Avec des précipitations en hausse et des températures en baisse en mars, les bienfaits sont évidents en termes de remplissage des barrages, d’amélioration de l’état des sols et de réalimentation des nappes phréatiques. Mais qu’en est-il de la campagne agricole ? Ces pluies auront-elles pour effet d’améliorer les récoltes ?
Par conséquent, seules les régions où les récoltes sont déjà sur pied bénéficieront des dernières pluies, mais pour les autres, il n’y aura pas d’effet, estime M. Guennouni. Il est à noter que le démarrage de la campagne agricole a été marqué par des conditions climatiques défavorables cette année, avec des précipitations faibles et inégalement réparties sur les plans territorial et temporel, qui ont affecté la superficie emblavée des céréales. Celle-ci se serait située autour de 2,5 millions d’hectares contre près de 3,7 millions une année auparavant. Ainsi, selon les projections de Bank Al-Maghrib, la production céréalière avoisinerait 25 millions de quintaux en 2024, contre 55,1 millions une année auparavant.
Pratiquement aucun impact sur les grandes cultures
Contacté par «Le Matin», l’ingénieur agronome Abdelmoumen Guennouni indique que l’impact de ces dernières pluies sur les grandes cultures telles que les céréales et les légumineuses sera quasiment nul, étant donné que nous sommes à un mois du début des moissons. Pour ces cultures, explique l’ingénieur agronome, ce sont les pluies d’automne qui sont déterminantes, car elles optimisent les réserves en eau du sol sur une grande profondeur, puis viennent les pluies de l’hiver et du printemps qui contribuent à maintenir l’humidité des sols sur l’ensemble de la campagne. Or cette année, bien qu’il y ait eu une légère amélioration par rapport à l’année dernière en termes de précipitations automnales, celles-ci restent bien en dessous de la moyenne nationale.Par conséquent, seules les régions où les récoltes sont déjà sur pied bénéficieront des dernières pluies, mais pour les autres, il n’y aura pas d’effet, estime M. Guennouni. Il est à noter que le démarrage de la campagne agricole a été marqué par des conditions climatiques défavorables cette année, avec des précipitations faibles et inégalement réparties sur les plans territorial et temporel, qui ont affecté la superficie emblavée des céréales. Celle-ci se serait située autour de 2,5 millions d’hectares contre près de 3,7 millions une année auparavant. Ainsi, selon les projections de Bank Al-Maghrib, la production céréalière avoisinerait 25 millions de quintaux en 2024, contre 55,1 millions une année auparavant.