Hausse des prix des services touristiques poussant les touristes étrangers à se diriger vers d’autres destinations, persistance de phénomènes sociaux impactant le développement du secteur, notamment la mendicité... Ce sont là quelques-uns parmi les constats faits dans le rapport élaboré par le groupe thématique parlementaire et qui sera présenté à la Chambre des conseillers au cours de la semaine prochaine.
Le document composé d’une centaine de page établit une radioscopie du secteur et identifie les dysfonctionnements et les maux d’un secteur névralgique pour l’économie du Royaume. Ainsi, s’agissant des contraintes internes, le rapport pointe du doigt la tarification élevée des services proposés par les établissements touristiques et qui monte crescendo lors de la saison estivale, rendant la destination Maroc chère par rapport aux destinations touristiques internationales similaires. Une situation qui frappe de plein fouet la compétitivité du secteur et rend le Maroc moins attractif que d’autres destinations comme Turquie ou l’Espagne, qui proposent des services d’une meilleure qualité à un prix moindre.
Par ailleurs, le rapport soulève le manque, voire l’absence de contrôle des prix, ainsi que l’existence d’écarts énormes dans la qualité des infrastructures hôtelières, bien qu’elles appartiennent à la même classification. Des données qui constituent autant d’entraves à la promotion du tourisme interne, particulièrement auprès des familles de la classe moyenne.
Le groupe thématique déplore par ailleurs la persistance de phénomènes sociaux entachant l’image du Royaume et faisant fuir les touristes, notamment la mendicité qui prend désormais différentes formes et est pratiquée par des professionnels, qu’ils soient des hommes ou des femmes de différentes tranches d’âge, voire des enfants. Ce fléau qui semble prendre de plus en plus d’ampleur, malgré les sanctions prévues dans le Code pénal et les efforts consentis par l’État pour l’éradiquer, prend une allure dangereuse, note le rapport, lorsque l’acte de mendicité s’accompagne de harcèlement verbal.
Outre ces problématique, souligne le rapport, le secteur du tourisme se trouve confronté à d’autres défis, notamment la concurrence déloyale imposée par le secteur informel, qui s’est accentuée au cours des dernières années avec la montée en puissance de plateformes numériques d’échange touristique et des sites proposant des offres d’hébergements sur les réseaux sociaux et qui parviennent à attirer des touristes sans drainer de bénéfices pour l’État, à cause de la non-déclaration des structures d’hébergement auprès des services concernés.
Les auteurs du rapport évoquent par ailleurs des facteurs exogènes ayant impacté directement le tourisme. Il y a lieu de citer les tensions géopolitiques vécues par les principaux pays exportateurs de touristes vers le Maroc, en particulier ceux ayant été témoins d’événements terroristes douloureux au cours de la dernière décennie, ainsi que la crise économique déclenchée en 2008 et qui a frappé de plein fouet les économies européennes et a provoqué la mise en place de mesures d’austérité et de réformes économiques strictes, impactant ainsi les bourses des familles.
Le document suggère également une révision des relations institutionnelles entre le ministère du Tourisme et les instances intervenant directement dans la gestion du secteur, notamment l’Office national marocain du tourisme et la Société marocaine d’ingénierie touristique. Cette révision devra prévoir la mise en place d’un contrat-programme de gestion basé sur les résultats qui permettra de lier la responsabilité à la reddition des comptes. Il est également recommandé d’accélérer la mise en place du Conseil national du tourisme.
Le document composé d’une centaine de page établit une radioscopie du secteur et identifie les dysfonctionnements et les maux d’un secteur névralgique pour l’économie du Royaume. Ainsi, s’agissant des contraintes internes, le rapport pointe du doigt la tarification élevée des services proposés par les établissements touristiques et qui monte crescendo lors de la saison estivale, rendant la destination Maroc chère par rapport aux destinations touristiques internationales similaires. Une situation qui frappe de plein fouet la compétitivité du secteur et rend le Maroc moins attractif que d’autres destinations comme Turquie ou l’Espagne, qui proposent des services d’une meilleure qualité à un prix moindre.
Par ailleurs, le rapport soulève le manque, voire l’absence de contrôle des prix, ainsi que l’existence d’écarts énormes dans la qualité des infrastructures hôtelières, bien qu’elles appartiennent à la même classification. Des données qui constituent autant d’entraves à la promotion du tourisme interne, particulièrement auprès des familles de la classe moyenne.
Le groupe thématique déplore par ailleurs la persistance de phénomènes sociaux entachant l’image du Royaume et faisant fuir les touristes, notamment la mendicité qui prend désormais différentes formes et est pratiquée par des professionnels, qu’ils soient des hommes ou des femmes de différentes tranches d’âge, voire des enfants. Ce fléau qui semble prendre de plus en plus d’ampleur, malgré les sanctions prévues dans le Code pénal et les efforts consentis par l’État pour l’éradiquer, prend une allure dangereuse, note le rapport, lorsque l’acte de mendicité s’accompagne de harcèlement verbal.
Outre ces problématique, souligne le rapport, le secteur du tourisme se trouve confronté à d’autres défis, notamment la concurrence déloyale imposée par le secteur informel, qui s’est accentuée au cours des dernières années avec la montée en puissance de plateformes numériques d’échange touristique et des sites proposant des offres d’hébergements sur les réseaux sociaux et qui parviennent à attirer des touristes sans drainer de bénéfices pour l’État, à cause de la non-déclaration des structures d’hébergement auprès des services concernés.
Les auteurs du rapport évoquent par ailleurs des facteurs exogènes ayant impacté directement le tourisme. Il y a lieu de citer les tensions géopolitiques vécues par les principaux pays exportateurs de touristes vers le Maroc, en particulier ceux ayant été témoins d’événements terroristes douloureux au cours de la dernière décennie, ainsi que la crise économique déclenchée en 2008 et qui a frappé de plein fouet les économies européennes et a provoqué la mise en place de mesures d’austérité et de réformes économiques strictes, impactant ainsi les bourses des familles.
Ministère du Tourisme ONMT, SMIT... des ajustements à faire
Pour redynamiser le tourisme et améliorer les performances du secteur, le groupe thématique propose une série e recommandations. Ainsi, s’agissant de la gouvernance, le rapport recommande de renforcer les réunions de la Haute Autorité du tourisme présidée par le Chef du gouvernement, afin de garantir la concordance des programmes, et l’évaluation permanente des plans d’action, ainsi qu’un traitement instantané des problématiques posées.Le document suggère également une révision des relations institutionnelles entre le ministère du Tourisme et les instances intervenant directement dans la gestion du secteur, notamment l’Office national marocain du tourisme et la Société marocaine d’ingénierie touristique. Cette révision devra prévoir la mise en place d’un contrat-programme de gestion basé sur les résultats qui permettra de lier la responsabilité à la reddition des comptes. Il est également recommandé d’accélérer la mise en place du Conseil national du tourisme.