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Accueil next Fête du Trône 2004

Un délice pour les fous de sport

Attention, année paire. 2008, va encore ravir les amateurs de tous les sports, avec trois événements d'importance mondiale: la Coupe d'Afrique des nations de foot (20 janvier-10 février), l'Euro ensuite (7-29 juin) et enfin en point d'orgue les jeux Olympiques de Pékin (8-24 août).

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Le Ghana accueille la Can pour la quatrième fois de son histoire. Tous les ténors du continent sont engagés dans la compétition pour se disputer, entre les 16 équipes présentes, la succession des champions en titre les Pharaons d'Egypte. Seule l'Algérie manquera la fête.

L'Afrique sub-saharienne, avec les Eléphants de Côte d'Ivoire, les Lions du Cameroun, du Sénégal, les Aigles du Nigeria, ou du Mali, les Bafana-Bafana d'Afrique du Sud et le pays hôte, le Ghana, quadruple champion d'Afrique, fera tout pour ramener le trophée en Afrique noire.

Les grandes stars du foot européen, l'Ivoirien Didier Drogba (Chelsea) ou le Camerounais Samuel Eto'o (FC Barcelone) donneront au tournoi une dimension mondiale, sur fond de polémique avec les grands clubs mécontents de se voir privés de leurs "Africains" pour une longue absence de "mise à disposition" de leurs équipes nationales en pleine saison.

Un Euro mondial
Le 7 juin sera donné à Bâle le coup d'envoi de l'Euro. Evénement mondial qui sera même retransmis en direct et en intégralité sur internet en Chine.

A six mois de l'événement, l'Allemagne est la plus souvent donnée favorite, devant le champion du monde italien et l'Espagne, puis la France.

Le tirage au sort a placé dans le même groupe "de la mort" qualificatif les deux finalistes du mondial allemand, France et Italie, avec les Pays-Bas et la Roumanie, de quoi alimenter affrontements, petites phrases et polémiques.

Les guéguerres franco-italiennes n'empêcheront pas d'autres jolis duels: comme celui entre Turquie et Suisse qui ont un lourd passif datant des graves incidents de novembre 2005 à Istanbul, lors d'un match de barrage des qualifications pour le Mondial-2006.

Des JO chinois
Le géant chinois attend les JO. A huit mois de l'ouverture, les 37 installations sont prêtes, sauf le grand stade "nid d'oiseau" qui ne sera livré qu'en avril.

Les sponsors, locaux et étrangers, se bousculent pour figurer en bonne place sur les affiches du plus grand marché du monde

Si à Athènes, en 2004, les Jeux avaient commencé, alors que le ciment était à peine sec, la Chine a tout fait pour être dans les temps.

La capitale a profité de l'occasion pour un grand toilettage. Elle s'est dotée de transports à sa démesure (métro, aéroport), au prix cependant dénoncé du déplacement forcé d'1,5 million de personnes. Et pour un investissement estimé à quelque 40 milliards de dollars.

Les inquiétudes demeurent sur la pollution, notamment pour les épreuves d'endurance, quelques bugs informatiques dans le système de vente des billets et la polémique sur le parcours de la flamme olympique qui évitera Taiwan, mais passera par le Tibet.

La question du respect des droits de l'homme et de la liberté de la presse restent aussi un des points d'interrogation: Amnesty international reproche à la Chine de ne pas tenir les engagements pris lorsqu'elle était candidate à l'organisation des jeux. Human Rights Watch, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) et Reporters sans Frontières (RSF) accusent Pékin de continuer d'entraver le travail des médias étrangers, à l'encontre même des règles provisoires édictées par le gouvernement chinois lui-même.

Selon ces organisations, ces règles valides jusqu'en octobre 2008 donnent davantage de liberté aux médias étrangers mais sont souvent ignorées, "volontairement ou non", au niveau local, surtout si les journalistes souhaitent couvrir des sujets jugés sensibles par les autorités.
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