«Pas moins de 13.344 infractions aux dispositions du Code du travail concernant les travailleurs agricoles, hommes et femmes, ont été recensées au cours de l’année 2024», a fait savoir le ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Younes Sekkouri. Un chiffre qui témoigne de l’ampleur des défis liés à l’application des réglementations dans ce secteur clé de l’économie nationale.
Dans une réponse écrite adressée au président du groupe parlementaire du Mouvement populaire (opposition), Idriss Sentissi, au sujet de la situation des femmes employées dans l’agriculture, le ministre a souligné que «le secteur agricole a été placé au cœur des plans nationaux d’inspection du travail», ajoutant qu’il constitue «une priorité régionale et locale dans les zones à forte activité agricole».
Selon la réponse, dont «Le Matin» détient une copie, les inspecteurs du travail ont effectué 1.614 visites dans le secteur agricole en 2024, débouchant sur 13.344 observations. Par ailleurs, sept procès-verbaux ont été dressés, recensant 64 infractions et 23 délits liés à ce secteur.
Dans cette optique, le ministre a mis en avant plusieurs mesures visant à améliorer les conditions de travail dans ce secteur, notamment la réduction de l’écart salarial entre les travailleurs agricoles et ceux des autres secteurs. «Afin d’éliminer toute discrimination salariale, une augmentation de 5% du salaire minimum légal a été décidée, applicable tant aux activités agricoles que non agricoles», a-t-il précisé. Ainsi, le salaire minimum des travailleurs agricoles sera porté à 93 dirhams par jour à compter du 1er avril 2025, marquant une avancée notable vers l’harmonisation des conditions de rémunération.
Dans une réponse écrite adressée au président du groupe parlementaire du Mouvement populaire (opposition), Idriss Sentissi, au sujet de la situation des femmes employées dans l’agriculture, le ministre a souligné que «le secteur agricole a été placé au cœur des plans nationaux d’inspection du travail», ajoutant qu’il constitue «une priorité régionale et locale dans les zones à forte activité agricole».
Selon la réponse, dont «Le Matin» détient une copie, les inspecteurs du travail ont effectué 1.614 visites dans le secteur agricole en 2024, débouchant sur 13.344 observations. Par ailleurs, sept procès-verbaux ont été dressés, recensant 64 infractions et 23 délits liés à ce secteur.
L'agriculture, un secteur stratégique
Insistant sur l’importance de l’agriculture dans l’économie nationale, M. Sekkouri a rappelé que ce secteur «joue un rôle crucial dans les équilibres économiques et sociaux du pays, non seulement par sa contribution au PIB et à la croissance, mais aussi par les opportunités d’emploi qu’il offre en milieu rural». Un levier économique essentiel qui participe également à la stabilité sociale dans les campagnes.Dans cette optique, le ministre a mis en avant plusieurs mesures visant à améliorer les conditions de travail dans ce secteur, notamment la réduction de l’écart salarial entre les travailleurs agricoles et ceux des autres secteurs. «Afin d’éliminer toute discrimination salariale, une augmentation de 5% du salaire minimum légal a été décidée, applicable tant aux activités agricoles que non agricoles», a-t-il précisé. Ainsi, le salaire minimum des travailleurs agricoles sera porté à 93 dirhams par jour à compter du 1er avril 2025, marquant une avancée notable vers l’harmonisation des conditions de rémunération.
