Le gouvernement s'engage fermement à réduire le déficit budgétaire à 3,5% du PIB en 2025, contre 4% prévu pour 2024, 4,3% réalisé en 2023 et 5,4% un an plutôt. Cet objectif ambitieux est, pourtant, fixé dans un contexte de dépenses record, prévues l’année prochaine, liées notamment aux grands chantiers structurants. Cette ambition s’inscrit dans une stratégie globale de consolidation des finances publiques et de soutien à la croissance économique à long terme, comme détaillée dans le rapport économique et financier accompagnant le Projet de loi de Finances (PLF) 2025.
Renforcement des recettes
Pour atteindre cet objectif, plusieurs mesures ont été planifiées, axées principalement sur l’augmentation des recettes de l’État à des niveaux historiques, avec l’optimisation des dépenses et leur programmation selon les priorités.
En 2025, les recettes ordinaires nettes (hors TVA des collectivités territoriales) devraient atteindre 395,1 milliards de dirhams, un montant record. Elles seront notamment tirées par les recettes fiscales qui devraient, pour la première fois, dépasser la barre des 300 milliards de dirhams à 320,1 milliards de dirhams, représentant 19,5% du PIB.
Ces recettes incluent notamment les impôts directs, qui atteindront également un record de 139,3 milliards de dirhams, soit 8,5% du PIB. L’impôt sur les sociétés (IS) y contribuera à hauteur de 73 milliards de dirhams (4,4% du PIB), tandis que l’impôt sur le revenu (IR) apportera 60,9 milliards de dirhams (3,7% du PIB). Des niveaux également historiques.
Les impôts indirects, incluant principalement la TVA, devraient générer un montant inédit de 137,8 milliards de dirhams. La part de la TVA intérieure et celle appliquée aux importations devraient respectivement atteindre 36,8 milliards et 64 milliards de dirhams.
En outre, les recettes issues des Taxes intérieures de consommation (TIC), estimées à 2,2% du PIB, devraient atteindre 36,9 milliards de dirhams en 2025, dépassant également les niveaux précédents. La TIC sur les produits énergétiques générerait 19,5 milliards de dirhams, tandis que celle appliquée aux tabacs devrait rapporter 13,7 milliards de dirhams.
Les droits de douane, représentant 1,3% du PIB, devraient dépasser pour la première fois la barre des 20 milliards de dirhams pour s'établir à 21,3 milliards en 2025, contribuant à hauteur de 6,6% aux recettes fiscales totales. Ce montant record représente plus que le double de celui généré en 2019.
Quant aux droits d'enregistrement et de timbre, ils sont prévus à 21,7 milliards de dirhams en 2025, soit également 1,3% du PIB.
S’agissant des recettes non fiscales prévues dans le cadre du PLF 2025, elles devraient générer un montant sans précédent de 71,6 milliards de dirhams, représentant 18,1% des recettes ordinaires. Ces revenus incluent notamment les contributions des Établissements et Entreprises Publics, estimées à 22,6 milliards de dirhams, ainsi que 35 milliards de dirhams issus des mécanismes de financements innovants. Par ailleurs, les cessions de participations de l'État devraient rapporter 6 milliards de dirhams.
En 2025, les recettes ordinaires nettes (hors TVA des collectivités territoriales) devraient atteindre 395,1 milliards de dirhams, un montant record. Elles seront notamment tirées par les recettes fiscales qui devraient, pour la première fois, dépasser la barre des 300 milliards de dirhams à 320,1 milliards de dirhams, représentant 19,5% du PIB.
Ces recettes incluent notamment les impôts directs, qui atteindront également un record de 139,3 milliards de dirhams, soit 8,5% du PIB. L’impôt sur les sociétés (IS) y contribuera à hauteur de 73 milliards de dirhams (4,4% du PIB), tandis que l’impôt sur le revenu (IR) apportera 60,9 milliards de dirhams (3,7% du PIB). Des niveaux également historiques.
Les impôts indirects, incluant principalement la TVA, devraient générer un montant inédit de 137,8 milliards de dirhams. La part de la TVA intérieure et celle appliquée aux importations devraient respectivement atteindre 36,8 milliards et 64 milliards de dirhams.
En outre, les recettes issues des Taxes intérieures de consommation (TIC), estimées à 2,2% du PIB, devraient atteindre 36,9 milliards de dirhams en 2025, dépassant également les niveaux précédents. La TIC sur les produits énergétiques générerait 19,5 milliards de dirhams, tandis que celle appliquée aux tabacs devrait rapporter 13,7 milliards de dirhams.
Les droits de douane, représentant 1,3% du PIB, devraient dépasser pour la première fois la barre des 20 milliards de dirhams pour s'établir à 21,3 milliards en 2025, contribuant à hauteur de 6,6% aux recettes fiscales totales. Ce montant record représente plus que le double de celui généré en 2019.
Quant aux droits d'enregistrement et de timbre, ils sont prévus à 21,7 milliards de dirhams en 2025, soit également 1,3% du PIB.
S’agissant des recettes non fiscales prévues dans le cadre du PLF 2025, elles devraient générer un montant sans précédent de 71,6 milliards de dirhams, représentant 18,1% des recettes ordinaires. Ces revenus incluent notamment les contributions des Établissements et Entreprises Publics, estimées à 22,6 milliards de dirhams, ainsi que 35 milliards de dirhams issus des mécanismes de financements innovants. Par ailleurs, les cessions de participations de l'État devraient rapporter 6 milliards de dirhams.
Rationalisation des dépenses publiques
Du côté des dépenses, le gouvernement prévoit une enveloppe totale inédite de 453,3 milliards de dirhams pour 2025, soit 27,6% du PIB. La rationalisation des dépenses sera primordiale pour réduire le déficit. «La hausse prévue de ces dépenses est corollaire à la poursuite de la mise en œuvre des grands chantiers entamés (protection sociale, réformes des secteurs de l’éducation et de la santé, aide directe au logement), des engagements de l’État issus du dialogue social et à la réalisation des engagements du programme gouvernemental et ce, en application des Hautes Orientations Royales et en ligne avec les recommandations du nouveau modèle de développement.», est-il indiqué.
Les dépenses ordinaires s’élèveront à un record de 353,9 milliards de dirhams, dont 294,2 milliards seront alloués aux biens et services, représentant 17,9% du PIB.
La masse salariale devrait, elle, connaître une hausse de 0,5 point de PIB par rapport aux prévisions de la LF 2024, passant de 10,5% à 11%, pour atteindre 180,3 milliards de dirhams en 2025. Cette augmentation tient compte des créations de postes budgétaires, des changements d'échelle, des promotions de grade ainsi que des récentes mesures issues du dialogue social.
Quant aux dépenses liées aux autres biens et services, elles devraient s’élever à 113,9 milliards de dirhams en 2025. Cette progression est principalement attribuable à l’augmentation des subventions et transferts visant à renforcer les capacités financières des secteurs sociaux, notamment ceux de l’éducation et de la santé, ainsi qu'à la mise en œuvre des réformes en cours, en particulier celle de la protection sociale.
Par ailleurs, les charges liées à la dette devraient également augmenter, atteignant un niveau historique de 42,6 milliards de dirhams, soit 2,6% du PIB.
Le gouvernement a prévu également une augmentation des dépenses d’investissement de 5%, atteignant 105,4 milliards de dirhams en 2025, soit 6,4% du PIB. Ces fonds serviront à accélérer les projets structurants, notamment dans les domaines de l’eau potable et de l’irrigation.
De plus, la charge de la compensation (les charges dues et non les paiements) est estimée à 17,1 milliards de dirhams, représentant 1% du PIB en 2025.
«Le déficit budgétaire, résultant des évolutions prévisibles des recettes et des dépenses pour l’exercice budgétaire 2025, serait de 58,2 milliards de dirhams, en baisse de 0,5 point du PIB, par rapport aux prévisions de la Loi de Finances 2024, pour se situer à 3,5% du PIB en 2025», conclut le rapport.
Il est à souligner que le déficit budgétaire a été considérablement allégé au cours des trois dernières années, après avoir atteint un niveau élevé de 7,1% du PIB en 2020, en raison de l’impact de la crise sanitaire de la Covid-19. À partir de 2021, le déficit budgétaire s'est amélioré progressivement de 2,9 points du PIB pour atteindre 4,3% du PIB en 2023.
Les dépenses ordinaires s’élèveront à un record de 353,9 milliards de dirhams, dont 294,2 milliards seront alloués aux biens et services, représentant 17,9% du PIB.
La masse salariale devrait, elle, connaître une hausse de 0,5 point de PIB par rapport aux prévisions de la LF 2024, passant de 10,5% à 11%, pour atteindre 180,3 milliards de dirhams en 2025. Cette augmentation tient compte des créations de postes budgétaires, des changements d'échelle, des promotions de grade ainsi que des récentes mesures issues du dialogue social.
Quant aux dépenses liées aux autres biens et services, elles devraient s’élever à 113,9 milliards de dirhams en 2025. Cette progression est principalement attribuable à l’augmentation des subventions et transferts visant à renforcer les capacités financières des secteurs sociaux, notamment ceux de l’éducation et de la santé, ainsi qu'à la mise en œuvre des réformes en cours, en particulier celle de la protection sociale.
Par ailleurs, les charges liées à la dette devraient également augmenter, atteignant un niveau historique de 42,6 milliards de dirhams, soit 2,6% du PIB.
Le gouvernement a prévu également une augmentation des dépenses d’investissement de 5%, atteignant 105,4 milliards de dirhams en 2025, soit 6,4% du PIB. Ces fonds serviront à accélérer les projets structurants, notamment dans les domaines de l’eau potable et de l’irrigation.
De plus, la charge de la compensation (les charges dues et non les paiements) est estimée à 17,1 milliards de dirhams, représentant 1% du PIB en 2025.
«Le déficit budgétaire, résultant des évolutions prévisibles des recettes et des dépenses pour l’exercice budgétaire 2025, serait de 58,2 milliards de dirhams, en baisse de 0,5 point du PIB, par rapport aux prévisions de la Loi de Finances 2024, pour se situer à 3,5% du PIB en 2025», conclut le rapport.
Il est à souligner que le déficit budgétaire a été considérablement allégé au cours des trois dernières années, après avoir atteint un niveau élevé de 7,1% du PIB en 2020, en raison de l’impact de la crise sanitaire de la Covid-19. À partir de 2021, le déficit budgétaire s'est amélioré progressivement de 2,9 points du PIB pour atteindre 4,3% du PIB en 2023.