Le climat de sinistrose dans le monde agricole ne cesse de monter. Les cultures céréalières qui dépendent en grand partie du ciel sont menacées. Si les jours qui viennent n’amènent pas quelques gouttes de pluies, la campagne agricole ne serait pas au rendez-vous.
«Il faut au moins une moyenne de 15 mm dans les jours qui viennent pour sauver les céréales qui font déjà les frais du retard des pluies et la persistance de la vague de froid», confie, au journal Le Matin, Saïd Lahrech, technicien agricole dans la région de Casablanca-Settat. Selon lui, l’impact de la sécheresse ne se limite pas uniquement aux cultures céréalières mais à l’ensemble de l’écosystème agricole. «Faute d’un renouvellement, dû à la succession des années de sècheresse, les réserves des nappes phréatiques sont dans le rouge. Ce qui pénalise les cultures maraîchères et fait monter, en conséquence, les prix des produits agricoles. De même, la croissance du couvert végétal qui, normalement, aide les éleveurs à faire face à la cherté des aliments pour bétail, n’a pas été au rendez-vous, faute d’une pluviométrie suffisante. Ce qui risque de faire monter davantage le prix des viandes rouges», explique le technicien agricole.
«Il faut au moins une moyenne de 15 mm dans les jours qui viennent pour sauver les céréales qui font déjà les frais du retard des pluies et la persistance de la vague de froid», confie, au journal Le Matin, Saïd Lahrech, technicien agricole dans la région de Casablanca-Settat. Selon lui, l’impact de la sécheresse ne se limite pas uniquement aux cultures céréalières mais à l’ensemble de l’écosystème agricole. «Faute d’un renouvellement, dû à la succession des années de sècheresse, les réserves des nappes phréatiques sont dans le rouge. Ce qui pénalise les cultures maraîchères et fait monter, en conséquence, les prix des produits agricoles. De même, la croissance du couvert végétal qui, normalement, aide les éleveurs à faire face à la cherté des aliments pour bétail, n’a pas été au rendez-vous, faute d’une pluviométrie suffisante. Ce qui risque de faire monter davantage le prix des viandes rouges», explique le technicien agricole.
Selon des éleveurs interrogés par «Le Matin», le prix d’une balle de foin frôle actuellement les 50 dirhams tandis que celui d’une balle de luzerne est aux alentours de 90 dirhams. Une situation qui pousse de nombreux petits éleveurs à se débarrasser de leurs troupeaux. Cette inflation touche pratiquement toutes les matières fourragères.
Rappelons que le ministre de l’Équipement et de l’eau, Nizar Baraka, alertait, il y a quelques jours, sur le fait que «le Maroc est confronté à une situation hydrique alarmante et fait face à une crise sans précédent». Selon Baraka, le pays vit un moment critique, se dirigeant vers une cinquième année consécutive de sécheresse. Les données de son département montrent que les barrages du Royaume n’ont reçu au cours des trois derniers mois que 519 millions de m³, contre 1,5 milliard de m³ au cours de la même période de l'année dernière, soit une baisse de deux tiers. De même, selon les dernières statistiques, les précipitations au cours des trois derniers mois n’ont pas dépassé la moyenne de 21 mm, soit une régression de 67% par rapport au volume des précipitations durant la même période d’une année normale. D’après Baraka, la hausse des températures a contribué également à affecter le niveau d'évaporation et l'état des barrages.