L’exercice budgétaire 2025 sera marqué par l’installation effective de l’Observatoire national de l’investissement (ONI). En préparation depuis déjà quelques mois, ce dispositif s’appuiera sur les dernières technologies de Big Data et d’intelligence artificielle pour mesurer l’évolution de l’investissement et fournir des projections à court et moyen termes. Ce référentiel d’information permettra d’évaluer en temps réel la performance de la politique de l’État en matière d’investissement privé et de procéder aux ajustements nécessaires. Dans la note de cadrage du projet de Budget 2025, l’Exécutif Akhannouch place ce projet parmi ses priorités.
En effet, à travers le processus d’amélioration du climat des affaires, le gouvernement entend donner un véritable coup de fouet à l’investissement privé en créant l’ONI et en poursuivant la consolidation des rôles et missions des Centres régionaux d’investissement (CRI) afin de permettre à ces derniers d’être le principal guichet des investisseurs.
La création de l’observatoire s’inscrit ainsi dans le cadre des Hautes Orientations Royales visant à générer 550 milliards de dirhams d’investissement privé et à créer 500.000 emplois pérennes à l’horizon 2026. Concrètement, l’objectif premier de la création de l’ONI est d’assurer le pilotage efficace dans la perspective de l’atteinte de ces objectifs, et ce en disposant de données fiables sur l’investissement privé et à la création d’emplois générés par ces investissements.
Rappelons qu’en mai dernier, le ministre délégué chargé de l’Investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli, avait présidé à Rabat, les travaux du premier Comité de pilotage du projet de mise en place de l’ONI.
Outil de convergence par excellence des données liées à l’investissement, l’Observatoire sera conçu et développé suivant une approche de co-construction, en se basant sur l’expertise et les connaissances statistiques de ses principaux partenaires, qui étaient présents à ce premier Comité de pilotage, dont le ministère de l’Intérieur, les directions du ministère de l’Économie et des finances, le Haut-Commissariat au Plan, Bank Al-Maghrib, l’Office des changes, la Caisse nationale de sécurité sociale et l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations. Selon les données du département de l’Investissement, depuis plus d’une décennie, l’investissement au Maroc est en croissance continue. Il est porté toutefois majoritairement par le secteur public qui représente les deux tiers de l’investissement total. L’objectif fixé par l’État est d’atteindre une part de 65% d’investissement privé à horizon 2035, conformément aux recommandations formulées par le nouveau modèle de développement. L’investissement privé (hors épargne des ménages), qui s’élève en moyenne à 90 milliards de dirhams par an (1/3 de l’investissement total), est porté aujourd’hui à hauteur de 40% par les investissements directs étrangers (IDE), concentrés notamment sur le secteur des industries manufacturières et à environ 60% par des investissements à capitaux marocains, avec 4 activités concentrant 60% des investissements (immobilier, commerce, industries extractives et BTP).
Pour porter la part de l’investissement privé à 50% de l’investissement total en 2026, l’Exécutif a défini des piliers stratégiques à l’horizon 2026. Il s’agit d’augmenter l’investissement privé dans les secteurs productifs (industries manufacturières, énergie, industries extractives, agriculture et pêche, tourisme, outsourcing, etc.) et drainer une partie des investissements publics en investissements privés par la mise en place de partenariats publics privés (PPP). Le gouvernement juge tout aussi stratégique d’accompagner la montée en gamme des acteurs avec une croissance des investissements privés en corrélation avec la croissance du PIB dans des secteurs comme l’immobilier, le commerce, les services financiers et les services sociaux.
En matière de répartition régionale de l’investissement privé, l’ambition est de réduire au maximum les disparités territoriales. Cet effort permettra à toutes les régions du Royaume de capter une part plus importante de l’investissement privé à l’horizon 2026. Dans le cadre de la définition de la déclinaison sectorielle et régionale de la stratégie nationale de l’investissement, une démarche de convergence est en cours de finalisation intégrant l’ensemble des parties prenantes publiques et privées, que ce soit au niveau des départements sectoriels qu’au niveau des territoires.
En effet, à travers le processus d’amélioration du climat des affaires, le gouvernement entend donner un véritable coup de fouet à l’investissement privé en créant l’ONI et en poursuivant la consolidation des rôles et missions des Centres régionaux d’investissement (CRI) afin de permettre à ces derniers d’être le principal guichet des investisseurs.
La création de l’observatoire s’inscrit ainsi dans le cadre des Hautes Orientations Royales visant à générer 550 milliards de dirhams d’investissement privé et à créer 500.000 emplois pérennes à l’horizon 2026. Concrètement, l’objectif premier de la création de l’ONI est d’assurer le pilotage efficace dans la perspective de l’atteinte de ces objectifs, et ce en disposant de données fiables sur l’investissement privé et à la création d’emplois générés par ces investissements.
Rappelons qu’en mai dernier, le ministre délégué chargé de l’Investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli, avait présidé à Rabat, les travaux du premier Comité de pilotage du projet de mise en place de l’ONI.
Outil de convergence par excellence des données liées à l’investissement, l’Observatoire sera conçu et développé suivant une approche de co-construction, en se basant sur l’expertise et les connaissances statistiques de ses principaux partenaires, qui étaient présents à ce premier Comité de pilotage, dont le ministère de l’Intérieur, les directions du ministère de l’Économie et des finances, le Haut-Commissariat au Plan, Bank Al-Maghrib, l’Office des changes, la Caisse nationale de sécurité sociale et l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations. Selon les données du département de l’Investissement, depuis plus d’une décennie, l’investissement au Maroc est en croissance continue. Il est porté toutefois majoritairement par le secteur public qui représente les deux tiers de l’investissement total. L’objectif fixé par l’État est d’atteindre une part de 65% d’investissement privé à horizon 2035, conformément aux recommandations formulées par le nouveau modèle de développement. L’investissement privé (hors épargne des ménages), qui s’élève en moyenne à 90 milliards de dirhams par an (1/3 de l’investissement total), est porté aujourd’hui à hauteur de 40% par les investissements directs étrangers (IDE), concentrés notamment sur le secteur des industries manufacturières et à environ 60% par des investissements à capitaux marocains, avec 4 activités concentrant 60% des investissements (immobilier, commerce, industries extractives et BTP).
Pour porter la part de l’investissement privé à 50% de l’investissement total en 2026, l’Exécutif a défini des piliers stratégiques à l’horizon 2026. Il s’agit d’augmenter l’investissement privé dans les secteurs productifs (industries manufacturières, énergie, industries extractives, agriculture et pêche, tourisme, outsourcing, etc.) et drainer une partie des investissements publics en investissements privés par la mise en place de partenariats publics privés (PPP). Le gouvernement juge tout aussi stratégique d’accompagner la montée en gamme des acteurs avec une croissance des investissements privés en corrélation avec la croissance du PIB dans des secteurs comme l’immobilier, le commerce, les services financiers et les services sociaux.
En matière de répartition régionale de l’investissement privé, l’ambition est de réduire au maximum les disparités territoriales. Cet effort permettra à toutes les régions du Royaume de capter une part plus importante de l’investissement privé à l’horizon 2026. Dans le cadre de la définition de la déclinaison sectorielle et régionale de la stratégie nationale de l’investissement, une démarche de convergence est en cours de finalisation intégrant l’ensemble des parties prenantes publiques et privées, que ce soit au niveau des départements sectoriels qu’au niveau des territoires.