale et renforcer la gouvernance des institutions publiques », indique le FMI à l’occasion de ses assemblées annuelles avec la Banque mondiale , organisée à Marrakech.

L’institution de Bretton Woods souligne par ailleurs que des réformes du système de santé sont actuellement menées en vue d’étendre la couverture de l’assurance maladie à l’ensemble des Marocains et de procéder à une refonte générale du régime. « La réforme du dispositif de protection sociale devrait permettre de mieux cibler les aides grâce à la réduction progressive des subventions existantes et à l’augmentation du nombre de bénéficiaires des transferts monétaires conditionnels à partir du nouveau registre social unique. », soutient le FMI.

Quant à la réforme du système d’enseignement, le FMI estime qu’elle devra réduire le taux de décrochage scolaire en primaire, améliorer l’acquisition de compétences des élèves de primaire et élargir l’accès aux activités extrascolaires.



Concernant le secteur privé, le Maroc a également entrepris une série de réformes destinées à soutenir son développement par le remaniement des entreprises publiques, l’introduction d’une nouvelle charte de l’investissement, et l’intensification de la concurrence. S’ajoute la création du Fonds Mohammed VI qui devra permettre de financer de grands projets d’infrastructure et d’apporter des fonds propres ou des quasi-fonds propres aux entreprises.

Selon toujours le FMI, le Maroc a réalisé d’autres réformes structurelles et stratégiques, dont la libéralisation des échanges et la modification du cadre de politique monétaire de façon à obtenir de meilleurs résultats sociaux et économiques.

Rappelons que le Fonds Monétaire International prévoit une croissance de 2,4% pour le Maroc en 2023, soit mieux que la moyenne de sa région, le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et l’Asie centrale, dont l’évolution du PIB doit atteindre à 2% cette année. Pour 2024, la croissance du Maroc doit s’accélérer à 3,6%.

A l’échelle de toute la région, le FMI estime qu’après une longue période marquée par des chocs successifs, la marge de manœuvre s’est réduite dans de nombreux pays du Moyen-Orient et d’Asie centrale, en particulier dans les pays émergents et les pays à revenu intermédiaire. Aux prises avec une dette publique et une inflation élevées, nombre de pays de la région doivent impérativement mener un assainissement budgétaire et une politique monétaire restrictive. Dans ce contexte, les réformes structurelles offrent un moyen non seulement de rehausser la croissance potentielle, mais aussi de générer des gains de croissance à court terme.

Les réformes de la gouvernance, notamment celles destinées à renforcer l’État de droit et l’efficacité des pouvoirs publics, sont particulièrement importantes et peuvent également faire augmenter la production lorsque la croissance est faible ou que la marge d’action est relativement limitée. Améliorer la capacité des pouvoirs publics à appliquer des politiques et des réglementations propices au développement du secteur privé aide également à stimuler l’investissement et la productivité, et partant, la croissance.

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