La mine de Boto, désormais en production, ambitionne de livrer une production annuelle moyenne de 160.000 onces d’or, soit environ 5 tonnes, au cours des trois premières années d’exploitation. Le site affiche des réserves estimées à 1,8 million d’onces, équivalant à 56 tonnes d’or, et une durée de vie projetée de douze ans.



L’infrastructure minière comprend une mine à ciel ouvert capable d’extraire 35 millions de tonnes de roche par an, ainsi qu’une usine de traitement d’une capacité de 2,75 millions de tonnes de minerai annuellement, équipée de procédés de dernière génération. À cela s’ajoutent une centrale électrique de 23 MW, un barrage d’eau, une digue à résidus, un dépôt de carburants, une base de vie, une piste d’atterrissage et un réseau routier assurant la logistique du site.

Impact économique et social au niveau local

Au pic de la phase de construction, le projet a mobilisé plus de 2.500 travailleurs, dont 90% étaient de nationalité sénégalaise. À pleine capacité, la mine de Boto devrait générer plus de 1.500 emplois directs et indirects, contribuant ainsi significativement à l’économie locale et régionale. Managem a également mis en place un programme d’engagement communautaire dès la phase de développement. Ce plan a permis d’améliorer l’accès à l’eau potable, de soutenir la santé publique, de renforcer la formation professionnelle et de promouvoir l’employabilité des jeunes et des femmes dans la région. Des initiatives génératrices de revenus ont également été lancées au profit des communautés riveraines du projet.

Imad Toumi, Président Directeur Général du Groupe Managem, s’est félicité de cette avancée : « Je suis heureux de voir ce projet se concrétiser, attendu depuis tant d’années par les communautés locales et porteur de développement pour toute la région. Le démarrage de Boto illustre notre ambition de devenir un acteur aurifère de référence en Afrique de l’Ouest. Ce succès est d’abord le fruit de la mobilisation et de l’engagement exceptionnel de nos équipes, en étroite collaboration avec les autorités sénégalaises. »