Face à l’aggravation du stress hydrique, l’État entend procéder à un re-paramétrage substantiel de sa Stratégie nationale de l’eau à l’horizon 2050. Un chantier de taille qui devra aboutir à une actualisation des différents axes et composantes de cette feuille de route avec l’établissement de nouveaux programmes pour la mobilisation des ressources non conventionnelles à l’instar du dessalement de l’eau de mer et les eaux de surface. «Dans le cadre de la situation hydrique actuelle à l’échelle nationale, notamment durant les années 2022 et 2023, marquée par la succession des années de sécheresses très sévères, plusieurs ajustements devront être introduits dans le secteur de l’eau, notamment le recours de plus en plus aux eaux non conventionnelles, et qui nécessiteront une actualisation des bilans hydrauliques et des schémas d’aménagement des ressources en eau, donc une actualisation des documents de planification», explique le département de l’Eau qui devra commanditer début août prochain l’étude d’actualisation de la stratégie nationale de l’eau pour un peu plus de 16 millions de dirhams.
Le chantier de révision portera sur l’établissement des programmes et des plans d’action à court (2027), moyen (2035) et long termes (2050) permettant l’articulation avec les différents plans nationaux de développement, notamment en matière d’alimentation en eau potable, d’irrigation, de production d’énergie et de protection et restauration de la qualité de l’eau et la déclinaison des orientations du nouveau modèle de développement (NMD) et du Plan national de l’eau (PNE), et ce dans une optique stratégique de planification et d’anticipation des situations de crise. Il s’agira également de procéder à une évaluation en profondeur des ressources en eau disponibles dans le pays en prenant en compte les différentes sources disponibles, d’analyser les documents de planification des ressources en eau existants pour identifier les lacunes et les opportunités d’amélioration pour chaque système hydraulique et de tracer une stratégie actualisée incluant des programmes et des plans d’actions concrets afin de répondre durablement aux demandes en eau des différents secteurs. L’étude tiendra également compte du volet institutionnel en l’adaptant au contexte actuel marqué par la rareté de l’or bleu et le recours aux eaux non conventionnelles, notamment le dessalement de l’eau de mer. Le constat est sans appel.
Le territoire national a subi plusieurs cycles de sécheresse. En plus du caractère structurel de la récurrence des sécheresses, ces dernières deviennent de plus en plus sévères et la variabilité des conditions climatiques accuse des écarts de plus en plus importants. De même, les dernières années ont connu une augmentation nette de la fréquence des sécheresses et des inondations. Ces variations dans les conditions climatiques et hydrologiques risquent de s’accentuer dans le futur sous l’effet du changement climatique. Les changements futurs du climat auront généralement des impacts négatifs sur la qualité et la quantité des ressources en eau.
Des réductions des apports et donc de la ressource sont, en effet, envisagées par les différents modèles pour les bassins de la moitié nord du pays. Ces changements climatiques entraîneront également une augmentation de la demande en eau et de l’évaporation. L’évolution socio-économique des décennies à venir, la rareté et l’insuffisance de la ressource par rapport à la demande, l’irrégularité de la répartition spatio-temporelle de ces ressources et la dégradation de la qualité en relation avec l’érosion et la pollution couplées aux conséquences des changements climatiques prévus pourraient accentuer les faiblesses et rendre le pays dans une situation critique si une stratégie d’adaptation au nouveau contexte climatique et socio-économique n’est pas tracée et mise en œuvre.
Le chantier de révision portera sur l’établissement des programmes et des plans d’action à court (2027), moyen (2035) et long termes (2050) permettant l’articulation avec les différents plans nationaux de développement, notamment en matière d’alimentation en eau potable, d’irrigation, de production d’énergie et de protection et restauration de la qualité de l’eau et la déclinaison des orientations du nouveau modèle de développement (NMD) et du Plan national de l’eau (PNE), et ce dans une optique stratégique de planification et d’anticipation des situations de crise. Il s’agira également de procéder à une évaluation en profondeur des ressources en eau disponibles dans le pays en prenant en compte les différentes sources disponibles, d’analyser les documents de planification des ressources en eau existants pour identifier les lacunes et les opportunités d’amélioration pour chaque système hydraulique et de tracer une stratégie actualisée incluant des programmes et des plans d’actions concrets afin de répondre durablement aux demandes en eau des différents secteurs. L’étude tiendra également compte du volet institutionnel en l’adaptant au contexte actuel marqué par la rareté de l’or bleu et le recours aux eaux non conventionnelles, notamment le dessalement de l’eau de mer. Le constat est sans appel.
Le territoire national a subi plusieurs cycles de sécheresse. En plus du caractère structurel de la récurrence des sécheresses, ces dernières deviennent de plus en plus sévères et la variabilité des conditions climatiques accuse des écarts de plus en plus importants. De même, les dernières années ont connu une augmentation nette de la fréquence des sécheresses et des inondations. Ces variations dans les conditions climatiques et hydrologiques risquent de s’accentuer dans le futur sous l’effet du changement climatique. Les changements futurs du climat auront généralement des impacts négatifs sur la qualité et la quantité des ressources en eau.
Des réductions des apports et donc de la ressource sont, en effet, envisagées par les différents modèles pour les bassins de la moitié nord du pays. Ces changements climatiques entraîneront également une augmentation de la demande en eau et de l’évaporation. L’évolution socio-économique des décennies à venir, la rareté et l’insuffisance de la ressource par rapport à la demande, l’irrégularité de la répartition spatio-temporelle de ces ressources et la dégradation de la qualité en relation avec l’érosion et la pollution couplées aux conséquences des changements climatiques prévus pourraient accentuer les faiblesses et rendre le pays dans une situation critique si une stratégie d’adaptation au nouveau contexte climatique et socio-économique n’est pas tracée et mise en œuvre.