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S’exprimant devant la Commission de l’éducation et des affaires sociales à la Chambre des conseillers, lors de la présentation du budget sectoriel 2026, le ministre a insisté sur le rôle clé des directeurs d’établissements et des inspecteurs pédagogiques pour mener à bien cette transformation.
Pour lui, les investissements, qui dépassent 97 milliards de dirhams dans le projet de budget 2026, ne suffiront pas s’ils ne s’accompagnent pas d’un « changement radical des mentalités archaïque » et de l’éradication des pratiques bureaucratiques qui ralentissent l’action pédagogique.
Le ministre a comparé le fonctionnement de l’école à une équipe sportive, où chaque manquement, qu’il soit du directeur, de l’inspecteur ou de l’enseignant, impacte négativement les résultats de tout l’établissement. A cet égard, il a appelé à une révision profonde des modes de gestion, notamment en encourageant les directeurs régionaux à quitter leurs bureaux pour renforcer leur présence sur le terrain, et en consolidant une relation de coopération structurée entre inspecteurs et chefs d’établissements.
Dans ce contexte, le ministre a annoncé l’allocation de 52,133 milliards de dirhams pour les dépenses du personnel. Ces ressources seront destinées à la régularisation des situations administratives, au renforcement de la formation continue et à la généralisation du modèle des « Écoles pionnières », présenté comme un outil accélérateur de la qualité éducative.
Le ministre a également évoqué le dossier du transport scolaire, assurant que des solutions sont en cours d’élaboration en coordination avec le ministère de l’Intérieur, notamment au profit des zones rurales où la mobilité demeure un obstacle majeur à la scolarisation.
Le ministre a également noté que « L’école publique est la pierre angulaire du projet national de développement », soulignant que l’enjeu de la qualité éducative et de l’équité scolaire dépasse le cadre du ministère pour devenir une responsabilité nationale partagée.
Un pari sur la “leadership de terrain”
Berrada a clairement lié la réussite de l’école marocaine à la mise en œuvre d’un leadership de terrain, reposant sur une présence effective et continue des acteurs éducatifs au sein des établissements.Pour lui, les investissements, qui dépassent 97 milliards de dirhams dans le projet de budget 2026, ne suffiront pas s’ils ne s’accompagnent pas d’un « changement radical des mentalités archaïque » et de l’éradication des pratiques bureaucratiques qui ralentissent l’action pédagogique.
Le ministre a comparé le fonctionnement de l’école à une équipe sportive, où chaque manquement, qu’il soit du directeur, de l’inspecteur ou de l’enseignant, impacte négativement les résultats de tout l’établissement. A cet égard, il a appelé à une révision profonde des modes de gestion, notamment en encourageant les directeurs régionaux à quitter leurs bureaux pour renforcer leur présence sur le terrain, et en consolidant une relation de coopération structurée entre inspecteurs et chefs d’établissements.
L’enseignant au cœur de la qualité des apprentissages
Mohamed Saad Berrada a souligné que l’amélioration des conditions de travail des enseignants et la garantie de leurs droits constituent un levier essentiel pour atteindre l’objectif stratégique fixé : doubler le taux des élèves du primaire maîtrisant les apprentissages fondamentaux.Dans ce contexte, le ministre a annoncé l’allocation de 52,133 milliards de dirhams pour les dépenses du personnel. Ces ressources seront destinées à la régularisation des situations administratives, au renforcement de la formation continue et à la généralisation du modèle des « Écoles pionnières », présenté comme un outil accélérateur de la qualité éducative.
Lutte contre le décrochage scolaire : un défi majeur d’ici 2026
Réduire le taux de décrochage scolaire d’un tiers d’ici 2026 reste l’un des objectifs phares du ministère, inscrit dans le programme « Équité et égalité des chances ». Pour y parvenir, Berrada a mis en avant le programme « Seconde Chance », destiné à réintégrer les élèves ayant quitté le système scolaire grâce à un suivi individualisé et des activités éducatives parallèles.Le ministre a également évoqué le dossier du transport scolaire, assurant que des solutions sont en cours d’élaboration en coordination avec le ministère de l’Intérieur, notamment au profit des zones rurales où la mobilité demeure un obstacle majeur à la scolarisation.
“L’école publique, pierre angulaire du projet national de développement”
En conclusion, Mohamed Saad Brada a rappelé que la réforme de l’éducation constitue un projet national structurant qui ne pourra aboutir qu’à travers un engagement collectif, une présence de terrain renforcée et un suivi régulier pour les élèves.Le ministre a également noté que « L’école publique est la pierre angulaire du projet national de développement », soulignant que l’enjeu de la qualité éducative et de l’équité scolaire dépasse le cadre du ministère pour devenir une responsabilité nationale partagée.
