Un projet hydroagricole hautement stratégique en gestation chez le département de l'Agriculture. Le ministère compte construire un gigantesque réseau d’irrigation dans la zone sud-est de la plaine du Gharb, sur une superficie agricole de 30.000 hectares.
Le projet à réaliser dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP) vise à fournir de l’eau d’irrigation au moyen d’une prise d’eau au barrage de Koudiat El Borna, actuellement en cours d’aménagement dans la région par le département de l’Equipement et de l’eau. L’Agriculture planche aujourd’hui, sur la mobilisation d’une assistance technique afin de l’accompagner dans le processus de sélection du partenaire privé potentiel devant prendre en charge la construction et la gestion de la future infrastructure d’irrigation. Une étape qui viendra donc clore un long processus d’études préalables démarré depuis 2018. Concrètement, la phase des consultations avait démarré, cette année-là, avec la réalisation de l’étude de faisabilité de l’aménagement hydro-agricole de la zone dite Zrar et Beht Extension du Gharb de même que celles portant sur la faisabilité de reconversion du système d’irrigation gravitaire en irrigation localisée au niveau de la zone Beht Est du Gharb et de l’aménagement hydro-agricole de la zone Zirara et Zrar Extension (2018). Trois ans après, l’Agriculture avait réalisé l’étude de faisabilité et d’évaluation préalable pour la réalisation du projet selon la formule du PPP. Il s’en est suivi, en 2024, le rapport d’évaluation des impacts sur l’environnement.
La région du Gharb recèle un grand potentiel d'irrigation avec 224.000 ha considérés comme irrigables. Le projet de développement de la future infrastructure d’irrigation fait partie du Programme national d'approvisionnement en eau potable et d'irrigation (PNEIPI 2020-2027), qui comprend la modernisation des installations d'irrigation obsolètes et le développement de nouvelles zones d'irrigation. L'objectif du projet est d'améliorer l'efficacité de l'utilisation des ressources en eau, augmenter et stabiliser la production agricole en modernisant et en construisant de nouvelles installations d'irrigation dans la région. L’enjeu étant de contribuer à la promotion d'un développement agricole adaptable au changement climatique dans le pays. Le futur développeur privé du projet aura à réaliser quatre composantes. Il s’agit de construire deux adducteur principaux, un adducteur de dérivation et le réseau d’irrigation. Le choix du Gharb pour ce projet est évidemment motivé par sa richesse hydrique. La région bénéficie de précipitations abondantes par rapport aux autres régions du pays. Selon les relevés pluviométriques de la station de Zirara dans la zone cible du projet, il pleut intensément de novembre à mars en général. Ce qui représente 70 % des précipitations annuelles. Les précipitations varient annuellement en fonction du moment du début/fin de la saison des pluies (200 mm-700 m), tandis que les précipitations moyennes sont de 413 mm en 1979-2015. Bien que les précipitations annuelles à l'observatoire de Zirara n'aient pas montré de tendance à long terme d'augmentation ou de diminution au cours de la période d'observation, la tendance générale du Maroc est à la diminution des précipitations.
Selon le rapport de la Banque Mondiale sur le «Climat et le développement du Maroc», les ressources annuelles en eau du pays sont estimées à environ 15 milliards de mètres cubes en moyenne entre 1979 et 2018. Le plan de développement des ressources en eau 3 indique que le bassin de la rivière Sebou, où se trouve la zone cible du projet, a un volume d’eau annuel moyen de 4,835 milliards de m3 de 1939 à 2016, soit environ 1/3 du volume d’eau annuel national. De même, la zone cible du projet qui puise l'eau dans la rivière Ouergha, un affluent de la rivière Sebou, est située dans l'une des zones les plus riches en ressources hydriques du Royaume. La source d'eau de projet devrait dépendre du barrage Al Wahda, situé sur la rivière Ouergha, l’un des affluents de la rivière Sebou. Le barrage a été construit en 1996 à des fins multiples, à savoir le contrôle des inondations, l’hydroélectricité, l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation. C’est, d’ailleurs, le plus grand barrage du bassin de la rivière Sebou.
Pour rappel, le périmètre irrigué du Gharb, situé dans le bassin hydraulique de Sebou, compte parmi les plus importants du pays, aussi bien par l’étendue de sa superficie que par sa contribution stratégique à la production agricole nationale. Le service de l’eau d’irrigation y est assuré actuellement par l’Office régional de mise en valeur agricole du Gharb (ORMVAG) qui a la responsabilité de la gestion des réseaux d’irrigation de grande hydraulique desservant une superficie irriguée totale d’environ 115.000 ha. Notons que dans le périmètre du Gharb, une zone potentielle de 72.000 ha a été identifiée pour faire l’objet d’un éventuel projet de PPP. La région dispose de grands barrages et d’importantes infrastructures hydroagricoles. Elle constitue le périmètre d’irrigation le plus étendu du pays avec une superficie de 178.000 ha. Sa superficie agricole utile de près de 600.000 ha et ses sols fertiles permettent des cultures variées et à forte valeur ajoutée notamment le riz, les artichauts, les arachides, le tournesol, la canne à sucre et les agrumes.
Le projet à réaliser dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP) vise à fournir de l’eau d’irrigation au moyen d’une prise d’eau au barrage de Koudiat El Borna, actuellement en cours d’aménagement dans la région par le département de l’Equipement et de l’eau. L’Agriculture planche aujourd’hui, sur la mobilisation d’une assistance technique afin de l’accompagner dans le processus de sélection du partenaire privé potentiel devant prendre en charge la construction et la gestion de la future infrastructure d’irrigation. Une étape qui viendra donc clore un long processus d’études préalables démarré depuis 2018. Concrètement, la phase des consultations avait démarré, cette année-là, avec la réalisation de l’étude de faisabilité de l’aménagement hydro-agricole de la zone dite Zrar et Beht Extension du Gharb de même que celles portant sur la faisabilité de reconversion du système d’irrigation gravitaire en irrigation localisée au niveau de la zone Beht Est du Gharb et de l’aménagement hydro-agricole de la zone Zirara et Zrar Extension (2018). Trois ans après, l’Agriculture avait réalisé l’étude de faisabilité et d’évaluation préalable pour la réalisation du projet selon la formule du PPP. Il s’en est suivi, en 2024, le rapport d’évaluation des impacts sur l’environnement.
La région du Gharb recèle un grand potentiel d'irrigation avec 224.000 ha considérés comme irrigables. Le projet de développement de la future infrastructure d’irrigation fait partie du Programme national d'approvisionnement en eau potable et d'irrigation (PNEIPI 2020-2027), qui comprend la modernisation des installations d'irrigation obsolètes et le développement de nouvelles zones d'irrigation. L'objectif du projet est d'améliorer l'efficacité de l'utilisation des ressources en eau, augmenter et stabiliser la production agricole en modernisant et en construisant de nouvelles installations d'irrigation dans la région. L’enjeu étant de contribuer à la promotion d'un développement agricole adaptable au changement climatique dans le pays. Le futur développeur privé du projet aura à réaliser quatre composantes. Il s’agit de construire deux adducteur principaux, un adducteur de dérivation et le réseau d’irrigation. Le choix du Gharb pour ce projet est évidemment motivé par sa richesse hydrique. La région bénéficie de précipitations abondantes par rapport aux autres régions du pays. Selon les relevés pluviométriques de la station de Zirara dans la zone cible du projet, il pleut intensément de novembre à mars en général. Ce qui représente 70 % des précipitations annuelles. Les précipitations varient annuellement en fonction du moment du début/fin de la saison des pluies (200 mm-700 m), tandis que les précipitations moyennes sont de 413 mm en 1979-2015. Bien que les précipitations annuelles à l'observatoire de Zirara n'aient pas montré de tendance à long terme d'augmentation ou de diminution au cours de la période d'observation, la tendance générale du Maroc est à la diminution des précipitations.
Selon le rapport de la Banque Mondiale sur le «Climat et le développement du Maroc», les ressources annuelles en eau du pays sont estimées à environ 15 milliards de mètres cubes en moyenne entre 1979 et 2018. Le plan de développement des ressources en eau 3 indique que le bassin de la rivière Sebou, où se trouve la zone cible du projet, a un volume d’eau annuel moyen de 4,835 milliards de m3 de 1939 à 2016, soit environ 1/3 du volume d’eau annuel national. De même, la zone cible du projet qui puise l'eau dans la rivière Ouergha, un affluent de la rivière Sebou, est située dans l'une des zones les plus riches en ressources hydriques du Royaume. La source d'eau de projet devrait dépendre du barrage Al Wahda, situé sur la rivière Ouergha, l’un des affluents de la rivière Sebou. Le barrage a été construit en 1996 à des fins multiples, à savoir le contrôle des inondations, l’hydroélectricité, l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation. C’est, d’ailleurs, le plus grand barrage du bassin de la rivière Sebou.
Pour rappel, le périmètre irrigué du Gharb, situé dans le bassin hydraulique de Sebou, compte parmi les plus importants du pays, aussi bien par l’étendue de sa superficie que par sa contribution stratégique à la production agricole nationale. Le service de l’eau d’irrigation y est assuré actuellement par l’Office régional de mise en valeur agricole du Gharb (ORMVAG) qui a la responsabilité de la gestion des réseaux d’irrigation de grande hydraulique desservant une superficie irriguée totale d’environ 115.000 ha. Notons que dans le périmètre du Gharb, une zone potentielle de 72.000 ha a été identifiée pour faire l’objet d’un éventuel projet de PPP. La région dispose de grands barrages et d’importantes infrastructures hydroagricoles. Elle constitue le périmètre d’irrigation le plus étendu du pays avec une superficie de 178.000 ha. Sa superficie agricole utile de près de 600.000 ha et ses sols fertiles permettent des cultures variées et à forte valeur ajoutée notamment le riz, les artichauts, les arachides, le tournesol, la canne à sucre et les agrumes.