Le spécialiste de l’industrie minière, Managem, s’apprête à enclencher en été prochain le processus de production aurifère sur son actif Boto au Sénégal. Ce projet stratégique recèle des réserves minérales de 31,5 millions de tonnes de minerai avec une teneur d’or de 1,6 gramme par tonne, ce qui équivaut à 1.605.000 onces. Les infrastructures stratégiques du projet ont été déjà finalisées. Pratiquement, «l’ensemble du chantier progresse à bon rythme, grâce à l’engagement sans faille de nos équipes», se félicite le groupe. Avec Boto, la filiale minière d’Al Mada affirme bâtir l’avenir d’une industrie minière «responsable», intégrant les «plus hauts» standards de sécurité, de performance et d’impact positif pour les communautés locales. Le projet est porté par Boto SA, une société détenue à 90% par Managem et 10% par l’État du Sénégal. Cette structure exploite donc le périmètre de Daorana Boto suite à une convention minière signée avec le Sénégal en 2004. Pour rappel, le pre-stripping de la fosse principale Malikoundi a commencé en 2024. La cadence d’extraction minière devrait atteindre 39 millions de tonnes roche par an pour une durée de vie de la mine de 11 ans. Le minerai extrait sera traité dans une usine de CIP d’une capacité annuelle de 2,75 millions de tonnes.
Les prévisions de production moyenne des trois premières années tablent sur quelque 170.000 onces d’or par an et sur près de 128.000 onces par an sur toute la durée de vie de la mine. À plus long terme, le géant minier marocain déploie un programme d’exploration soutenu selon une stratégie intégrée et un objectif d’augmentation de la durée de vie de la mine et des perspectives de croissances organiques futures. Au troisième trimestre de 2024, le groupe Managem faisait état d’un investissement de 1,3 milliard de DH mobilisé pour le développement de l’actif Boto. L’acquisition des permis Boto, elle, aura coûté 757 millions de DH. Dans son plan stratégique de développement, Managem entend débrider sa croissance à travers l’activation de trois leviers essentiels. Il s’agit d’améliorer de manière pérenne la rentabilité de ses exploitations existantes, à travers l’augmentation de l’utilisation des nouvelles technologies et du recours à l’innovation et la R&D, renforcer sa croissance organique et externe, dans les métiers où le groupe a un réel avantage compétitif, notamment dans la production de l’or en Afrique subsaharienne, du cuivre, d’argent et du cobalt au Maroc et élargir son portefeuille de produits, notamment vers des substances à haute valeur ajoutée, en se développant dans de nouveaux métiers et technologies. Le plan ambitieux de croissance du groupe prévoit ainsi d’atteindre des tailles critiques par métal. Ce plan est construit à partir d’un portefeuille de projets miniers en phase de développement ainsi que des opportunités d’acquisitions et/ou Joint-venture permettant d’accélérer et consolider le plan de croissance. Concrètement, sur l’or, l’objectif du groupe minier est d’atteindre une taille critique de production sur le continent. La déclinaison de cet objectif se fait via des opérations de fusion-acquisition comme c’est le cas pour la première opération significative en 2016 avec l’acquisition du projet aurifère Tri-k en Guinée, et plus récemment, la dernière opération conclue avec le groupe IAM Gold pour l’acquisition d’actifs aurifères à différents stades, en Guinée et au Sénégal. Dans le cuivre, Managem dispose au Maroc d’un actif minier cuprifère important qui permettra de doubler la production actuelle et qui est en phase de finalisation de construction. Sur le cobalt et métaux composants des batteries, le groupe œuvre pour se positionner comme acteur actif dans les métaux critiques et stratégiques de la mobilité verte, notamment à travers la conclusion de partenariats stratégiques dans l’objectif de capter la croissance de la demande de cobalt pour les batteries. Sur le zinc et le plomb, l’objectif stratégique de l’entreprise est de consolider les productions et améliorer les marges.
Les prévisions de production moyenne des trois premières années tablent sur quelque 170.000 onces d’or par an et sur près de 128.000 onces par an sur toute la durée de vie de la mine. À plus long terme, le géant minier marocain déploie un programme d’exploration soutenu selon une stratégie intégrée et un objectif d’augmentation de la durée de vie de la mine et des perspectives de croissances organiques futures. Au troisième trimestre de 2024, le groupe Managem faisait état d’un investissement de 1,3 milliard de DH mobilisé pour le développement de l’actif Boto. L’acquisition des permis Boto, elle, aura coûté 757 millions de DH. Dans son plan stratégique de développement, Managem entend débrider sa croissance à travers l’activation de trois leviers essentiels. Il s’agit d’améliorer de manière pérenne la rentabilité de ses exploitations existantes, à travers l’augmentation de l’utilisation des nouvelles technologies et du recours à l’innovation et la R&D, renforcer sa croissance organique et externe, dans les métiers où le groupe a un réel avantage compétitif, notamment dans la production de l’or en Afrique subsaharienne, du cuivre, d’argent et du cobalt au Maroc et élargir son portefeuille de produits, notamment vers des substances à haute valeur ajoutée, en se développant dans de nouveaux métiers et technologies. Le plan ambitieux de croissance du groupe prévoit ainsi d’atteindre des tailles critiques par métal. Ce plan est construit à partir d’un portefeuille de projets miniers en phase de développement ainsi que des opportunités d’acquisitions et/ou Joint-venture permettant d’accélérer et consolider le plan de croissance. Concrètement, sur l’or, l’objectif du groupe minier est d’atteindre une taille critique de production sur le continent. La déclinaison de cet objectif se fait via des opérations de fusion-acquisition comme c’est le cas pour la première opération significative en 2016 avec l’acquisition du projet aurifère Tri-k en Guinée, et plus récemment, la dernière opération conclue avec le groupe IAM Gold pour l’acquisition d’actifs aurifères à différents stades, en Guinée et au Sénégal. Dans le cuivre, Managem dispose au Maroc d’un actif minier cuprifère important qui permettra de doubler la production actuelle et qui est en phase de finalisation de construction. Sur le cobalt et métaux composants des batteries, le groupe œuvre pour se positionner comme acteur actif dans les métaux critiques et stratégiques de la mobilité verte, notamment à travers la conclusion de partenariats stratégiques dans l’objectif de capter la croissance de la demande de cobalt pour les batteries. Sur le zinc et le plomb, l’objectif stratégique de l’entreprise est de consolider les productions et améliorer les marges.
