Le Conseil de Bank Al-Maghrib a tenu mardi 24 juin sa deuxième réunion trimestrielle de l’année 2025. Le Conseil a analysé l’évolution de la conjoncture nationale et internationale ainsi que les projections macroéconomiques à moyen terme de la Banque. Au regard de ces données, il a jugé approprié de maintenir l’orientation actuelle de la politique monétaire. Il a ainsi décidé de garder le taux directeur inchangé à 2,25%, tout en continuant de suivre de près l’évolution de la conjoncture économique et sociale.
Sur le plan international, le Conseil a noté le niveau exceptionnel d’incertitude, induit notamment par la nouvelle politique commerciale des Etats-Unis, les conflits en Ukraine et au Moyen-Orient ainsi que la guerre Israël-Iran. Dans ce contexte, la croissance de l’économie mondiale devrait continuer son ralentissement ce qui favoriserait la poursuite de la tendance baissière de l’inflation.
Au niveau national, les dernières données disponibles font ressortir une nette accélération du rythme de l’activité dans les secteurs non agricoles. Cette dynamique devrait se poursuivre à moyen terme, à la faveur notamment de l’investissement dans les infrastructures, dans le cadre des efforts consentis par notre pays pour l’atténuation de l’impact du changement climatique et pour la préparation de l’accueil d’événements internationaux d’envergure à l’horizon 2030. Cette amélioration notable de la croissance non agricole devrait soutenir la reprise tangible de l’emploi observée au cours des derniers trimestres.
S’agissant de l’inflation, elle a marqué un très net ralentissement au cours des derniers mois, passant de 2% en moyenne au premier trimestre de cette année à 0,7% en avril puis à 0,4% en mai. Cette évolution reflète principalement la décélération de la hausse des prix des produits alimentaires, en particulier ceux des « viandes fraîches ». Selon les projections de Bank Al-Maghrib, l’inflation terminerait l’année 2025 sur une moyenne autour de 1% avant de s’établir à 1,8% en 2026 et sa composante sous-jacente devrait connaitre une évolution similaire. Ces perspectives restent entourées de fortes incertitudes liées notamment, au plan externe, aux politiques commerciales et aux implications des conflits et des tensions géopolitiques, et au niveau interne, à l’évolution de l’offre des produits agricoles.
Le Conseil a, par ailleurs, noté que les anticipations d’inflation demeurent ancrées, les experts du secteur financier tablant, au deuxième trimestre 2025, sur des taux de 2,3% en moyenne à l’horizon de 8 trimestres et de 2,5% à 12 trimestres.
Voici les prévisions macroéconomiques actualisées de BAM.
Sur le plan international, le Conseil a noté le niveau exceptionnel d’incertitude, induit notamment par la nouvelle politique commerciale des Etats-Unis, les conflits en Ukraine et au Moyen-Orient ainsi que la guerre Israël-Iran. Dans ce contexte, la croissance de l’économie mondiale devrait continuer son ralentissement ce qui favoriserait la poursuite de la tendance baissière de l’inflation.
Au niveau national, les dernières données disponibles font ressortir une nette accélération du rythme de l’activité dans les secteurs non agricoles. Cette dynamique devrait se poursuivre à moyen terme, à la faveur notamment de l’investissement dans les infrastructures, dans le cadre des efforts consentis par notre pays pour l’atténuation de l’impact du changement climatique et pour la préparation de l’accueil d’événements internationaux d’envergure à l’horizon 2030. Cette amélioration notable de la croissance non agricole devrait soutenir la reprise tangible de l’emploi observée au cours des derniers trimestres.
S’agissant de l’inflation, elle a marqué un très net ralentissement au cours des derniers mois, passant de 2% en moyenne au premier trimestre de cette année à 0,7% en avril puis à 0,4% en mai. Cette évolution reflète principalement la décélération de la hausse des prix des produits alimentaires, en particulier ceux des « viandes fraîches ». Selon les projections de Bank Al-Maghrib, l’inflation terminerait l’année 2025 sur une moyenne autour de 1% avant de s’établir à 1,8% en 2026 et sa composante sous-jacente devrait connaitre une évolution similaire. Ces perspectives restent entourées de fortes incertitudes liées notamment, au plan externe, aux politiques commerciales et aux implications des conflits et des tensions géopolitiques, et au niveau interne, à l’évolution de l’offre des produits agricoles.
Le Conseil a, par ailleurs, noté que les anticipations d’inflation demeurent ancrées, les experts du secteur financier tablant, au deuxième trimestre 2025, sur des taux de 2,3% en moyenne à l’horizon de 8 trimestres et de 2,5% à 12 trimestres.
Voici les prévisions macroéconomiques actualisées de BAM.