Les baisses de températures enregistrées an Nord du royaume ont eu un impact négatif sur les fruits rouges. «Nous constatons un retard dans la maturation des fruits comme les myrtilles. Nous nous attendions à atteindre des volumes de récolte importants en janvier-février, et c'est maintenant décalé à mars», a déclaré Mehdi Benchekroun, PDG de DMB & Co à la plateforme Fresh Plazza.
Contacté par Le Matin, Benchekroun nous explique que «les myrtilles marocaines sont cultivées principalement entre décembre et mars dans la région d’Agadir, et de janvier à mai dans le Gharb. Le pic des ventes se produit en mars, avec une fenêtre optimale de commercialisation de janvier à avril.
C’est durant cette période que les ventes sont à leur plus haut niveau. Une fois la production espagnole lancée, la concurrence atteint son maximum. Donc, plus la récolte démarre tôt, meilleures sont les ventes». Que va-t-il arriver donc avec ce décalage ?
Par ailleurs, le spécialiste balaie d’un revers de main toute inquiétude autour de la qualité des produits marocains : «Nous nous engageons à offrir une qualité premium, conforme aux normes de l’Union Européenne», assure-t-il. L’ONSSA, elle aussi, joue un rôle important pour que la qualité des produits marocains soit conforme aux exigences européennes.
De nombreux producteurs auraient d’ailleurs récemment opté pour des variétés premium pour leurs plantations à cet effet. Cette montée en gamme permettra aux produits marocains de se distinguer davantage. Car en plus de l’Espagne, d’autre pays concurrencent le Maroc sur cette filière. Le Pérou, par exemple, produit des myrtilles tout au long de l’année.
Seul bémol pour les exportations depuis ce pays, la durée nécessaire pour arriver sur le marché européen : 3 à 4 semaines pour le Pérou contre 24 heures seulement pour que les produits marocains arrivent sur le marché espagnol et 4 jours maximum pour atteindre celui d’Allemagne», nous confie Benchekroun.
Il s’agit d’un avantage concurrentiel de taille : la durée de conservation. Des myrtilles marocaines qui arrivent, par exemple, rapidement sur le marché européen ont une durée de conservation plus importante que celle provenant d’Amérique Latine. C’est pourquoi, à part un retard attendu dans les pics de récolte, Benchekroun reste confiant.
Contacté par Le Matin, Benchekroun nous explique que «les myrtilles marocaines sont cultivées principalement entre décembre et mars dans la région d’Agadir, et de janvier à mai dans le Gharb. Le pic des ventes se produit en mars, avec une fenêtre optimale de commercialisation de janvier à avril.
C’est durant cette période que les ventes sont à leur plus haut niveau. Une fois la production espagnole lancée, la concurrence atteint son maximum. Donc, plus la récolte démarre tôt, meilleures sont les ventes». Que va-t-il arriver donc avec ce décalage ?
Par ailleurs, le spécialiste balaie d’un revers de main toute inquiétude autour de la qualité des produits marocains : «Nous nous engageons à offrir une qualité premium, conforme aux normes de l’Union Européenne», assure-t-il. L’ONSSA, elle aussi, joue un rôle important pour que la qualité des produits marocains soit conforme aux exigences européennes.
De nombreux producteurs auraient d’ailleurs récemment opté pour des variétés premium pour leurs plantations à cet effet. Cette montée en gamme permettra aux produits marocains de se distinguer davantage. Car en plus de l’Espagne, d’autre pays concurrencent le Maroc sur cette filière. Le Pérou, par exemple, produit des myrtilles tout au long de l’année.
Seul bémol pour les exportations depuis ce pays, la durée nécessaire pour arriver sur le marché européen : 3 à 4 semaines pour le Pérou contre 24 heures seulement pour que les produits marocains arrivent sur le marché espagnol et 4 jours maximum pour atteindre celui d’Allemagne», nous confie Benchekroun.
Il s’agit d’un avantage concurrentiel de taille : la durée de conservation. Des myrtilles marocaines qui arrivent, par exemple, rapidement sur le marché européen ont une durée de conservation plus importante que celle provenant d’Amérique Latine. C’est pourquoi, à part un retard attendu dans les pics de récolte, Benchekroun reste confiant.
