Connexion
Réservé aux abonnés
Le gouvernement s’apprête à lancer une étude stratégique visant à élaborer un Schéma prospectif pour le développement des systèmes métropolitains au niveau national. Cette initiative, pilotée par le ministère de l’Aménagement du territoire national, s’inscrit dans un contexte de métropolisation croissante où l’urbanisation rapide redessine les structures territoriales et socio-économiques.
L’objectif est de créer un cadre de développement équilibré et inclusif pour les grandes aires urbaines marocaines, en renforçant leur compétitivité, leur attractivité et leur résilience face aux défis économiques et climatiques.
À travers cette étude, le gouvernement entend orienter la croissance des systèmes métropolitains de manière structurée, en tenant compte des spécificités de chaque territoire et en promouvant une meilleure synergie entre les différentes régions. Ce projet vise également à harmoniser les dynamiques urbaines avec les objectifs nationaux de développement durable, afin de prévenir les déséquilibres territoriaux et de garantir une meilleure qualité de vie pour les citoyens, tant dans les grandes métropoles que dans les zones moins urbanisées.
Le Maroc connaît une urbanisation accélérée, mais la métropolisation y demeure encore à un stade naissant, hormis pour Casablanca, qui s’affirme comme le principal pôle métropolitain du pays. Selon le ministère, le taux d’urbanisation du pays est passé de 55,1% en 2004 à plus de 60% en 2014, et devrait atteindre 72,2% en 2044. Ce phénomène reflète une concentration croissante de la population et des activités économiques dans les principales agglomérations, bien que, pour l’instant, la majorité des grandes villes marocaines n’atteignent pas encore le niveau de polarisation et de centralité économique caractéristique d’une véritable métropolisation. Casablanca, avec sa concentration d’emplois et d’infrastructures stratégiques, reste l’exception dans un paysage urbain où d’autres villes, comme Rabat, Marrakech ou Tanger, se développent, mais ne jouent pas encore un rôle métropolitain comparable.
«Cependant, cette concentration urbaine et économique, bien que partielle, annonce des dynamiques de métropolisation qui pourraient, à terme, renforcer les fonctions stratégiques et décisionnelles dans d’autres grandes villes marocaines. Ce processus attire non seulement des populations en quête d’opportunités, mais également des entreprises et des services à haute valeur ajoutée, créant des pôles d’attractivité et de centralité», explique le ministère. Ceci à l’occasion d’un appel d’offres visant la réalisation de cette étude. Pour la tutelle, cette métropolisation en cours doit être encadrée par des politiques publiques adaptées pour éviter d’aggraver les déséquilibres territoriaux. «En l’absence de mesures appropriées, les territoires non métropolitains risquent d’être marginalisés, ce qui pourrait freiner leur développement économique et réduire leur attractivité. Ainsi, il est crucial de concilier les dynamiques de croissance urbaine avec une répartition équilibrée des ressources, des infrastructures et des opportunités économiques sur l’ensemble du territoire national. Cette approche permettra de limiter les écarts de développement entre régions, garantissant une meilleure qualité de vie pour l’ensemble des habitants, y compris dans les zones moins urbanisées», est-il souligné. Dans ce contexte, l’étude vise à mettre en lumière des solutions innovantes permettant de mieux encadrer la construction des systèmes métropolitains au Maroc.
«Cette expertise, conformément aux Directives Royales, les référentiels nationaux et les engagements internationaux du Maroc, aspire à éclairer les décideurs sur les choix stratégiques à entreprendre pour positionner les métropoles marocaines dans une dynamique globale, en cohérence avec les standards internationaux en matière de résilience, d’attractivité, de synergie fonctionnelle et d’intégration territoriale», indique le ministère.
L’étude identifiera notamment les leviers pour consolider la métropolisation, favorisant une intégration optimale des métropoles marocaines dans l’économie mondiale. Elle renforcera leur capacité à attirer compétences et investissements, tout en jouant un rôle clé en tant que catalyseurs d’innovation et de croissance économique, et en consolidant les interdépendances fonctionnelles entre les diverses échelles territoriales.
En outre, les résolutions attendues de cette étude sont cruciales pour préparer le territoire national à accueillir la Coupe du monde 2030. Elles permettront de renforcer les infrastructures métropolitaines, d’optimiser la mobilité urbaine et interurbaine et de garantir des normes d’accueil conformes aux standards internationaux, tout en assurant un développement durable des territoires concernés.
Par ailleurs, cette expertise a pour objectif de structurer le corridor continental reliant Agadir, Marrakech, Béni Mellal et Fès, Meknès, et s’ouvrant sur la méditerranée en tant qu’axe structurant de l’armature urbaine hébergeant près de 10 millions d’habitants. Elle vise à canaliser les investissements pour renforcer son développement économique et social, tout en allégeant la pression sur l’axe littoral atlantique.
En s’appuyant sur une démarche collaborative et une charte métropolitaine inclusive, cette initiative gouvernementale cherche à instaurer une urbanisation durable et cohérente pour un Maroc résilient et prospère.
L’objectif est de créer un cadre de développement équilibré et inclusif pour les grandes aires urbaines marocaines, en renforçant leur compétitivité, leur attractivité et leur résilience face aux défis économiques et climatiques.
À travers cette étude, le gouvernement entend orienter la croissance des systèmes métropolitains de manière structurée, en tenant compte des spécificités de chaque territoire et en promouvant une meilleure synergie entre les différentes régions. Ce projet vise également à harmoniser les dynamiques urbaines avec les objectifs nationaux de développement durable, afin de prévenir les déséquilibres territoriaux et de garantir une meilleure qualité de vie pour les citoyens, tant dans les grandes métropoles que dans les zones moins urbanisées.
Le Maroc connaît une urbanisation accélérée, mais la métropolisation y demeure encore à un stade naissant, hormis pour Casablanca, qui s’affirme comme le principal pôle métropolitain du pays. Selon le ministère, le taux d’urbanisation du pays est passé de 55,1% en 2004 à plus de 60% en 2014, et devrait atteindre 72,2% en 2044. Ce phénomène reflète une concentration croissante de la population et des activités économiques dans les principales agglomérations, bien que, pour l’instant, la majorité des grandes villes marocaines n’atteignent pas encore le niveau de polarisation et de centralité économique caractéristique d’une véritable métropolisation. Casablanca, avec sa concentration d’emplois et d’infrastructures stratégiques, reste l’exception dans un paysage urbain où d’autres villes, comme Rabat, Marrakech ou Tanger, se développent, mais ne jouent pas encore un rôle métropolitain comparable.
«Cependant, cette concentration urbaine et économique, bien que partielle, annonce des dynamiques de métropolisation qui pourraient, à terme, renforcer les fonctions stratégiques et décisionnelles dans d’autres grandes villes marocaines. Ce processus attire non seulement des populations en quête d’opportunités, mais également des entreprises et des services à haute valeur ajoutée, créant des pôles d’attractivité et de centralité», explique le ministère. Ceci à l’occasion d’un appel d’offres visant la réalisation de cette étude. Pour la tutelle, cette métropolisation en cours doit être encadrée par des politiques publiques adaptées pour éviter d’aggraver les déséquilibres territoriaux. «En l’absence de mesures appropriées, les territoires non métropolitains risquent d’être marginalisés, ce qui pourrait freiner leur développement économique et réduire leur attractivité. Ainsi, il est crucial de concilier les dynamiques de croissance urbaine avec une répartition équilibrée des ressources, des infrastructures et des opportunités économiques sur l’ensemble du territoire national. Cette approche permettra de limiter les écarts de développement entre régions, garantissant une meilleure qualité de vie pour l’ensemble des habitants, y compris dans les zones moins urbanisées», est-il souligné. Dans ce contexte, l’étude vise à mettre en lumière des solutions innovantes permettant de mieux encadrer la construction des systèmes métropolitains au Maroc.
«Cette expertise, conformément aux Directives Royales, les référentiels nationaux et les engagements internationaux du Maroc, aspire à éclairer les décideurs sur les choix stratégiques à entreprendre pour positionner les métropoles marocaines dans une dynamique globale, en cohérence avec les standards internationaux en matière de résilience, d’attractivité, de synergie fonctionnelle et d’intégration territoriale», indique le ministère.
L’étude identifiera notamment les leviers pour consolider la métropolisation, favorisant une intégration optimale des métropoles marocaines dans l’économie mondiale. Elle renforcera leur capacité à attirer compétences et investissements, tout en jouant un rôle clé en tant que catalyseurs d’innovation et de croissance économique, et en consolidant les interdépendances fonctionnelles entre les diverses échelles territoriales.
En outre, les résolutions attendues de cette étude sont cruciales pour préparer le territoire national à accueillir la Coupe du monde 2030. Elles permettront de renforcer les infrastructures métropolitaines, d’optimiser la mobilité urbaine et interurbaine et de garantir des normes d’accueil conformes aux standards internationaux, tout en assurant un développement durable des territoires concernés.
Par ailleurs, cette expertise a pour objectif de structurer le corridor continental reliant Agadir, Marrakech, Béni Mellal et Fès, Meknès, et s’ouvrant sur la méditerranée en tant qu’axe structurant de l’armature urbaine hébergeant près de 10 millions d’habitants. Elle vise à canaliser les investissements pour renforcer son développement économique et social, tout en allégeant la pression sur l’axe littoral atlantique.
En s’appuyant sur une démarche collaborative et une charte métropolitaine inclusive, cette initiative gouvernementale cherche à instaurer une urbanisation durable et cohérente pour un Maroc résilient et prospère.
