L’Agence nationale des ports (ANP) compte s’attaquer à la problématique des déchets liquides et solides dans les ports du commerce du Royaume. Le régulateur planche ainsi sur l’élaboration de plans de gestion des déchets dans les principaux ports de commerce sous sa gestion. Il s’agit des plateformes portuaires de Nador, Al Hoceïma, Mohammedia, Casablanca, Jorf Lasfar, Safi ville, Safi Atlantique, Agadir, Tan-Tan, Laâyoune et Dakhla.
L’étude devant servir de base à l’élaboration de ces plans devra être commanditée le 23 mai pour 1,2 million de dirhams. «L’ANP est un acteur fédérateur œuvrant pour faire des ports un outil de développement intégré dans leur environnement local, régional, national et international. Elle est engagée, depuis quelques années, dans une politique de responsabilité sociale et environnementale (RSE) intégrée qui vise à garantir, sur le long terme, une prise en compte équilibrée des enjeux économiques, environnementaux, sociaux et sociétaux. L’objectif principal de l’étude est de doter les ports de commerce gérés par l’ANP de plans de gestion des déchets solides et liquides à bord des navires et de gestion des déchets de l’activité portuaire», explique le régulateur portuaire.
Il rappelle ainsi que dans le préambule de la loi 15-02, le législateur marocain a exprimé sa préoccupation de la question de la prévention contre la pollution et la préservation de l’environnement en affirmant que «le secteur portuaire doit s’adapter, d’une part, aux mutations économiques caractérisées par des exigences de développement internes du pays et, d’autre part, aux nouvelles contraintes et évolutions économiques, institutionnelles, technologiques et environnementales et du transport maritime». Cette préoccupation trouve sa formulation dans la teneur de la loi 15-02 qui a doté l’ANP d’outils juridiques, et notamment l’article 6 qui traite un aspect relatif à la gestion des déchets portuaires. En effet, cet article impose à chaque port d’établir un plan d’aménagement interne qui définit les zones portuaires et, entre autres, les zones et les espaces réservés à la réception, à la collecte et au stockage des déchets résultant des activités maritimes et portuaires.
À cela s’ajoute la loi 71-18 sur la police des ports qui s’inscrit dans la volonté de l’État de doter cette instance d’un cadre juridique congruent et évolutif. Étant à jour des nouveaux standards et normes adoptés au niveau international dans le domaine de la police portuaire, ce texte de loi s’accommode mieux aux mutations sectorielles internationales, tout en contribuant à rehausser la compétitivité des ports marocains et améliorer leur position concurrentielle, tout en sauvegardant l’environnement portuaire. En ce qui concerne la gestion des déchets solides et liquides des navires, la loi 71-18 a consacré 4 articles à ce volet, mais sans parler pour autant de l’aspect important du plan portuaire de gestion des déchets produits par les activités portuaires et en provenance des navires.
L’étude devant servir de base à l’élaboration de ces plans devra être commanditée le 23 mai pour 1,2 million de dirhams. «L’ANP est un acteur fédérateur œuvrant pour faire des ports un outil de développement intégré dans leur environnement local, régional, national et international. Elle est engagée, depuis quelques années, dans une politique de responsabilité sociale et environnementale (RSE) intégrée qui vise à garantir, sur le long terme, une prise en compte équilibrée des enjeux économiques, environnementaux, sociaux et sociétaux. L’objectif principal de l’étude est de doter les ports de commerce gérés par l’ANP de plans de gestion des déchets solides et liquides à bord des navires et de gestion des déchets de l’activité portuaire», explique le régulateur portuaire.
Il rappelle ainsi que dans le préambule de la loi 15-02, le législateur marocain a exprimé sa préoccupation de la question de la prévention contre la pollution et la préservation de l’environnement en affirmant que «le secteur portuaire doit s’adapter, d’une part, aux mutations économiques caractérisées par des exigences de développement internes du pays et, d’autre part, aux nouvelles contraintes et évolutions économiques, institutionnelles, technologiques et environnementales et du transport maritime». Cette préoccupation trouve sa formulation dans la teneur de la loi 15-02 qui a doté l’ANP d’outils juridiques, et notamment l’article 6 qui traite un aspect relatif à la gestion des déchets portuaires. En effet, cet article impose à chaque port d’établir un plan d’aménagement interne qui définit les zones portuaires et, entre autres, les zones et les espaces réservés à la réception, à la collecte et au stockage des déchets résultant des activités maritimes et portuaires.
À cela s’ajoute la loi 71-18 sur la police des ports qui s’inscrit dans la volonté de l’État de doter cette instance d’un cadre juridique congruent et évolutif. Étant à jour des nouveaux standards et normes adoptés au niveau international dans le domaine de la police portuaire, ce texte de loi s’accommode mieux aux mutations sectorielles internationales, tout en contribuant à rehausser la compétitivité des ports marocains et améliorer leur position concurrentielle, tout en sauvegardant l’environnement portuaire. En ce qui concerne la gestion des déchets solides et liquides des navires, la loi 71-18 a consacré 4 articles à ce volet, mais sans parler pour autant de l’aspect important du plan portuaire de gestion des déchets produits par les activités portuaires et en provenance des navires.