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L’Office national de l’électricité et de l’eau (ONEE) cherche toujours un opérateur pour assurer l’exploitation et la maintenance du Parc éolien Amogdoul (Essaouira) de 60 mégawatts (MW). L’appel d’offres lancé par l’Office pour le choix de l’exploitant de cette plateforme a ainsi été déclaré infructueux et sera relancé prochainement. En effet, deux opérateurs ont déposé leurs offres pour l’exploitation et la maintenance de ce Parc. Il s’agit de la Société de la technologie de Zhongtian Huineng de Tianjin et de Siemens Gamesa Renewable Energy SARL.
À l’issue du processus d’examen des plis, la Commission de l’appel d’offres a jugé qu’aucune des deux offres n’était conforme. Pour rappel, le Parc d’Amogdoul a été réalisé en mode clé en main. Le marché de sa réalisation avait été signé avec la société Gamesa (Espagne) le 12 octobre 2005. Le projet, opérationnel depuis 2007, a avait bénéficié d’un financement de la KfW pour un montant de prêt de 50 millions d’euros dont 25 millions en provenance de la République d’Allemagne et 25 millions sur fonds propres de la KfW. Le reste est financé par l’ONEE. Le coût global du Parc s’élève à 800 millions de dirhams. Son productible annuel est de 210 gigawattheures (GWh). Ce qui permet d’éviter l’émission de 136.000 tonnes de CO₂ par an.
Le Parc abrite 71 aérogénérateurs pour une puissance unitaire de 850 kilowatts (kW). Pour rappel, le Maroc est engagé sur tous les fronts pour accélérer et réussir sa transition énergétique. À l’horizon 2030, le Royaume vise à augmenter sa capacité en énergies renouvelables de plus de 7 gigawatts (GW) pour plus de 7 milliards d’euros d’investissements. D’ici 2027, les énergies renouvelables deviendraient la première source de production électrique au Maroc, devant les sources énergétiques fossiles. Les renouvelables représentent 45% du mix électrique national, selon l’ONEE, après la mise en service du Parc éolien Jbel Lahdid de 270 mégawatts, dans la province d’Essaouira. Avec cette nouvelle réalisation, la capacité totale en énergie renouvelable du Royaume atteint désormais 5.440 MW, contre 4.607 MW à fin 2023 (soit plus de 41% du mix électrique national), porté par l’éolien.
D’ailleurs, la capacité installée d’électricité éolienne a franchi, l’année dernière, un seuil historique de 1.858 MW dépassant pour la première fois celle de l’hydroélectricité (1.770 MW), devenant ainsi la principale source d’énergie renouvelable en termes de capacité installée. En 2023, la production éolienne a atteint 6.546 gigawattheures (GWh), en hausse annuelle de 22%, contre une baisse de 24% de la production de source hydraulique. Cette performance du segment éolien s’est consolidée à fin juillet 2024 avec une hausse de la production de 64% en glissement annuel atteignant 5.708 GWh. Et avec la mise en service récemment du Parc éolien Jbel Lahdid de 270 MW, la capacité installée d’électricité éolienne s’est élevée à 2.400 MW. Jbel Lahdid, qui est équipé de 54 turbines de 5 MW chacune, devra produire environ 952 GWh par an, soit la consommation électrique d’une ville de 1,2 million d’habitants.
À noter que le portefeuille de projets d’énergies renouvelables que l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen) prévoit de réaliser entre 2023 et 2027, porte sur une capacité additionnelle de 4.028 MW, outre une capacité de 333 MW à réaliser par le secteur privé dans le cadre de la Loi n° 13-09. Cette nouvelle capacité de 4.028 MW nécessitera un investissement de plus de 47 milliards de DH.
À l’issue du processus d’examen des plis, la Commission de l’appel d’offres a jugé qu’aucune des deux offres n’était conforme. Pour rappel, le Parc d’Amogdoul a été réalisé en mode clé en main. Le marché de sa réalisation avait été signé avec la société Gamesa (Espagne) le 12 octobre 2005. Le projet, opérationnel depuis 2007, a avait bénéficié d’un financement de la KfW pour un montant de prêt de 50 millions d’euros dont 25 millions en provenance de la République d’Allemagne et 25 millions sur fonds propres de la KfW. Le reste est financé par l’ONEE. Le coût global du Parc s’élève à 800 millions de dirhams. Son productible annuel est de 210 gigawattheures (GWh). Ce qui permet d’éviter l’émission de 136.000 tonnes de CO₂ par an.
Le Parc abrite 71 aérogénérateurs pour une puissance unitaire de 850 kilowatts (kW). Pour rappel, le Maroc est engagé sur tous les fronts pour accélérer et réussir sa transition énergétique. À l’horizon 2030, le Royaume vise à augmenter sa capacité en énergies renouvelables de plus de 7 gigawatts (GW) pour plus de 7 milliards d’euros d’investissements. D’ici 2027, les énergies renouvelables deviendraient la première source de production électrique au Maroc, devant les sources énergétiques fossiles. Les renouvelables représentent 45% du mix électrique national, selon l’ONEE, après la mise en service du Parc éolien Jbel Lahdid de 270 mégawatts, dans la province d’Essaouira. Avec cette nouvelle réalisation, la capacité totale en énergie renouvelable du Royaume atteint désormais 5.440 MW, contre 4.607 MW à fin 2023 (soit plus de 41% du mix électrique national), porté par l’éolien.
D’ailleurs, la capacité installée d’électricité éolienne a franchi, l’année dernière, un seuil historique de 1.858 MW dépassant pour la première fois celle de l’hydroélectricité (1.770 MW), devenant ainsi la principale source d’énergie renouvelable en termes de capacité installée. En 2023, la production éolienne a atteint 6.546 gigawattheures (GWh), en hausse annuelle de 22%, contre une baisse de 24% de la production de source hydraulique. Cette performance du segment éolien s’est consolidée à fin juillet 2024 avec une hausse de la production de 64% en glissement annuel atteignant 5.708 GWh. Et avec la mise en service récemment du Parc éolien Jbel Lahdid de 270 MW, la capacité installée d’électricité éolienne s’est élevée à 2.400 MW. Jbel Lahdid, qui est équipé de 54 turbines de 5 MW chacune, devra produire environ 952 GWh par an, soit la consommation électrique d’une ville de 1,2 million d’habitants.
À noter que le portefeuille de projets d’énergies renouvelables que l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen) prévoit de réaliser entre 2023 et 2027, porte sur une capacité additionnelle de 4.028 MW, outre une capacité de 333 MW à réaliser par le secteur privé dans le cadre de la Loi n° 13-09. Cette nouvelle capacité de 4.028 MW nécessitera un investissement de plus de 47 milliards de DH.
