La performance du marché financier marocain, et en particulier le segment de l’assurance-vie, a occupé une bonne partie des débats lors de la deuxième édition du Salon de l’Épargne, qui se tient du 20 au 23 novembre à Casablanca. Des experts du secteur ont mis en lumière l’importance croissante de ce type d'instruments pour l’épargne et l’investissement au Maroc.
Lors d’une intervention dédiée, Rahal Laassouli, Directeur Entreprise et Distribution Multiréseaux chez La Marocaine Vie, a qualifié l’assurance-vie de véritable « Eldorado » pour les Marocains. Selon lui, préparer sa retraite ne se limite pas à des cotisations régulières, mais représente un projet de vie à long terme. « Toute personne en activité aujourd’hui doit penser à préparer une retraite qui réponde à ses attentes, que ce soit à 60 ans ou à un autre âge », a-t-il affirmé.
L’assurance-vie offre des avantages variés, notamment en termes de fiscalité et de flexibilité, autant pour les individus que pour les entreprises. En abordant la complexité des régimes de retraite au Maroc, Laassouli a simplifié leur distinction entre les régimes publics, tels que la CMR et le RCAR, et ceux du secteur privé, comme la CNSS ou les régimes de capitalisation proposés par les compagnies d’assurance. Ces derniers, selon l’expert, constituent une option viable pour une planification financière adaptée aux besoins des épargnants.
Ce dynamisme profite directement aux contrats d'assurance-vie "à unités de compte", qui incluent des supports liés aux actions et obligations. Youssef Lyammouri, Directeur des investissements chez La Marocaine Vie, a mis en avant les performances remarquables des fonds actions, qui ont progressé de 37% depuis le début de l’année, tandis que les fonds diversifiés et obligataires ont respectivement gagné 17% et 7%. « Ces résultats confirment que l’investissement boursier reste une option rentable à moyen et long terme », a-t-il souligné.
L’attractivité du marché actions est renforcée par des perspectives macroéconomiques positives. Avec une croissance prévue de 4,4% en 2025, une inflation maîtrisée autour de 2%, et un déficit budgétaire en recul à 3,9%, les signaux sont au vert pour les investisseurs. En outre, l’assouplissement monétaire amorcé par la Banque centrale en 2024, avec la réduction du taux directeur, devrait soutenir la baisse des taux obligataires et améliorer les rendements des dividendes, augmentant ainsi l’attractivité des actions.
Sur le plan technique, le dépassement successif des seuils des 14.000 et 15.000 points par le MASI confirme la solidité de la tendance haussière. Les investissements publics massifs, notamment en préparation de la Coupe du Monde 2030, devraient encore renforcer les perspectives bénéficiaires des entreprises cotées.
Dans ce contexte, l’assurance-vie, adossée à des supports en unités de compte, apparaît comme un produit idéal pour tirer parti de la bonne tenue du marché actions, offrant ainsi des opportunités attractives pour les épargnants à la recherche de rendements durables.
Lors d’une intervention dédiée, Rahal Laassouli, Directeur Entreprise et Distribution Multiréseaux chez La Marocaine Vie, a qualifié l’assurance-vie de véritable « Eldorado » pour les Marocains. Selon lui, préparer sa retraite ne se limite pas à des cotisations régulières, mais représente un projet de vie à long terme. « Toute personne en activité aujourd’hui doit penser à préparer une retraite qui réponde à ses attentes, que ce soit à 60 ans ou à un autre âge », a-t-il affirmé.
L’assurance-vie offre des avantages variés, notamment en termes de fiscalité et de flexibilité, autant pour les individus que pour les entreprises. En abordant la complexité des régimes de retraite au Maroc, Laassouli a simplifié leur distinction entre les régimes publics, tels que la CMR et le RCAR, et ceux du secteur privé, comme la CNSS ou les régimes de capitalisation proposés par les compagnies d’assurance. Ces derniers, selon l’expert, constituent une option viable pour une planification financière adaptée aux besoins des épargnants.
L’assurance-vie "à unités de compte" portée par l’élan du marché actions
Le franchissement du seuil historique des 15.000 points par l’indice MASI de la Bourse de Casablanca, le 19 novembre 2024, illustre l’optimisme grandissant sur le marché actions marocain. Ce record inédit depuis 2008 s’inscrit dans un contexte économique et boursier marqué par des fondamentaux solides et une conjoncture favorable.Ce dynamisme profite directement aux contrats d'assurance-vie "à unités de compte", qui incluent des supports liés aux actions et obligations. Youssef Lyammouri, Directeur des investissements chez La Marocaine Vie, a mis en avant les performances remarquables des fonds actions, qui ont progressé de 37% depuis le début de l’année, tandis que les fonds diversifiés et obligataires ont respectivement gagné 17% et 7%. « Ces résultats confirment que l’investissement boursier reste une option rentable à moyen et long terme », a-t-il souligné.
L’attractivité du marché actions est renforcée par des perspectives macroéconomiques positives. Avec une croissance prévue de 4,4% en 2025, une inflation maîtrisée autour de 2%, et un déficit budgétaire en recul à 3,9%, les signaux sont au vert pour les investisseurs. En outre, l’assouplissement monétaire amorcé par la Banque centrale en 2024, avec la réduction du taux directeur, devrait soutenir la baisse des taux obligataires et améliorer les rendements des dividendes, augmentant ainsi l’attractivité des actions.
Sur le plan technique, le dépassement successif des seuils des 14.000 et 15.000 points par le MASI confirme la solidité de la tendance haussière. Les investissements publics massifs, notamment en préparation de la Coupe du Monde 2030, devraient encore renforcer les perspectives bénéficiaires des entreprises cotées.
Dans ce contexte, l’assurance-vie, adossée à des supports en unités de compte, apparaît comme un produit idéal pour tirer parti de la bonne tenue du marché actions, offrant ainsi des opportunités attractives pour les épargnants à la recherche de rendements durables.