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Le Maroc conserve son statut indemne de grippe aviaire hautement pathogène

L’ONSSA affirme que le Maroc conserve toujours son statut "indemne de la grippe aviaire hautement pathogène". Toutefois, il appelle les autorités sanitaires compétentes à maintenir les mesures de précaution nécessaires.

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L'Office National de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires (ONSSA) indique que « depuis le début de l'année 2021, et afin d'éviter l'entrée de la grippe aviaire au Maroc, les mesures de précaution ont été renforcées contre ce virus, notamment après l'annonce par l'Organisation Mondiale de la Santé Animale (OMSA) de l'émergence de plusieurs cas de grippe aviaire, extrêmement virulente dans de nombreux pays ».

>> Lire aussi : Grippe aviaire : Le risque n'est pas immédiat mais potentiel pour le Maroc

Concernant les mesures préventives prises pour éviter l'introduction de cette maladie dans le Royaume, l'office précise qu’elle a renforcé la surveillance sanitaire des volailles au niveau national, en prenant un ensemble de mesures de précaution, et ce en coopération avec d'autres services, notamment la Gendarmerie Royale, l’Agence nationale des eaux et forêts, et les autorités locales.

Parmi ces mesures figure le renforcement de la surveillance aux postes frontières, souligne la même source expliquant que l'importation de volaille vivante n'est autorisée qu'en provenance de pays ou de régions indemnes de ce virus, conformément aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé animale, avec laquelle l'Office a conclu des accords sanitaires à ce sujet.

Tous les moyens de transport de volailles sont également soumis à un processus de désinfection aux postes frontières, ajoute l’Office.

L'ONSSA indique, par ailleurs, que la surveillance du virus est assurée par le prélèvement d'échantillons sur les oiseaux migrateurs dans les zones humides du Royaume et leur diagnostic dans les laboratoires d'analyses affiliés à l’ONSSA. Quant à la surveillance sanitaire des volailles, elle est renforcée au niveau de l'élevage dans les zones humides par les services vétérinaires affiliés à l'office et en étroite collaboration avec les vétérinaires privés agréés et les services des eaux et forêts.
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