L’économie de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) devrait croître un peu plus vite en 2024 qu’en 2023 et l’inflation devrait s’apaiser dans la plupart des pays. Pour l’ensemble de la région, l’inflation ralentirait à 7,4% en moyenne en 2024 après la douloureuse année 2023 à plus de 11%, en raison de dérives des prix dans certains pays comme l’Égypte (32%) et le Liban (estimé à 225%).
En Afrique du Nord, l’inflation restera assez élevée en Tunisie et en Algérie – autour de 6% –, tandis qu’elle devrait diminuer au Maroc à 3%. C’est ce qui ressort d’une nouvelle étude du groupe français Crédit Agricole. Ainsi, dans la région d’Afrique du Nord, le Maroc afficherait en 2024 le taux d’inflation le plus faible, sachant que les prévisions pour l’Égypte tablent sur un niveau de 21,5%. Ces projections pour le Maroc restent relativement en phase avec les prévisions de Bank Al-Maghrib. Lors de son dernier Conseil, tenu le 26 septembre dernier, la Banque centrale avait souligné que l’inflation devrait reculer de 6,6% en 2022 à 6,0% en moyenne au cours de cette année, puis à 2,6% en 2024. Sa composante sous-jacente connaîtrait une trajectoire similaire, passant de 6,6% à 5,6% puis à 2,3% respectivement. La Banque mondiale table également sur une baisse sensible. Selon son dernier rapport de suivi de la situation économique au Maroc, publié le 26 novembre dernier, l’institution de Bretton Woods s’attend à ce que l’inflation dans le pays doit reculer de 6,6% en 2022 à 6,2% cette année pour atteindre 3,8% en 2024 et 2,8% l’année d’après.
En attendant, les experts du groupe français Crédit Agricole estiment qu’en 2024, sans nouveau choc, la plupart des indicateurs macro-économiques vont encore s’améliorer au Maroc : baisse de l’inflation, progression de la croissance du PIB à 3,1%, baisse du déficit courant et de la dette publique. Les déséquilibres macro-économiques vont rester, somme toute, assez contenus malgré le contexte difficile.
Pour la croissance, le Maroc sera dans la moyenne de la région MENA. Les dernières prévisions de la direction des études économiques du groupe Crédit Agricole prévoient une croissance en moyenne de 3,1% en 2024 pour la région, en légère accélération par rapport à 2023 (+2%). La raison principale est la probable accélération des productions d’hydrocarbures et donc la hausse en 2024 des PIB pétroliers dans les pays producteurs.
Pour les pays non producteurs, la croissance du PIB en 2024 va être assez contrastée. Elle devrait également s’orienter en très légère hausse par rapport à 2023, entre 2,1% et 4,2%. Le Liban, lui, pourrait enfin sortir en 2024 de sa longue récession historique qui aura duré six années consécutives.
En Afrique du Nord, l’inflation restera assez élevée en Tunisie et en Algérie – autour de 6% –, tandis qu’elle devrait diminuer au Maroc à 3%. C’est ce qui ressort d’une nouvelle étude du groupe français Crédit Agricole. Ainsi, dans la région d’Afrique du Nord, le Maroc afficherait en 2024 le taux d’inflation le plus faible, sachant que les prévisions pour l’Égypte tablent sur un niveau de 21,5%. Ces projections pour le Maroc restent relativement en phase avec les prévisions de Bank Al-Maghrib. Lors de son dernier Conseil, tenu le 26 septembre dernier, la Banque centrale avait souligné que l’inflation devrait reculer de 6,6% en 2022 à 6,0% en moyenne au cours de cette année, puis à 2,6% en 2024. Sa composante sous-jacente connaîtrait une trajectoire similaire, passant de 6,6% à 5,6% puis à 2,3% respectivement. La Banque mondiale table également sur une baisse sensible. Selon son dernier rapport de suivi de la situation économique au Maroc, publié le 26 novembre dernier, l’institution de Bretton Woods s’attend à ce que l’inflation dans le pays doit reculer de 6,6% en 2022 à 6,2% cette année pour atteindre 3,8% en 2024 et 2,8% l’année d’après.
En attendant, les experts du groupe français Crédit Agricole estiment qu’en 2024, sans nouveau choc, la plupart des indicateurs macro-économiques vont encore s’améliorer au Maroc : baisse de l’inflation, progression de la croissance du PIB à 3,1%, baisse du déficit courant et de la dette publique. Les déséquilibres macro-économiques vont rester, somme toute, assez contenus malgré le contexte difficile.
Pour la croissance, le Maroc sera dans la moyenne de la région MENA. Les dernières prévisions de la direction des études économiques du groupe Crédit Agricole prévoient une croissance en moyenne de 3,1% en 2024 pour la région, en légère accélération par rapport à 2023 (+2%). La raison principale est la probable accélération des productions d’hydrocarbures et donc la hausse en 2024 des PIB pétroliers dans les pays producteurs.
Pour les pays non producteurs, la croissance du PIB en 2024 va être assez contrastée. Elle devrait également s’orienter en très légère hausse par rapport à 2023, entre 2,1% et 4,2%. Le Liban, lui, pourrait enfin sortir en 2024 de sa longue récession historique qui aura duré six années consécutives.