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Le Maroc met le cap sur un déficit budgétaire de 3% en 2026, 2027 et 2028

Le gouvernement, dans le cadre de la programmation budgétaire triennale (PBT) 2026-2028, s'est fixé l'objectif de réduire le déficit budgétaire à 3% du produit intérieur brut (PIB) en 2026, 2027 et 2028, selon le rapport d'exécution budgétaire et de cadrage macroéconomique triennal relatif au projet de loi de Finances (PLF) de l'année prochaine.

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En tenant compte des enjeux majeurs liés à la gestion des finances publiques, l’atteinte des objectifs de préservation des équilibres budgétaires pour l’année 2026 requiert une approche rigoureuse de maîtrise et de rationalisation des dépenses publiques, indique ce rapport publié sur le site web du ministère de l'Economie et des finances.
Ainsi, les principales orientations pour la période 2026-2028 sont centrées sut la maîtrise des postes budgétaires, en veillant à ce que les propositions soient axées sur l’indispensable afin de garantir l’offre d’un service de qualité aux citoyens, tout en œuvrant à une gestion optimale des ressources humaines pour couvrir le déficit au niveau territorial, la rationalisation des dépenses de fonctionnement, à travers la gestion optimale de certaines dépenses, notamment celles liées à l’utilisation de l’eau et à la consommation de l’électricité, les dépenses liées aux télécommunications, les frais de transport et de déplacement à l’intérieur et à l’extérieur du Royaume, et des frais de réception, d’hôtellerie et d'organisation de cérémonies, conférences et séminaires ainsi que les dépenses liées aux études.



Il s’agit également de l’amélioration de l’efficacité de l’investissement en priorisant la programmation des projets qui s’inscrivent dans le cadre de conventions signées devant Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ainsi que ceux conclus avec les institutions internationales ou les pays donateurs, tout en veillant à l’accélération des projets en cours d’exécution.

Selon la même source, il convient également de veiller au renforcement des dispositions législatives et réglementaires relatives à l’expropriation pour utilité publique par la régularisation préalable de la situation juridique du foncier avant la programmation de tout nouveau projet, tout en cherchant à réduire au maximum les frais liés à l’acquisition des véhicules ainsi qu’à la construction et à l’aménagement des locaux administratifs. Et de souligner que ces orientations s’appliquent également aux Services de l’État gérés de manière autonome, aux Comptes spéciaux du Trésor et aux établissements publics.

La PBT permet une programmation sur un horizon triennal glissant, actualisée annuellement en vue de l'adapter à l'évolution de la conjoncture financière, économique et sociale du pays. Cet outil vise à inscrire la gestion des finances publiques dans une perspective pluriannuelle en vue de garantir la soutenabilité budgétaire, d'accroître la responsabilisation des gestionnaires grâce à une meilleure prévisibilité et d'améliorer la transparence dans la gestion publique.
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