Le Matin : Dans quelle mesure la stratégie ou la vision du ministère du Tourisme s’intègre-t-elle à la vision de la régionalisation avancée et aux stratégies de développement à l’horizon 2030 ?
Fatim-Zahra Ammor : La vision du ministère du Tourisme s’intègre parfaitement à la stratégie de régionalisation avancée et aux objectifs de développement à l’horizon 2030 du Maroc. Notre ambition est claire : positionner le Maroc parmi les 15 premières destinations touristiques mondiales, en accueillant 26 millions de visiteurs d’ici 2030.
Comme première étape vers cette vision, nous avons lancé notre feuille de route 2023-2026, où chaque région joue un rôle crucial. Dans chaque région, nous avons lancé des laboratoires d’impulsion qui rassemblent les acteurs locaux du tourisme pour identifier les besoins et les projets potentiels.
Nous avons ensemble décliné notre feuille de route nationale en contrats d’application régionaux. À ce jour, nous avons signé 8 contrats sur 12 avec les Wilayas et les Régions, en parfait alignement avec leurs plans de développement régionaux. Des commissions de suivi, présidées par les walis, assurent l’exécution efficace de ces plans.
Pour permettre à chaque région de profiter de ses potentialités touristiques, nous avons identifié 14 filières touristiques qui permettent de mettre en avant de nouvelles expériences dans les 12 régions. Pour stimuler l’investissement dans l’animation, notre programme «Go Siyaha» a été déployé à travers 50 événements régionaux de promotion et de recrutement, en partenariat avec les acteurs locaux. Aussi, nous investissons massivement dans la formation. Avec l’OFPPT, nous allons créer 12 centres Cap Excellence répartis sur tout le territoire.
Dans le cadre de cette vision, quels types de projets sont priorisés ?
Notre feuille de route priorise deux axes d’investissement majeurs : d’un côté, le produit touristique – hébergement et offre d’animation – et de l’autre, le capital humain.
Pour l’hébergement, nous avons un objectif ambitieux : 100.000 à 150.O00 lits supplémentaires d’ici 2030. C’est essentiel pour répondre à la demande croissante et préparer le Maroc aux grands événements mondiaux. En 2023, nous avons ouvert 135 nouvelles unités et nous collaborons activement avec des investisseurs pour accélérer cette croissance.
Nos objectifs sont à la fois quantitatifs, à travers l’augmentation de la capacité d’accueil, et qualitatifs via la modernisation du parc hôtelier existant. Notre programme «Cap Hospitality» va permettre la mise à niveau de 25.000 chambres d’hôtel grâce à des prêts de rénovation soutenus par l’État.
Concernant l’animation, nous prévoyons des projets-locomotives à travers le Maroc : parcs d’attractions, zones de montgolfières, centres d’exposition, et aussi plusieurs programmes pour stimuler le développement de TPME régionales dans l’animation et le divertissement pour améliorer l’expérience des visiteurs et augmenter les taux de retour.
Par ailleurs, je tiens à souligner que le tourisme durable est une priorité absolue pour nous. Nous sommes pleinement conscients des enjeux environnementaux et de leur importance cruciale pour l’avenir de notre secteur. C’est pourquoi nous investissons dans les infrastructures écologiques et les solutions d’efficacité énergétique, à travers le programme «Go Siyaha».
Enfin, concernant les ressources humaines, nous avons mis en place deux programmes clés : Le programme de formation en partenariat avec l’OFPPT et les professionnels du secteur, ainsi que le programme «Kafaa» pour la certification des acquis professionnels des acteurs du tourisme. Ces deux initiatives importantes nous permettront de disposer de talents hautement qualifiés et motivés, capables d’offrir des services d’excellence à nos visiteurs.
Justement, où en est le déploiement des structures régionales du tourisme, les «SDR Tourisme» ?
Le déploiement des Sociétés de développement régional Tourisme avance à bon rythme. Ce projet de création des SDR s’étend sur 11 régions, avec la région de Rabat-Salé-Kénitra qui dispose déjà d’une société en place pour mettre en œuvre les projets. À ce jour, trois SDR sont pleinement opérationnelles : la SDR Souss-Massa, la SDR Atlas Touristique de Béni Mellal-Khénifra, et la SDR Tanger-Tétouan-El Hoceïma, pour laquelle le processus de recrutement d’un directeur général est en cours.
De plus, une quatrième SDR, celle de Guelmim-Oued Noun, est déjà créé et en cours d’opérationnalisation. Pour les sept autres régions, les SDR sont actuellement en phase de création. Nous sommes déterminés à accélérer la mise en place de ces structures, qui devraient nous permettre de mieux cibler les investissements, d’adapter nos actions aux réalités de chaque territoire et de maximiser l’impact de nos initiatives.
Fatim-Zahra Ammor : La vision du ministère du Tourisme s’intègre parfaitement à la stratégie de régionalisation avancée et aux objectifs de développement à l’horizon 2030 du Maroc. Notre ambition est claire : positionner le Maroc parmi les 15 premières destinations touristiques mondiales, en accueillant 26 millions de visiteurs d’ici 2030.
Comme première étape vers cette vision, nous avons lancé notre feuille de route 2023-2026, où chaque région joue un rôle crucial. Dans chaque région, nous avons lancé des laboratoires d’impulsion qui rassemblent les acteurs locaux du tourisme pour identifier les besoins et les projets potentiels.
Nous avons ensemble décliné notre feuille de route nationale en contrats d’application régionaux. À ce jour, nous avons signé 8 contrats sur 12 avec les Wilayas et les Régions, en parfait alignement avec leurs plans de développement régionaux. Des commissions de suivi, présidées par les walis, assurent l’exécution efficace de ces plans.
Pour permettre à chaque région de profiter de ses potentialités touristiques, nous avons identifié 14 filières touristiques qui permettent de mettre en avant de nouvelles expériences dans les 12 régions. Pour stimuler l’investissement dans l’animation, notre programme «Go Siyaha» a été déployé à travers 50 événements régionaux de promotion et de recrutement, en partenariat avec les acteurs locaux. Aussi, nous investissons massivement dans la formation. Avec l’OFPPT, nous allons créer 12 centres Cap Excellence répartis sur tout le territoire.
Dans le cadre de cette vision, quels types de projets sont priorisés ?
Notre feuille de route priorise deux axes d’investissement majeurs : d’un côté, le produit touristique – hébergement et offre d’animation – et de l’autre, le capital humain.
Pour l’hébergement, nous avons un objectif ambitieux : 100.000 à 150.O00 lits supplémentaires d’ici 2030. C’est essentiel pour répondre à la demande croissante et préparer le Maroc aux grands événements mondiaux. En 2023, nous avons ouvert 135 nouvelles unités et nous collaborons activement avec des investisseurs pour accélérer cette croissance.
Nos objectifs sont à la fois quantitatifs, à travers l’augmentation de la capacité d’accueil, et qualitatifs via la modernisation du parc hôtelier existant. Notre programme «Cap Hospitality» va permettre la mise à niveau de 25.000 chambres d’hôtel grâce à des prêts de rénovation soutenus par l’État.
Concernant l’animation, nous prévoyons des projets-locomotives à travers le Maroc : parcs d’attractions, zones de montgolfières, centres d’exposition, et aussi plusieurs programmes pour stimuler le développement de TPME régionales dans l’animation et le divertissement pour améliorer l’expérience des visiteurs et augmenter les taux de retour.
Par ailleurs, je tiens à souligner que le tourisme durable est une priorité absolue pour nous. Nous sommes pleinement conscients des enjeux environnementaux et de leur importance cruciale pour l’avenir de notre secteur. C’est pourquoi nous investissons dans les infrastructures écologiques et les solutions d’efficacité énergétique, à travers le programme «Go Siyaha».
Enfin, concernant les ressources humaines, nous avons mis en place deux programmes clés : Le programme de formation en partenariat avec l’OFPPT et les professionnels du secteur, ainsi que le programme «Kafaa» pour la certification des acquis professionnels des acteurs du tourisme. Ces deux initiatives importantes nous permettront de disposer de talents hautement qualifiés et motivés, capables d’offrir des services d’excellence à nos visiteurs.
Justement, où en est le déploiement des structures régionales du tourisme, les «SDR Tourisme» ?
Le déploiement des Sociétés de développement régional Tourisme avance à bon rythme. Ce projet de création des SDR s’étend sur 11 régions, avec la région de Rabat-Salé-Kénitra qui dispose déjà d’une société en place pour mettre en œuvre les projets. À ce jour, trois SDR sont pleinement opérationnelles : la SDR Souss-Massa, la SDR Atlas Touristique de Béni Mellal-Khénifra, et la SDR Tanger-Tétouan-El Hoceïma, pour laquelle le processus de recrutement d’un directeur général est en cours.
De plus, une quatrième SDR, celle de Guelmim-Oued Noun, est déjà créé et en cours d’opérationnalisation. Pour les sept autres régions, les SDR sont actuellement en phase de création. Nous sommes déterminés à accélérer la mise en place de ces structures, qui devraient nous permettre de mieux cibler les investissements, d’adapter nos actions aux réalités de chaque territoire et de maximiser l’impact de nos initiatives.