Le Maroc a subi de nombreux chocs depuis trois années : la crise sanitaire, les effets de la guerre en Ukraine, la sécheresse de 2022 et un tremblement de terre cette année. Le pays a dû recourir à des aides du Fonds monétaire international (FMI) début 2023 pour stabiliser ses réserves en devises et rassurer les investisseurs. En dépit de cet environnement difficile, le Royaume affiche sa résilience et les déséquilibres macro-économiques restent contenus. Une tendance qui devrait se maintenir à moyen terme. C’est ce qui ressort d’une nouvelle étude publiée par le groupe français Crédit Agricole, qui est le premier financeur de l'économie européenne.
>> Lire aussi : Croissance économique de 2,3% pour le Maroc au deuxième trimestre 2023 (HCP)
Ainsi, après «la mauvaise année 2022», en croissance de seulement 1,3%, l’activité globale devrait progresser à 2,7% en 2023, malgré un redressement modeste du secteur agricole (+1%). Le coût de l’énergie et des céréales, élevé en 2023, a été compensé par les recettes du tourisme qui ont été multipliées par trois et les remises des Marocains résidant à l’étranger en hausse à 8% du PIB. «Le déficit commercial se stabilise et le déficit du solde courant devrait rester contenu à 3,5% du PIB cette année», soutient l’étude.
De plus, est-il détaillé, les réserves en devises sont stables à 6 mois d’importations (35 milliards de dollars) avant l’aide du FMI. Les investissements directs étrangers (IDE) ont progressé en 2022 à 3% du PIB, «une tendance qui devrait perdurer notamment en raison des investissements chinois qui souhaitent faire du Maroc leur point d’entrée vers l’Union européenne», estiment les experts du groupe Crédit Agricole.
Et ce n’est pas tout. Si la situation sociale et les mesures de soutien maintiennent le déficit budgétaire à 4,7% du PIB, la dette publique va baisser à 77% du PIB en 2023. À noter aussi que la dette extérieure est déjà passée sous le seuil de surendettement de 150% des exportations en 2022 (135%).
En outre, l’inflation reste forte à 5,9%, notamment sur l’alimentaire et les transports, mais le régime de change est stable (+/- 5% autour du panier euro-dollar). De plus, la prime de risque a très fortement chuté depuis son pic de 3% en 2022, à un niveau faible de 1,3%.
Pour rappel, une prime de risque est une mesure de la rémunération supplémentaire que les investisseurs exigent pour détenir la dette souveraine d'un pays donné par rapport à un investissement sans risque équivalent. Cette prime de risque est basée sur l'évaluation du niveau de risque associé à l'investissement dans la dette d'un pays spécifique.
«En 2024, sans nouveau choc, la plupart des indicateurs macro-économiques vont encore s’améliorer : baisse de l’inflation, progression de la croissance du PIB à 3,1% selon nos prévisions, baisse du déficit courant et de la dette publique. Les déséquilibres macro-économiques vont rester, somme toute, assez contenus malgré le contexte difficile. Par ailleurs, des tensions monétaires sont moins susceptibles de ressurgir compte tenu de l’aide du FMI», conclut l’étude.
>> Lire aussi : Croissance économique de 2,3% pour le Maroc au deuxième trimestre 2023 (HCP)
Ainsi, après «la mauvaise année 2022», en croissance de seulement 1,3%, l’activité globale devrait progresser à 2,7% en 2023, malgré un redressement modeste du secteur agricole (+1%). Le coût de l’énergie et des céréales, élevé en 2023, a été compensé par les recettes du tourisme qui ont été multipliées par trois et les remises des Marocains résidant à l’étranger en hausse à 8% du PIB. «Le déficit commercial se stabilise et le déficit du solde courant devrait rester contenu à 3,5% du PIB cette année», soutient l’étude.
De plus, est-il détaillé, les réserves en devises sont stables à 6 mois d’importations (35 milliards de dollars) avant l’aide du FMI. Les investissements directs étrangers (IDE) ont progressé en 2022 à 3% du PIB, «une tendance qui devrait perdurer notamment en raison des investissements chinois qui souhaitent faire du Maroc leur point d’entrée vers l’Union européenne», estiment les experts du groupe Crédit Agricole.
Et ce n’est pas tout. Si la situation sociale et les mesures de soutien maintiennent le déficit budgétaire à 4,7% du PIB, la dette publique va baisser à 77% du PIB en 2023. À noter aussi que la dette extérieure est déjà passée sous le seuil de surendettement de 150% des exportations en 2022 (135%).
En outre, l’inflation reste forte à 5,9%, notamment sur l’alimentaire et les transports, mais le régime de change est stable (+/- 5% autour du panier euro-dollar). De plus, la prime de risque a très fortement chuté depuis son pic de 3% en 2022, à un niveau faible de 1,3%.
Pour rappel, une prime de risque est une mesure de la rémunération supplémentaire que les investisseurs exigent pour détenir la dette souveraine d'un pays donné par rapport à un investissement sans risque équivalent. Cette prime de risque est basée sur l'évaluation du niveau de risque associé à l'investissement dans la dette d'un pays spécifique.
«En 2024, sans nouveau choc, la plupart des indicateurs macro-économiques vont encore s’améliorer : baisse de l’inflation, progression de la croissance du PIB à 3,1% selon nos prévisions, baisse du déficit courant et de la dette publique. Les déséquilibres macro-économiques vont rester, somme toute, assez contenus malgré le contexte difficile. Par ailleurs, des tensions monétaires sont moins susceptibles de ressurgir compte tenu de l’aide du FMI», conclut l’étude.