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Cette évolution positive intervient dans un contexte marqué par (i) la continuité de la montée de l'inflation en 2023 sous l'effet particulièrement de chocs d'offre au Maroc sur certains produits alimentaires, ce qui a entrainé la poursuite du resserrement de la politique monétaire par Bank Al-Maghrib et, par conséquent, une trajectoire haussière des taux d'intérêts, (ii) la campagne agricole 2022/2023 au Maroc qui se déroule dans des conditions climatiques difficiles et (iii) l'appréciation du dollar par rapport à l'euro qui s'est reflétée négativement sur le taux de change du dirham.
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S'agissant de la contribution sectorielle, le secteur bancaire a le plus contribué à la hausse du chiffre d'affaires global (S1 2023 Vs. S1 2022) à hauteur de 31 % avec une progression de 4,6 milliards de dirhams, malgré un contexte moins favorable sur les taux d'intérêts. II est suivi par le secteur de l'électricité qui a enregistré une hausse de 1,5 milliard de dirhams (+26,1%), profitant de l'efficience opérationnelle des différentes unités, combinée à l'évolution du prix du charbon au niveau international.
De son côté, le secteur des distributeurs est le troisième secteur au niveau de la contribution sectorielle avec un chiffre d'affaires additionnel de 1,2 milliard de dirhams, portée en grande partie par Label Vie (+1,3 milliard de dirhams ou +21,5%) qui a profité de (i) l'effet prix favorable induit par le contexte inflationniste et (ii) l'accélération du rythme d'ouverture des supermarchés en lien avec la diversification des formats de distribution.
La masse bénéficiaire globale, quant à elle, enregistre une hausse de 17 % à 17,3 milliards de dirhams par rapport au SI 2022, tirée principalement par Maroc Telecom qui a profité de la non-récurrence des charges de la liquidation de l'astreinte imposée par l'ANRT d'une valeur de 2,45 milliards de dirhams. Hors Maroc Telecom, la masse bénéficiaire serait en quasi-stagnation (+0,3%) comparativement à la même période de l'année dernière.
En comparant les profits au S1 2023 à ceux enregistrés au S1 2022, c'est le secteur télécommunication qui a marqué la plus forte progression avec une hausse de 2,5 milliards de dirhams, tirée principalement par Maroc Telecom. II est suivi par le secteur bancaire, avec une progression de 1,5 milliard de dirhams et par le secteur immobilier qui a enregistré une hausse de 84 millions de dirhams (tirée par Addoha et Alliances qui ont profité de développement de leurs activités en Afrique).
Pour sa part, le résultat d'exploitation du secteur a progressé de 18,2% à 15,3 milliards de dirhams. De son côté, le RNPG a progressé de 21,7 % à 8,3 milliards de dirhams, malgré une hausse du coût du risque (+30,6% à 7 milliards de dirhams). Notons que la masse bénéficiaire du secteur bancaire enregistrée au SI 2023 est la plus élevée durant la période 2017-2023.
S'agissant de la contribution à la croissance du RNPG, c'est Attijariwafa Bank qui a le plus contribué à cette croissance, avec une progression d'à peu près de 580 millions de dirhams (+19%), suivie par BCP et BOA qui ont affiché une croissance de 541 et 146 millions de dirhams (+30% et +11,5% respectivement). En revanche, la CDM est la seule banque cotée qui a enregistré une évolution négative de son RNPG (-12% à 286 millions de dirhams).
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S'agissant de la contribution sectorielle, le secteur bancaire a le plus contribué à la hausse du chiffre d'affaires global (S1 2023 Vs. S1 2022) à hauteur de 31 % avec une progression de 4,6 milliards de dirhams, malgré un contexte moins favorable sur les taux d'intérêts. II est suivi par le secteur de l'électricité qui a enregistré une hausse de 1,5 milliard de dirhams (+26,1%), profitant de l'efficience opérationnelle des différentes unités, combinée à l'évolution du prix du charbon au niveau international.
De son côté, le secteur des distributeurs est le troisième secteur au niveau de la contribution sectorielle avec un chiffre d'affaires additionnel de 1,2 milliard de dirhams, portée en grande partie par Label Vie (+1,3 milliard de dirhams ou +21,5%) qui a profité de (i) l'effet prix favorable induit par le contexte inflationniste et (ii) l'accélération du rythme d'ouverture des supermarchés en lien avec la diversification des formats de distribution.
La masse bénéficiaire globale, quant à elle, enregistre une hausse de 17 % à 17,3 milliards de dirhams par rapport au SI 2022, tirée principalement par Maroc Telecom qui a profité de la non-récurrence des charges de la liquidation de l'astreinte imposée par l'ANRT d'une valeur de 2,45 milliards de dirhams. Hors Maroc Telecom, la masse bénéficiaire serait en quasi-stagnation (+0,3%) comparativement à la même période de l'année dernière.
En comparant les profits au S1 2023 à ceux enregistrés au S1 2022, c'est le secteur télécommunication qui a marqué la plus forte progression avec une hausse de 2,5 milliards de dirhams, tirée principalement par Maroc Telecom. II est suivi par le secteur bancaire, avec une progression de 1,5 milliard de dirhams et par le secteur immobilier qui a enregistré une hausse de 84 millions de dirhams (tirée par Addoha et Alliances qui ont profité de développement de leurs activités en Afrique).
Réalisations semestrielles du secteur bancaire
Au titre du premier semestre 2023, les banques cotées affichent un Produit Net Bancaire en hausse de 13% à 40 milliards de dirhams, et ce malgré un contexte marqué par la hausse des taux d'intérêts.Pour sa part, le résultat d'exploitation du secteur a progressé de 18,2% à 15,3 milliards de dirhams. De son côté, le RNPG a progressé de 21,7 % à 8,3 milliards de dirhams, malgré une hausse du coût du risque (+30,6% à 7 milliards de dirhams). Notons que la masse bénéficiaire du secteur bancaire enregistrée au SI 2023 est la plus élevée durant la période 2017-2023.
S'agissant de la contribution à la croissance du RNPG, c'est Attijariwafa Bank qui a le plus contribué à cette croissance, avec une progression d'à peu près de 580 millions de dirhams (+19%), suivie par BCP et BOA qui ont affiché une croissance de 541 et 146 millions de dirhams (+30% et +11,5% respectivement). En revanche, la CDM est la seule banque cotée qui a enregistré une évolution négative de son RNPG (-12% à 286 millions de dirhams).
