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Le Maroc progresse dans le radar des investisseurs miniers. D’après le dernier rapport du Fraser Institute, publié fin juillet, le pays se classe 18ᵉ sur 82 juridictions évaluées pour leur attractivité en matière d’investissement dans les mines. Il gagne ainsi neuf places par rapport à 2023. Ce classement, établi chaque année par ce think tank canadien, prend en compte à la fois la richesse du sous-sol et la perception qu’ont les entreprises du climat politique et réglementaire.
Ce qui séduit en premier lieu, c’est le potentiel minéral du Maroc. Phosphate, cobalt, plomb, zinc... les sous-sols marocains intéressent de plus en plus les acteurs de la transition énergétique. À ce niveau, le Royaume devance des pays comme la Norvège, l’Argentine ou encore la Zambie.
Mais ce n’est pas uniquement une question de géologie. Le rapport mesure aussi la perception des politiques publiques. Sur ce point, les entreprises interrogées apprécient la relative stabilité du cadre légal et l’ouverture à l’investissement étranger. En revanche, des freins sont régulièrement mentionnés : procédures longues, manque de visibilité administrative, ou encore infrastructures insuffisantes dans certaines régions minières.
Sur le continent africain, le Maroc figure parmi les mieux classés. Seuls le Botswana (20ᵉ) et la Zambie (28ᵉ) apparaissent à un niveau comparable. D’autres grandes juridictions minières comme la République Démocratique du Congo (58ᵉ), le Ghana (46ᵉ) ou encore l’Afrique du Sud (68ᵉ) sont loin derrière.
À l’échelle mondiale, le trio de tête est composé de la Finlande, du Nevada (États-Unis) et de l’Alaska. Ces juridictions allient une géologie riche à des politiques très bien notées. Le Maroc n’en est pas là, mais sa présence dans le top 20 montre qu’il progresse dans les radars internationaux. Pour aller plus loin, il devra améliorer encore ses conditions d’accueil, faciliter les démarches administratives et investir dans les zones minières pour en faire des territoires attractifs sur le long terme.
Ce qui séduit en premier lieu, c’est le potentiel minéral du Maroc. Phosphate, cobalt, plomb, zinc... les sous-sols marocains intéressent de plus en plus les acteurs de la transition énergétique. À ce niveau, le Royaume devance des pays comme la Norvège, l’Argentine ou encore la Zambie.
Mais ce n’est pas uniquement une question de géologie. Le rapport mesure aussi la perception des politiques publiques. Sur ce point, les entreprises interrogées apprécient la relative stabilité du cadre légal et l’ouverture à l’investissement étranger. En revanche, des freins sont régulièrement mentionnés : procédures longues, manque de visibilité administrative, ou encore infrastructures insuffisantes dans certaines régions minières.
Sur le continent africain, le Maroc figure parmi les mieux classés. Seuls le Botswana (20ᵉ) et la Zambie (28ᵉ) apparaissent à un niveau comparable. D’autres grandes juridictions minières comme la République Démocratique du Congo (58ᵉ), le Ghana (46ᵉ) ou encore l’Afrique du Sud (68ᵉ) sont loin derrière.
À l’échelle mondiale, le trio de tête est composé de la Finlande, du Nevada (États-Unis) et de l’Alaska. Ces juridictions allient une géologie riche à des politiques très bien notées. Le Maroc n’en est pas là, mais sa présence dans le top 20 montre qu’il progresse dans les radars internationaux. Pour aller plus loin, il devra améliorer encore ses conditions d’accueil, faciliter les démarches administratives et investir dans les zones minières pour en faire des territoires attractifs sur le long terme.
