Selon les analystes de la place Casablancaise, ce repli pourrait même représenter des opportunités d’entrée intéressantes pour les investisseurs. « Chaque période de turbulence comporte aussi des fenêtres d’investissement attractives », rappelle Naoufal Aouragh, responsable analyse & recherche à M.S.IN, en référence à des précédents cycles de tensions, comme les conflits commerciaux internationaux. Le principal point de vigilance reste toutefois l’inflation, susceptible d’être relancée par l’instabilité régionale.
Dans ce climat incertain, les perspectives sont contrastées selon les secteurs. Les compartiments jugés défensifs, comme la grande distribution, pourraient tirer leur épingle du jeu. C’est notamment le cas de LabelVie, dont le positionnement sur des segments sensibles à l’évolution des prix est perçu comme un facteur de résilience.
Cette dynamique s’appuie sur plusieurs facteurs conjoncturels et structurels : la reprise post-inflation du secteur BTP, les projets d’infrastructure liés à la CAN 2025 et à la Coupe du Monde 2030, le programme quinquennal de reconstruction des zones sinistrées du Haut Atlas ainsi que le redémarrage de l'immobilier résidentiel sous l'effet du nouveau dispositif d’aide au logement.
Dans cette optique, M.S.IN dévoile sa recommandation de “Renforcer” sur le titre Jet Contractors, avec un potentiel d’appréciation estimé à 18,5% et une valorisation cible fixée à 2.241 dirhams. Cette valorisation repose sur une croissance annuelle moyenne de 14,7% du chiffre d’affaires consolidé, pour atteindre 6,3 milliards de dirhams en 2028, et une progression du résultat net part du groupe (RNPG) de 18% en moyenne annuelle, soit 396 millions de dirhams à cette échéance.
Le carnet de commandes de Jet Contractors, qui s’élève actuellement à 9 milliards de dirhams (dont près de 80% issus du secteur public) offre une visibilité appréciable. Par ailleurs, le groupe est engagé sur plusieurs projets d’envergure, tels que le futur terminal de l’aéroport Mohammed V ou encore le Grand Stade de Casablanca, et poursuit son expansion à l’international, notamment en Afrique.
Les banques, en tant que financeurs de ces grands projets, mais aussi les secteurs du transport, de l’événementiel, du tourisme et des services, sont appelés à jouer un rôle central durant la phase active de l’événement. À plus long terme, la valorisation des équipements construits ouvrira la voie à des activités liées à la gestion, à la maintenance et à l’exploitation commerciale des infrastructures sportives et touristiques.
Si l’environnement mondial reste incertain, les fondamentaux de l’économie marocaine, tirés par la demande intérieure et des investissements structurants, continuent d’offrir des repères solides aux investisseurs de la place casablancaise.
Dans ce climat incertain, les perspectives sont contrastées selon les secteurs. Les compartiments jugés défensifs, comme la grande distribution, pourraient tirer leur épingle du jeu. C’est notamment le cas de LabelVie, dont le positionnement sur des segments sensibles à l’évolution des prix est perçu comme un facteur de résilience.
Le BTP au cœur des anticipations de croissance
À l’occasion de la 6ᵉ édition de la Conférence Résultats & Perspectives des Sociétés Cotées, organisée par la Bourse de Casablanca et l’Association Professionnelle des Sociétés de Bourse (APSB), le bureau de recherche de la société de bourse M.S.IN a livré une cartographie optimiste du secteur du BTP. Un des indicateurs clés retenus est la consommation nationale de ciment, qui devrait connaître une croissance moyenne annuelle de 5,7% sur la période 2025-2029, pour atteindre 18 millions de tonnes à l’horizon 2029.Cette dynamique s’appuie sur plusieurs facteurs conjoncturels et structurels : la reprise post-inflation du secteur BTP, les projets d’infrastructure liés à la CAN 2025 et à la Coupe du Monde 2030, le programme quinquennal de reconstruction des zones sinistrées du Haut Atlas ainsi que le redémarrage de l'immobilier résidentiel sous l'effet du nouveau dispositif d’aide au logement.
Dans cette optique, M.S.IN dévoile sa recommandation de “Renforcer” sur le titre Jet Contractors, avec un potentiel d’appréciation estimé à 18,5% et une valorisation cible fixée à 2.241 dirhams. Cette valorisation repose sur une croissance annuelle moyenne de 14,7% du chiffre d’affaires consolidé, pour atteindre 6,3 milliards de dirhams en 2028, et une progression du résultat net part du groupe (RNPG) de 18% en moyenne annuelle, soit 396 millions de dirhams à cette échéance.
Le carnet de commandes de Jet Contractors, qui s’élève actuellement à 9 milliards de dirhams (dont près de 80% issus du secteur public) offre une visibilité appréciable. Par ailleurs, le groupe est engagé sur plusieurs projets d’envergure, tels que le futur terminal de l’aéroport Mohammed V ou encore le Grand Stade de Casablanca, et poursuit son expansion à l’international, notamment en Afrique.
Coupe du Monde 2030 : un levier multisectoriel
Au-delà du BTP, les experts insistent sur le caractère transversal de la préparation à la Coupe du Monde 2030. Si la phase actuelle est marquée par une montée en charge des investissements dans les infrastructures (stades, routes, hôtels...), d’autres pans de l’économie devraient en tirer profit.Les banques, en tant que financeurs de ces grands projets, mais aussi les secteurs du transport, de l’événementiel, du tourisme et des services, sont appelés à jouer un rôle central durant la phase active de l’événement. À plus long terme, la valorisation des équipements construits ouvrira la voie à des activités liées à la gestion, à la maintenance et à l’exploitation commerciale des infrastructures sportives et touristiques.
Si l’environnement mondial reste incertain, les fondamentaux de l’économie marocaine, tirés par la demande intérieure et des investissements structurants, continuent d’offrir des repères solides aux investisseurs de la place casablancaise.
