Inversement de tendance dans le choix des sources de l’endettement pour financer le Budget de l’État. Alors que le gouvernement s’est habitué ces dernières années à recourir plus au marché interne qu’externe pour emprunter, il prévoit d’inverser ce choix en 2024. L’Exécutif devra, en effet, emprunter plus de 123 milliards de DH en 2024 pour le financement du Trésor, dont plus de 53 milliards en interne et 70 milliards d’emprunts externes (contre 130 milliards prévus en 2023, dont plus de 69 milliards en interne et 60 milliards d’emprunts externes ; 105,38 milliards en 2022, avec 65,38 milliards sur le marché interne et 40 milliards sur le marché externe).
À noter, toutefois, que la dette intérieure du Trésor a déjà commencé à perdre du terrain face à la dette extérieure. En effet, note le HCP dans le Budget économique exploratoire publié en juillet dernier, le poids de la dette intérieure du Trésor devrait s’atténuer pour passer de 54,3% en 2022 à 53,4% du PIB en 2023. De ce fait, le ratio de la dette extérieure du Trésor devrait monter à 18,6% du PIB en 2023 contre 15,9% entre 2019 et 2022. La dette globale du Trésor devrait, ainsi, se situer à près de 72% du PIB en accentuation par rapport aux 71,6% du PIB en 2022. Compte tenu du poids de la dette extérieure garantie qui devrait atteindre 13,8% du PIB, le ratio de la dette publique globale devrait afficher un allègement à 85,8% du PIB, contre 86,1% du PIB en 2022.
En pour 2024, le HCP prévoit que «sur fond de la poursuite de l’allégement du besoin de financement, de l’amélioration du rythme de la croissance économique et du ralentissement plus lent que prévu de l’inflation, les indicateurs de l’endettement national devraient s’inscrire en baisse». En effet, selon le HCP, le ratio de la dette extérieure garantie devrait se situer à 13,6% du PIB après de 13,8% en 2023. Tenant compte d’une légère hausse du ratio de la dette du Trésor à 72,9% du PIB, le ratio de la dette publique globale devrait connaître une accentuation à 86,5% en 2024, après 85,8% du PIB attendu en 2023.
Parallèlement, selon le projet de loi de Finances 2024 (PLF 2024), le gouvernement devra aussi mobiliser l’année prochaine plus de 100,62 milliards de DH au titre des dépenses de la dette publique du Budget général, dont plus de 38,22 milliards au titre des intérêts et commissions de la dette publique à moyen et long termes et 62,39 milliards au titre des amortissements de la dette publique à moyen et long termes.
À noter, toutefois, que la dette intérieure du Trésor a déjà commencé à perdre du terrain face à la dette extérieure. En effet, note le HCP dans le Budget économique exploratoire publié en juillet dernier, le poids de la dette intérieure du Trésor devrait s’atténuer pour passer de 54,3% en 2022 à 53,4% du PIB en 2023. De ce fait, le ratio de la dette extérieure du Trésor devrait monter à 18,6% du PIB en 2023 contre 15,9% entre 2019 et 2022. La dette globale du Trésor devrait, ainsi, se situer à près de 72% du PIB en accentuation par rapport aux 71,6% du PIB en 2022. Compte tenu du poids de la dette extérieure garantie qui devrait atteindre 13,8% du PIB, le ratio de la dette publique globale devrait afficher un allègement à 85,8% du PIB, contre 86,1% du PIB en 2022.
En pour 2024, le HCP prévoit que «sur fond de la poursuite de l’allégement du besoin de financement, de l’amélioration du rythme de la croissance économique et du ralentissement plus lent que prévu de l’inflation, les indicateurs de l’endettement national devraient s’inscrire en baisse». En effet, selon le HCP, le ratio de la dette extérieure garantie devrait se situer à 13,6% du PIB après de 13,8% en 2023. Tenant compte d’une légère hausse du ratio de la dette du Trésor à 72,9% du PIB, le ratio de la dette publique globale devrait connaître une accentuation à 86,5% en 2024, après 85,8% du PIB attendu en 2023.
Parallèlement, selon le projet de loi de Finances 2024 (PLF 2024), le gouvernement devra aussi mobiliser l’année prochaine plus de 100,62 milliards de DH au titre des dépenses de la dette publique du Budget général, dont plus de 38,22 milliards au titre des intérêts et commissions de la dette publique à moyen et long termes et 62,39 milliards au titre des amortissements de la dette publique à moyen et long termes.