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Les importations ont atteint 124 milliards de dirhams, enregistrant une hausse de 7,4% sur un an (+8 milliards de dirhams), tandis que les exportations ont légèrement reculé de 0,8%, s’établissant à 73 milliards de dirhams. Cette évolution a conduit à une aggravation du déficit commercial de 22,1%, atteignant 50 milliards de dirhams, tandis que le taux de couverture des importations par les exportations s’est dégradé, passant de 64% à 59,1%.
De leur côté, les importations de produits finis d’équipement ont augmenté de 8,7% (+2 milliards de dirhams), sous l’effet d’une forte demande en véhicules utilitaires (+20%).
À l’inverse, la facture énergétique du Royaume est en légère baisse de 350 millions de dirhams, en raison d’un recul de 447 millions de dirhams des importations de gas-oil et de fuel-oil.
En revanche, les exportations de phosphates et dérivés ont progressé de 6,3%, atteignant 11 milliards de dirhams, portées par la hausse des ventes d’engrais naturels et chimiques, de phosphates bruts et d’acide phosphorique.
L’industrie aéronautique, quant à elle, poursuit sa montée en puissance avec une croissance de 10,3% (+421 millions de dirhams), portant les exportations du secteur à 4,5 milliards de dirhams.
Cette évolution s’explique par une forte progression des recettes des IDE (+27,9% à 8,8 milliards de dirhams), tandis que les dépenses associées aux IDE ont augmenté de 7,1%, atteignant 2,8 milliards de dirhams.
Des importations en hausse, portées par les biens d’équipement et de consommation
La progression des importations est principalement tirée par les produits finis d’équipement et de consommation. Ces derniers ont enregistré une croissance notable de 10,1%, atteignant 28 milliards de dirhams, portée par une hausse de 25% des importations de médicaments et autres produits pharmaceutiques, ainsi que par une progression de 10,1% des importations de voitures de tourisme.De leur côté, les importations de produits finis d’équipement ont augmenté de 8,7% (+2 milliards de dirhams), sous l’effet d’une forte demande en véhicules utilitaires (+20%).
À l’inverse, la facture énergétique du Royaume est en légère baisse de 350 millions de dirhams, en raison d’un recul de 447 millions de dirhams des importations de gas-oil et de fuel-oil.
Des exportations en léger recul, malgré la bonne tenue de certains secteurs
Les exportations marocaines ont atteint 73 milliards de dirhams, marquant une baisse de 0,8%. Le secteur automobile, principal contributeur aux exportations du Royaume, a progressé de 8,2%, totalisant 23 milliards de dirhams. Toutefois, cette dynamique a été freinée par une baisse des ventes de véhicules construits, qui a pesé sur les performances du secteur (-2,4 MMDH).En revanche, les exportations de phosphates et dérivés ont progressé de 6,3%, atteignant 11 milliards de dirhams, portées par la hausse des ventes d’engrais naturels et chimiques, de phosphates bruts et d’acide phosphorique.
L’industrie aéronautique, quant à elle, poursuit sa montée en puissance avec une croissance de 10,3% (+421 millions de dirhams), portant les exportations du secteur à 4,5 milliards de dirhams.
Un afflux record d’IDE malgré une légère baisse des transferts MRE
Malgré l’aggravation du déficit commercial, les investissements directs étrangers (IDE) affichent une hausse significative. À fin février 2025, les flux nets d’IDE ont progressé de 40,6%, atteignant 6,1 milliards de dirhams, contre 4,3 milliards à la même période en 2024.Cette évolution s’explique par une forte progression des recettes des IDE (+27,9% à 8,8 milliards de dirhams), tandis que les dépenses associées aux IDE ont augmenté de 7,1%, atteignant 2,8 milliards de dirhams.
