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Tourisme marocain en quête d’investisseurs : la SMIT en première ligne à Dubaï

La Société marocaine d’ingénierie touristique (SMIT) a lancé une véritable offensive lors du «Future Hospitality Summit», qui s’est tenu à Dubaï du 30 septembre au 2 octobre 2024. Pendant trois jours, l’institution a présenté l’offre touristique innovante du Maroc dans le but d’attirer des investisseurs internationaux, tout en mettant en avant son positionnement en tant qu’acteur majeur du développement touristique. Par sa participation dynamique à cet événement d’envergure mondiale, la SMIT pave la voie à des investissements prometteurs, contribuant ainsi à faire du Maroc une destination de choix.

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En cette année d’effervescence où le tourisme national se réinvente, la Société marocaine d’ingénierie touristique a brillamment pris place sur la scène émiratie, déterminée à valoriser ses atouts et à séduire les investisseurs. Cet engagement s’est manifesté à Dubaï, lors du «Future Hospitality Summit», qui s’est tenu du 30 septembre au 2 octobre 2024. Ce conclave, soulignons-le, a rassemblé quelque 1.600 participants, plus de 500 entreprises et plus de 80 sponsors issus de 60 pays.

Au cœur de cet événement prestigieux l’équipe de la SMIT a déployé son savoir-faire et son charme. À la tête d’une large délégation d’investisseurs et d’acteurs du tourisme marocain, le bras armé de l’État en matière d’investissement touristique a mené des activités intenses durant ces trois jours, multipliant les rencontres avec des investisseurs potentiels et participant à différents panels.



Depuis le pavillon national, qui s’élevait fièrement parmi les cinq pays disposant de stands dédiés, les ambassadeurs de l’hospitalité marocaine se sont affirmés en tant que promoteurs de la destination Maroc, s’appuyant sur les atouts indéniables de l’offre marocaine, qui recèle de vastes potentialités pour les investisseurs touristiques.

Cette offre a été présentée selon une approche à la fois scientifique et entrepreneuriale, mettant en avant l’ensemble les incitations à l’investissement mises en place par le Royaume, notamment la Charte de l’investissement et le programme «Cap Hospitality».

A cet égard, il faut reconnaitre que Imad Barrakad, le directeur général de la SMIT, Younes Hajoui, responsable du développement des investissements ainsi que Nada Serhir, responsable du département Investissement et Marketing n’ont pas manqué d’arguments.

Lors de cet événement, la ministre du Tourisme, de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, Fatim-Zahra Ammor, s’est employée également à promouvoir la destination Maroc. Elle a mis ainsi l’accent sur les efforts déployés pour attirer des investisseurs étrangers, des efforts menés de concert avec les différentes départements gouvernementaux. Résultat: le Maroc peut se targuer d’avoir des infrastructures touristiques de renommée mondiale, gérées par des chaînes internationales prestigieuses telles que le Ritz Carlton Rabat, Four Seasons Rabat, Conrad Arzana et Saint Régis Tamuda Bay, parmi d’autres.

Invitée à débattre sur l’intégration du tourisme dans l’élaboration des politiques gouvernementales pour une croissance équilibrée, la ministre a particulièrement mis en avant la feuille de route pour le tourisme 2023-2026, qui commence déjà à porter ses fruits.

Ingénierie touristique

Imad Barrakad, intervenant lors d’une session sur «Les investissements transformateurs de destinations touristiques», a quant à lui mis en avant l’expertise de la SMIT en matière d’ingénierie touristique, soulignant son rôle crucial dans la promotion des investissements.

Cette approche permet d’identifier le besoin de développement de chaque filière et destination, de concevoir les programmes et projets qui répondent à ce besoin et enfin de réaliser la structuration financière permettant d’identifier la typologie d’investisseurs à cibler et les mécanismes de soutien pour assurer leur développement, explique-t-il.

La SMIT joue ainsi un rôle primordial dans le pilotage des différents chantiers de par son expertise en matière d’initiation et d’accompagnement de l’exécution des programmes et projets touristiques. «Notre objectif est d’assister les investisseurs dans leur recherche des meilleures opportunités. Nous leur proposons les stratégies et les études nécessaires, ainsi que diverses incitations, tout en les accompagnant tout au long de leur parcours pour leur garantir un retour optimal sur investissement. L’un de nos principaux enjeux est de susciter chez ces investisseurs l’envie de réinvestir», souligne le directeur général de la SMIT. Et d’ajouter : «Nous sommes conscients que le processus d’investissement peut parfois sembler complexe. C’est pourquoi nous mettons tout en œuvre pour simplifier chaque étape, afin qu’ils puissent bénéficier d’une expérience enrichissante. Que ce soit dans le domaine du tourisme ou en tant qu’investisseurs, il est crucial de garantir une approche claire et efficace. C’est précisément cette mission que nous nous sommes fixée».

Il faut dire que l’approche de la délégation de la SMIT lors du «Future Hospitality Summit» semblent marcher, comme nous l’affirme Imad Barrakad : «Nous avons déjà reçu des retours positifs suite aux réunions avec des investisseurs du Moyen-Orient, tels que Rotana et Al Nowais, ainsi que d’autres investisseurs. Certains d’entre eux manifestent un vif intérêt pour cette dynamique, mise en place grâce au leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui a hissé le Maroc en tant que pôle touristique majeur sur le continent africain».

Le Mondial 2030 comme gisement d’opportunités

La co-organisation de la Coupe du monde 2030 par le Maroc en partenariat avec l’Espagne et le Portugal constitue, sans conteste, un argument clé avancé par les représentants du Royaume pour souligner les opportunités d’investissement attendues. Les effets de ce rendez-vous sportif ne se limitent pas seulement aux six villes hôtes, mais s’étendent également à d’autres destinations à travers le pays, qui tireront assurément profit de cette dynamique.

«La SMIT participe à cet événement dans le but principal d’attirer des investisseurs des pays du Golfe. Nous nous concentrons particulièrement sur des projets d’investissement hôtelier dans des villes stratégiques telles que Rabat, Casablanca, Tanger, Marrakech, Agadir et Fès. Ces destinations accueilleront la Coupe du monde 2030 ainsi que d’autres événements majeurs, comme la Coupe du monde féminine», a déclaré Younes Hajoui, directeur du développement des investissements de la SMIT, dans une interview accordée au «Matin» en marge de l’événement.

«À travers notre participation, nous cherchons à séduire divers types d’investisseurs, notamment des fonds d’investissement spécialisés dans le secteur touristique, souvent appelés «family offices», ainsi que des grandes chaînes hôtelières telles que Marriott, Hilton, Accor et Radisson. Alors que certaines de ces marques sont déjà présentes au Maroc, d’autres ont besoin d’être confortés dans la conviction de s’y implanter. Notre objectif principal est de positionner le Maroc comme une destination d’investissement attrayante, tout en renforçant la capacité hôtelière du pays en perspective des événements mondiaux à venir», poursuit M. Hajoui.

Ce dernier a profité de la plateforme offerte par le «Future Hospitality Summit» pour exposer le potentiel des villes hôtes du Mondial 2030 et de leurs régions, avec le concours de Nada Seghir, captivant ainsi un auditoire attentif grâce à une présentation détaillée des projets touristiques et hôteliers passionnants qui mettent en valeur le potentiel inégalé du Maroc en tant que destination touristique de premier plan. Des parcs d’attractions innovants aux complexes hôteliers luxueux en bord de mer, ces projets offrent des opportunités d’investissement uniques.

Mais bien que le Maroc souhaite se positionner comme une destination «premium» auprès des investisseurs, il n’entend pas négliger d’autres segments de clientèle. «L’objectif ultime du développement touristique est d’encourager la croissance économique, de créer des emplois et d’augmenter les recettes en devises pour le Maroc. Nous aspirons à établir un tourisme responsable qui génère une valeur ajoutée et contribue à la prospérité de l’économie marocaine. Ainsi, nous nous engageons à développer un modèle touristique inclusif qui profite à tous les segments de clientèle et à toutes les régions», assure-t-il.

Investissements touristiques : 4 milliards de DH au premier semestre 2024

Au cours des dernières années, la SMIT a joué un rôle essentiel dans la dynamisation de l’investissement public dans le secteur touristique, contribuant ainsi à l’optimisation des performances de nos destinations.

Le renforcement du parc hôtelier marocain a été un facteur déterminant de ces réalisations. À fin juin 2024, le pays comptabilise un total de 292.000 lits, répartis sur plus de 4.700 établissements d’hébergement touristique. Cette progression marque une augmentation de 8% par rapport à la période 2021-2024, en contraste avec une croissance moyenne de 4% observée avant 2021. Ce parc se distingue par la diversité de son offre, incluant toutes les catégories d’hébergement, avec un accent particulier sur le standing élevé : plus de 40% des capacités étant classées dans le segment moyen et haut de gamme (luxe, 5*, 4*, et hors catégorie). Cette qualité permet de générer des recettes élevées.

L’année 2024, marquée par une tendance positive, a vu l’achèvement de nombreux projets touristiques majeurs. Parmi eux, des hôtels de luxe tels que le Park Hyatt Marrakech (130 chambres), le Royal Mansour de Casablanca (149 chambres), le Royal Mansour Tamuda Bay (55 chambres) et le Four Seasons Rabat (204 chambres) ont ouvert leurs portes. Parallèlement, des initiatives d’animation touristique ont pris forme, notamment le parc de loisirs Coco Parc à Meknès, qui a mobilisé 200 millions de dirhams pour plus de 50 attractions, ainsi que le parc d’attractions «Danialand» à Agadir, avec un investissement de 300 millions de dirhams.

En matière d’investissement, l’année 2023 s’est conclue avec un montant impressionnant de 8 milliards de dirhams, dépassant ainsi la moyenne historique. Le premier semestre 2024 affiche également une dynamique positive, avec un volume d’investissement touristique atteignant 4 milliards de dirhams, dont plus de 80% sont portés par des groupes privés structurés. Plus de 80% des investissements ont été consacrés à la création de nouvelles capacités, principalement axées sur les segments Luxe et 4 étoiles, qui représentent plus de 90% du total investi.

Les Émirats, un partenaire de choix avec 20 milliards de DH d’investissements dans le tourisme

Les Émirats arabes unis (EAU) sont présents en force au Maroc à travers les investissements directs étrangers, notamment dans l’immobilier et le tourisme. «Les pays du Golfe sont les principaux investisseurs dans le secteur du tourisme marocain et cette dynamique perdure grâce à des relations excellentes entre ces pays et le Maroc. Parallèlement, nous observons un intérêt croissant de la part d’investisseurs européens, américains et asiatiques, qui prennent conscience des atouts et du potentiel de croissance que notre pays présente, en particulier en matière de rentabilité», déclare Younes Hajoui.

Au cours de la dernière décennie, les investissements émiratis au Maroc ont atteint environ 26 milliards de dirhams dans le domaine immobilier et touristique. Ces investissements ont permis non seulement de développer l’infrastructure touristique du pays, mais aussi de créer des opportunités d’emploi et de stimuler l’économie locale.

Des entreprises émiraties de renommée, telles qu’Aabar Investment PJS, Arzana Investment et Bin Ham, ont été des acteurs clés dans ce développement, témoignant de l’attractivité du Maroc en tant que destination d’investissement.

Le volume global des investissements conventionnés par les Émirats dans le secteur du tourisme au Maroc dépasse les 20 milliards de dirhams. Cette enveloppe significative souligne non seulement l’engagement des investisseurs émiratis envers le Maroc, mais aussi la confiance dans le potentiel de croissance du secteur touristique marocain, qui est considéré comme un pilier de l’économie du pays.

Parmi les principaux investisseurs on trouve le groupe Al Qudra Holding qui explore des opportunités d’investissement au Maroc depuis 2006. En 2018, sa filiale Atlantic Coast Hospitality a signé un accord d’investissement pour développer un projet touristique sur la Corniche de Rabat. Ce projet inclut la construction d’un hôtel de luxe géré par la marque Four Seasons, ainsi qu’un centre de congrès, des établissements de restauration, un spa et des piscines, le tout pour un budget total de 1,2 milliard de dirhams.

On peut citer également Eagle Hills, un groupe fondé en 2014 qui se spécialise dans le développement, la création et la revitalisation de centres urbains. À travers ses deux filiales marocaines, Bab Al Bahr Hospitality et Tamuda Real Estate, il a conçu deux projets majeurs à Rabat et Tanger, actuellement opérationnels, avec des investissements respectifs de 1,2 milliard et 1,1 milliard de DH. Ces deux projets sont déjà opérationnels.

La liste des investisseurs émiratis inclut également Imkan Properties, spécialisé dans le développement de projets touristiques, commerciaux et immobiliers. À travers sa filiale Imkan Waterfront, le groupe est actuellement engagé dans la réalisation à Rabat d’un complexe touristique comprenant un hôtel 5 étoiles, un centre commercial, des bureaux, des restaurants, ainsi qu’une composante résidentielle. L’investissement total pour ce projet est estimé à 1,7 milliard de dirhams. La livraison du centre commercial est prévue pour 2024, tandis que l’ouverture de l’hôtel est attendue en 2025.

La capitale accueille aussi un projet d’envergure porté par Arzana Investment, lancé sous la direction de Sheikh Tahnoun Bin Zayed Al-Nahyan. Avec un investissement dépassant les 3 milliards de dirhams, ce projet vise à renforcer et à diversifier l'offre touristique de la région de Rabat. Il inclut la construction d'un hôtel de luxe 5 étoiles ainsi que la création d'un aqua-parc destiné à offrir des espaces de loisirs aux résidents et visiteurs. Placé sous l'enseigne «Conrad Arzana», ce complexe promet d'attirer à la fois les touristes et les habitants locaux en offrant des infrastructures modernes et variées.

Parallèlement, le Groupe Bin Ham, fondé en 1974 par le cheikh Zayd Bin Sultan Al Nahyan, s'implique également dans le développement de projets touristiques à Rabat. Au travers de sa société Ittihad Al Aqqaria SARL, un autre programme ambitieux est en cours. Ce programme inclut la construction d'un hôtel 5 étoiles avec plus de 160 chambres, ainsi qu'un centre commercial, des salles de réunion, un spa et une salle de sport, pour un investissement de 1,4 milliard de dirhams.

De son côté, MAG Holding, via sa filiale immobilière MAG Development, cherche à établir un partenariat avec un opérateur marocain pour la valorisation de la cité balnéaire de Bouznika. Le projet prévoit la construction de deux hôtels totalisant 300 chambres, un centre de thalassothérapie, une salle de conférence, un Beach club, ainsi qu’un parc à thème aquatique sur 10 hectares. De plus, le développement inclura un restaurant, un lagon artificiel et une marina avec plus de 100 anneaux, visant à enrichir l'expérience touristique dans la région. Ce projet a déjà été l'objet de plusieurs discussions avec le gouvernement marocain, ce qui confirme l'intérêt pour des collaborations avec des investisseurs étrangers dans le secteur du tourisme.

Ces initiatives et d’autres montrent la volonté des groupes privés de participer au développement touristique du Maroc, renforçant ainsi son attractivité en tant que destination de choix.

Entretien avec Imad Barrakad, directeur général de la Société marocaine d’ingénierie touristique

"Notre objectif est d’amplifier les performances touristiques remarquables réalisées ces dernières années"

Le Matin : Pouvez-vous nous parler de la participation de la Société marocaine d’ingénierie touristique au Future Hospitality Summit ?

Imad Barrakad : Bien sûr ! Cet événement international de premier plan réunit les principaux acteurs du secteur du tourisme à l’échelle mondiale, tels que des gestionnaires, des investisseurs, des bureaux d’études, des architectes, des agences de promotion des investissements et bien d’autres intervenants. Il constitue un véritable écosystème dédié au développement touristique. Notre participation à ce conclave représente donc une occasion précieuse de promouvoir l’investissement dans le secteur touristique marocain auprès de ces acteurs influents. Notre mission est également de véhiculer une image positive du Royaume en mettant en lumière les réalisations remarquables des dix dernières années, fruit des initiatives ambitieuses déployées par le gouvernement. Le secteur, qui bénéficie de la Haute Sollicitude Royale et du soutien du gouvernement, affiche aujourd’hui des performances remarquables qui méritent d’être soulignées. Notre objectif est désormais de renforcer et d’amplifier ces résultats. Et la participation de la délégation marocaine au Future Hospitality Summit s’inscrit pleinement dans cette démarche.

Vous avez centré votre campagne de promotion lors de cet événement sur les villes hôtes du Mondial 2030. N’est-ce pas au détriment d’autres destinations touristiques ?

Tout d’abord, les villes hôtes sont alignées avec les différentes filières sur lesquelles repose notre feuille de route 2023-2026, qu’il s’agisse du tourisme balnéaire, culturel, naturel ou autre. Toutefois, et pour répondre à votre question, il est essentiel de souligner que le développement de ces villes hôtes permettra l’émergence d’un réseau d’écosystèmes tout autour, créant ainsi un effet d’entraînement sur l’ensemble du pays.

Ce phénomène générera une dynamique de croissance qui bénéficiera également à d’autres destinations. En somme, on pourrait dire que ces villes hôtes deviendront des pôles d’attraction, faisant émerger un développement économique encadré. Au Maroc, nous avons identifié 14 filières distinctes et chaque région s’inscrit dans l’une d’elles. Ainsi, notre approche est celle d’un développement national du tourisme, et non limité à quelques destinations locales. Cela dit, il est indéniable que certaines villes sont des locomotives dans le secteur touristique, notamment les villes hôtes, qui se démarquent par leur potentiel et leur force d’attraction.

L’organisation conjointe du Mondial 2030 a-t-elle bousculé l’agenda du ministère en ce qui concerne la mise en œuvre de sa feuille de route ?

Comme vous le savez, nous avons une stratégie bien définie dans notre feuille de route pour le tourisme 2023-2026. Les prochains événements sportifs s’intègrent parfaitement dans ce plan ambitieux. Cela dit, il est crucial d’accélérer notre rythme de travail pour être pleinement préparés le plus tôt possible. C’est dans cet esprit que nous orientons nos efforts.

Lors du panel dans lequel vous êtes intervenu, il a été question de promouvoir l’«investissement transformateur». Pourriez-vous nous expliquer ce que ce concept implique ?

Un investissement transformateur vise à générer de la valeur sous trois dimensions : sociale, économique et environnementale. Contrairement à une approche classique, nous ne recherchons pas simplement tout type d’investissement. L’objectif est de privilégier des projets durables qui apportent des bénéfices tangibles non seulement à la population locale, mais aussi à l’ensemble de l’écosystème touristique.

En ce qui concerne cette notion de durabilité, comment garantissez-vous son intégration dans les projets d’investissement que vous soutenez ?

La stratégie de durabilité se décline à plusieurs niveaux. Tout d’abord, il existe un cadre législatif clair qui impose une gestion durable, en accord avec les principes du développement durable. Ensuite, nous veillons à ce que les bénéfices du tourisme soient équitablement répartis à travers le Maroc. Cela signifie minimiser l’empreinte écologique du tourisme et maximiser son efficacité sur le territoire. Enfin, nous mettons en place des incitations concrètes, telles que le mécanisme «Cap Hospitality», qui promeut les énergies renouvelables et la consommation responsable. Par ailleurs, des dispositifs comme la prime mise en place pendant la crise de la Covid encouragent également les acteurs à adopter des pratiques de consommation durable pour leurs produits.
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