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Pour la dernière étape de ses Assises régionales du financement 2023, Tamwilcom a mis le cap, jeudi dernier, sur Laâyoune. La dynamique entrepreneuriale dans les provinces du Sud était le thème retenu pour cette escale. Les échanges entre les représentants du Centre régional d’investissement (CRI) de Laâyoune-Sakia El Hamra, de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) de la même région et du Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM) ont convergé pour témoigner de la vitalité croissante du développement du tissu entrepreneurial dans les provinces sud du Royaume.
Il en va de même pour Bachir Lafkih, chef de division «Offre territoriale et promotion» au du CRI de Laâyoune-Sakia El Hamra, qui souligne que le PIB de la région est passé de 15 milliards de dirhams en 2015 à 24 milliards de dirhams en 2021, avec une croissance annuelle moyenne de 7%, alors qu’avant 2015, la courbe de ce PIB était parfois négative. L’entrepreneuriat dans les provinces du Sud, selon ce responsable, a considérablement bénéficié des investissements publics, et l’enjeu aujourd’hui consiste à voir le secteur privé relayer le secteur public en termes d’investissement et de création de richesses. M. Lafkih soutient également que les différents programmes initiés pour inciter les jeunes à entreprendre (Intelaka, Forsa, programmes mis en place par l’INDH) ont incontestablement contribué à susciter en eux la volonté de devenir entrepreneurs et de gérer leur propre entreprise plutôt que de rester cantonnés au salariat.
Pour ce responsable du CRI de Laâyoune-Sakia El Hamra, l’économie des trois régions du Sud est tournée vers des secteurs très porteurs tels que la pêche, le tourisme et les énergies renouvelables. Et l’enjeu actuel du tissu entrepreneurial, selon M. Lafkih, est de monter en gamme et créer de la valeur ajoutée, comme dans le cas des industries de transformation des produits de la mer. Le dernier discours de S.M. le Roi à l’occasion de la célébration du 48e anniversaire de la Marche Verte annonce de belles perspectives pour développer davantage ces provinces, en exploitant leur littoral atlantique et tout ce qu’il réserve en termes d’économie bleue, affirme encore M. Lafkih, ajoutant que les créneaux pour investir sont très variés, avec notamment des secteurs tels que l’aquaculture, le tourisme côtier, la construction navale, le transport maritime, la production d’énergie marine, l’extraction de matériaux marins, etc.
Par ailleurs, le directeur exécutif en charge de le région Souss-Massa Sahara à Attijariwafa bank a également fait remarquer que les banques dans les provinces du Sud sont également impliquées pour accompagner les porteurs de projets à travers leurs services non financiers pour les assister jusqu’à l’amorçage de leurs projets. De surcroît, les établissements bancaires vont aujourd’hui jusqu’à faire de la prospection d’opportunités d’affaires pour ces porteurs de projets et les mettre en relation avec de grandes entreprises pour leur assurer un premier carnet de commandes, fait savoir M. Boudhaïmi. Ce responsable bancaire exhorte aussi tout autant les TPE-PME à considérer les autres modes pour se financer, comme l’ouverture de leurs capitaux au capital-risque et au capital participatif, et faire ainsi grandir leurs investissements et assurer leur besoins en fonds de roulement, plutôt que de rester prisonnières de la solution schématique des «facilités de caisse». M. Boudhaïmi attire également l’attention sur la solution du factoring, qui permet de disposer rapidement de l’argent des factures ou des créances clients, sans attendre leur échéance, et d’éviter ainsi les problèmes de retard de paiement dont pâtissent en général les TPE-PME.
Pour sa part, le directeur «marché retail» à la Banque Populaire de Laâyoune, Mohamed Sakhsoukh, qui intervenait également au nom du GPBM, a affirmé que l’entrepreneuriat dans les provinces du Sud se développe à un rythme soutenu, et que le marché des PME représente aujourd’hui 60% de l’encours des crédits. Et les atouts dont sont dotées les provinces du Sud, poursuit-il, suscitent également l’intérêt des investisseurs étrangers.
Rien que cette année, révèle M. Sakhsoukh, plus de vingt délégations étrangères (Américains, Espagnols, Chinois, Italiens, etc.) se sont rendues à Laâyoune, impressionnées par le fort potentiel qu’offre la région en matière d’investissement. Ce responsable bancaire a en outre insisté pour dire que, si des progrès substantiels ont été enregistrés en matière d’accès au financement, il reste néanmoins nécessaire d’innover en la matière pour relever les nouveaux défis qui se posent. À cet effet, assure-t-il, les banques sont toujours en contact permanent avec les différentes fédérations professionnelles pour concevoir des solutions de financement et conclure pour cela des conventions spécifiques pour chaque secteur.
S’agissant de la dynamique entrepreneuriale dans les provinces du Sud, directeur général adjoint en charge du «Pôle opérations» chez Tamwilcom a rappelé que l’État marocain a déployé d’énormes moyens pour asseoir les préalables à l’enclenchement de la dynamique d’investissement dans ces régions. Et Tamwilcom, poursuit-il, qui a ouvert son centre d’affaires à Laâyoune en 2016, juste après le lancement par S.M. le Roi du nouveau modèle de développement des provinces du Sud, a largement contribué, avec ses partenaires du secteur bancaire, à l’accompagnement et au financement, surtout du petit entrepreneuriat. Par ailleurs, M. Benzina a annoncé que Tamwilcom se mettra bientôt sur le segment du factoring et qu’elle a reçu à cette fin l’autorisation de le garantir en faveur des TPME. «Bientôt, Tamwilcom conclura un partenariat avec des sociétés de factoring pour leur apporter une garantie afin qu’elles puissent aisément financer les TPME», a-t-il déclaré.
Déclarations
«Ces assises régionale organisée par Tamwilcom à Laâyoune ont été l’occasion de discuter des différentes solutions de financement disponibles pour les entreprises, ainsi que des enjeux et des potentialités qui se présentent, en particulier dans des secteurs d’activité porteurs, tels que la pêche, le tourisme et les énergies renouvelables. Quant aux perspectives de développement de ces provinces, elles seront portées par la façade atlantique en écho au dernier discours de S.M. le Roi à l’occasion du 48e anniversaire de la Marche Verte, et ces provinces seront donc au cœur de la coopération entre le Maroc et les autres États atlantiques d’Afrique.»
«Les provinces méridionales jouissent d’une position géostratégique idéale, servant de lien entre l’Afrique et l’Europe, d’une part, et l’Afrique et les Amériques, d’autre part. Elles regorgent de potentialités en termes d’économies verte et bleue, mais également en termes d’industries manufacturières, de commerce et de services, notamment logistiques, vis-à-vis des pays africains.»
«Cette rencontre avec les acteurs économiques des provinces du Sud est l’occasion de mettre en avant les potentialités de la région et, pour nous, système bancaire, de réfléchir aux moyens d’améliorer encore l’accompagnement financier et non financier des entrepreneurs, afin de convertir ces potentialités en opportunités d’affaires et multiplier ainsi les perspectives de développement de ces provinces.»
«Le tissu entrepreneurial de la région de Laâyoune et des provinces du Sud en général a beaucoup évolué. Les créations d’entreprises sont en hausse, notamment dans les secteurs de la pêche, du tourisme et du BTP, ce qui est une conséquence logique des investissements colossaux déployés par le secteur public pour préparer le climat des affaires en dotant notamment ces régions d’une infrastructure de niveau international.»
Une montée évidente de la dynamique entrepreneuriale
La dynamique d’investissement dans les provinces du Sud se confirme et la tendance générale est à la croissance du tissu entrepreneurial, plus particulièrement depuis 2015, lorsque Sa Majesté le Roi a annoncé le lancement du nouveau modèle de développement pour ces provinces. «L’entrepreneuriat, dont l’entrepreneuriat féminin, connaît un grand essor à Laâyoune et dans l’ensemble des provinces du Sud», témoigne Mina Ariri, de la CGEM de Laâyoune-Sakia El Hamra. Pour elle, les efforts colossaux consentis par l’État marocain en termes d’investissements en infrastructures depuis la récupération de ces provinces ont favorisé l’émergence de secteurs économiques porteurs autour desquels s’est formé un tissu entrepreneurial actif et sans cesse croissant.Il en va de même pour Bachir Lafkih, chef de division «Offre territoriale et promotion» au du CRI de Laâyoune-Sakia El Hamra, qui souligne que le PIB de la région est passé de 15 milliards de dirhams en 2015 à 24 milliards de dirhams en 2021, avec une croissance annuelle moyenne de 7%, alors qu’avant 2015, la courbe de ce PIB était parfois négative. L’entrepreneuriat dans les provinces du Sud, selon ce responsable, a considérablement bénéficié des investissements publics, et l’enjeu aujourd’hui consiste à voir le secteur privé relayer le secteur public en termes d’investissement et de création de richesses. M. Lafkih soutient également que les différents programmes initiés pour inciter les jeunes à entreprendre (Intelaka, Forsa, programmes mis en place par l’INDH) ont incontestablement contribué à susciter en eux la volonté de devenir entrepreneurs et de gérer leur propre entreprise plutôt que de rester cantonnés au salariat.
Pour ce responsable du CRI de Laâyoune-Sakia El Hamra, l’économie des trois régions du Sud est tournée vers des secteurs très porteurs tels que la pêche, le tourisme et les énergies renouvelables. Et l’enjeu actuel du tissu entrepreneurial, selon M. Lafkih, est de monter en gamme et créer de la valeur ajoutée, comme dans le cas des industries de transformation des produits de la mer. Le dernier discours de S.M. le Roi à l’occasion de la célébration du 48e anniversaire de la Marche Verte annonce de belles perspectives pour développer davantage ces provinces, en exploitant leur littoral atlantique et tout ce qu’il réserve en termes d’économie bleue, affirme encore M. Lafkih, ajoutant que les créneaux pour investir sont très variés, avec notamment des secteurs tels que l’aquaculture, le tourisme côtier, la construction navale, le transport maritime, la production d’énergie marine, l’extraction de matériaux marins, etc.
Le secteur bancaire pleinement impliqué aux côtés des investisseurs
S’exprimant au nom du GPBM, le directeur exécutif en charge de le région Souss-Massa Sahara à Attijariwafa bank, Otmane Boudhaïmi, a souligné que les banques apportent leur concours, en partenariat avec Tamwilcom, au développement des entreprises dans les provinces du Sud. Il a précisé dans ce sens que, selon les derniers chiffres arrêtés à juillet 2023, le volume total des crédits distribués dans les régions du Sud a été de l’ordre de 13,5 milliards de dirhams, soit une progression de 2% en glissement annuel (contre une moyenne nationale de 1%). L’essentiel de ces crédits, souligne M. Boudhaïmi, correspond à des financements d’équipements.Par ailleurs, le directeur exécutif en charge de le région Souss-Massa Sahara à Attijariwafa bank a également fait remarquer que les banques dans les provinces du Sud sont également impliquées pour accompagner les porteurs de projets à travers leurs services non financiers pour les assister jusqu’à l’amorçage de leurs projets. De surcroît, les établissements bancaires vont aujourd’hui jusqu’à faire de la prospection d’opportunités d’affaires pour ces porteurs de projets et les mettre en relation avec de grandes entreprises pour leur assurer un premier carnet de commandes, fait savoir M. Boudhaïmi. Ce responsable bancaire exhorte aussi tout autant les TPE-PME à considérer les autres modes pour se financer, comme l’ouverture de leurs capitaux au capital-risque et au capital participatif, et faire ainsi grandir leurs investissements et assurer leur besoins en fonds de roulement, plutôt que de rester prisonnières de la solution schématique des «facilités de caisse». M. Boudhaïmi attire également l’attention sur la solution du factoring, qui permet de disposer rapidement de l’argent des factures ou des créances clients, sans attendre leur échéance, et d’éviter ainsi les problèmes de retard de paiement dont pâtissent en général les TPE-PME.
Pour sa part, le directeur «marché retail» à la Banque Populaire de Laâyoune, Mohamed Sakhsoukh, qui intervenait également au nom du GPBM, a affirmé que l’entrepreneuriat dans les provinces du Sud se développe à un rythme soutenu, et que le marché des PME représente aujourd’hui 60% de l’encours des crédits. Et les atouts dont sont dotées les provinces du Sud, poursuit-il, suscitent également l’intérêt des investisseurs étrangers.
Rien que cette année, révèle M. Sakhsoukh, plus de vingt délégations étrangères (Américains, Espagnols, Chinois, Italiens, etc.) se sont rendues à Laâyoune, impressionnées par le fort potentiel qu’offre la région en matière d’investissement. Ce responsable bancaire a en outre insisté pour dire que, si des progrès substantiels ont été enregistrés en matière d’accès au financement, il reste néanmoins nécessaire d’innover en la matière pour relever les nouveaux défis qui se posent. À cet effet, assure-t-il, les banques sont toujours en contact permanent avec les différentes fédérations professionnelles pour concevoir des solutions de financement et conclure pour cela des conventions spécifiques pour chaque secteur.
Des solutions Tamwilcom pour garantir le factoring bientôt disponibles
Le directeur général adjoint en charge du «Pôle opérations» chez Tamwilcom, El Khattab Benzina, a, quant à lui, passé en revue les différentes solutions de garantie mises en place par Tamwilcom, greffées sur les crédits bancaires pour permettre le financement des TPME et startups. M. Benzina s’est notamment attardé sur la solution «Green Invest» conçue par Tamwilcom en faveur de l’économie verte, pour promouvoir l’efficacité énergétique et l’autoproduction d’énergie pour couvrir les besoins des entreprises. Une solution qui mérite d’être davantage mise à profit par les entreprises, en particulier celles opérant à l’international et soucieuses de gagner en compétitivité.S’agissant de la dynamique entrepreneuriale dans les provinces du Sud, directeur général adjoint en charge du «Pôle opérations» chez Tamwilcom a rappelé que l’État marocain a déployé d’énormes moyens pour asseoir les préalables à l’enclenchement de la dynamique d’investissement dans ces régions. Et Tamwilcom, poursuit-il, qui a ouvert son centre d’affaires à Laâyoune en 2016, juste après le lancement par S.M. le Roi du nouveau modèle de développement des provinces du Sud, a largement contribué, avec ses partenaires du secteur bancaire, à l’accompagnement et au financement, surtout du petit entrepreneuriat. Par ailleurs, M. Benzina a annoncé que Tamwilcom se mettra bientôt sur le segment du factoring et qu’elle a reçu à cette fin l’autorisation de le garantir en faveur des TPME. «Bientôt, Tamwilcom conclura un partenariat avec des sociétés de factoring pour leur apporter une garantie afin qu’elles puissent aisément financer les TPME», a-t-il déclaré.
Déclarations
Mohamed Sakhsoukh, Directeur «Marché retail» à la Banque Populaire de Laâyoune
«Ces assises régionale organisée par Tamwilcom à Laâyoune ont été l’occasion de discuter des différentes solutions de financement disponibles pour les entreprises, ainsi que des enjeux et des potentialités qui se présentent, en particulier dans des secteurs d’activité porteurs, tels que la pêche, le tourisme et les énergies renouvelables. Quant aux perspectives de développement de ces provinces, elles seront portées par la façade atlantique en écho au dernier discours de S.M. le Roi à l’occasion du 48e anniversaire de la Marche Verte, et ces provinces seront donc au cœur de la coopération entre le Maroc et les autres États atlantiques d’Afrique.»
Bachir Lafkih, Chef de division «Offre territoriale et promotion» au CRI de Laâyoune-Sakia El Hamra
«Les provinces méridionales jouissent d’une position géostratégique idéale, servant de lien entre l’Afrique et l’Europe, d’une part, et l’Afrique et les Amériques, d’autre part. Elles regorgent de potentialités en termes d’économies verte et bleue, mais également en termes d’industries manufacturières, de commerce et de services, notamment logistiques, vis-à-vis des pays africains.»
Otmane Boudhaïmi, Directeur exécutif en charge de le région Souss-Massa Sahara à Attijariwafa bank
«Cette rencontre avec les acteurs économiques des provinces du Sud est l’occasion de mettre en avant les potentialités de la région et, pour nous, système bancaire, de réfléchir aux moyens d’améliorer encore l’accompagnement financier et non financier des entrepreneurs, afin de convertir ces potentialités en opportunités d’affaires et multiplier ainsi les perspectives de développement de ces provinces.»
Mina Ariri, CGEM de Laâyoune-Sakia El Hamra
«Le tissu entrepreneurial de la région de Laâyoune et des provinces du Sud en général a beaucoup évolué. Les créations d’entreprises sont en hausse, notamment dans les secteurs de la pêche, du tourisme et du BTP, ce qui est une conséquence logique des investissements colossaux déployés par le secteur public pour préparer le climat des affaires en dotant notamment ces régions d’une infrastructure de niveau international.»
