Connexion
Intervenant à cette occasion, Youssef Alaoui et Brahim Slaoui, respectivement présidents de la Fédération des industries métallurgiques, mécaniques, électriques et électroniques (Fimme) et de l'Association des fondeurs du Maroc (Afom), ont mis en exergue les réformes et les mutations qu'a connues le secteur de la fonderie marocain et les potentiels d'investissements que recèlent les branches sectorielles en ce domaine.
Ils ont, également, souligné l'importance du choix stratégique destiné à transformer le Maroc en pôle de développement d'industries aéronautiques et de construction d'automobiles.
L'installation annoncée du plus grand constructeur mondial d'automobiles, Renault-Nissan, à Tanger avec fabrication de 400.000 véhicules initialement prévus par an et destinés à l'exportation, démontre sans équivoque que le Maroc a bel et bien entamé son émergence confirmée en matière d'une industrialisation diversifiée, ont-ils noté.
Abondant dans ce sens, le secrétaire général du ministère de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, Hilia Bouselham a réitéré la volonté de son département à accompagner toutes initiatives visant la finalisation des projets communs et individuels dans ce secteur appelé à répondre aux demandes consistantes émanant de la part des industriels aéronautiques, des constructeurs d'automobiles et des fabricants de pièces détachées.
Pour sa part, le président des fondeurs de France, Robert Dehault, a souligné la nécessité de renforcer la coopération entre les fondeurs français et leurs homologues marocains, et ce à travers la mise en œuvre des partenariats compétitifs et capables de reconquérir de nouvelles parts de marchés internationaux.
Pour doter ces partenariats envisagés de toutes les conditions de réussite requises, M. Dehault propose à ce qu'une réflexion commune soit entamée sur l'idée d'élaboration de programmes de formation adaptée à la nature des diverses banches industrielles de la fonderie.
L'industriel français a, ainsi, invité les responsables des associations professionnelles marocaines à organiser des sessions de formation de 5 ans au profit des étudiants bacheliers à l'Ecole supérieure de fonderie en France, ajoutant que les futurs lauréats de cette école technologique auront pour mission de piloter les partenariats ficelés dans ce secteur.
Le programme de cette rencontre, de deux jours, prévoit également une visite des installations des fonderies marocaines qui comptent huit unités dont 6 situées à Casablanca et deux à Skhirat et Temara.
La fonderie française occupe le 3e rang au niveau européen et le 9e à l'échelon mondial avec un chiffre d'affaires de près de 6 milliards d'euros en 2006. Le secteur d'automobiles absorbe à lui seul un plus de 70% des productions de 469 établissements de fonderie français par an.
Au Maroc l'activité de ce secteur ne dépasse pas le seuil de 21.000 tonnes par an pour 30 millions d'habitants, soit 700 tonnes par habitant, contre 2,5 millions de tonnes en France pour 60 millions d'habitants (40.000 tonnes par habitant).
La fonderie marocaine se décline en deux activités principales. La première regroupe la fabrication de métaux non ferreux en formes de lingots et billettes et à leur transformation en demi-produits sous forme de tubes et tuyaux. Ces fonderies représentent presque la quasi-totalité des exportations du secteur de la fonderie.
La deuxième activité concerne la transformation des métaux ferreux en ouvrages moulés, autrement dit des pièces mécaniques destinées aux briqueteries et à l'hydraulique, pièces de broyeur et de concasseur et des corps de pompes pour les sucreries et les unités de raffinage.
Ils ont, également, souligné l'importance du choix stratégique destiné à transformer le Maroc en pôle de développement d'industries aéronautiques et de construction d'automobiles.
L'installation annoncée du plus grand constructeur mondial d'automobiles, Renault-Nissan, à Tanger avec fabrication de 400.000 véhicules initialement prévus par an et destinés à l'exportation, démontre sans équivoque que le Maroc a bel et bien entamé son émergence confirmée en matière d'une industrialisation diversifiée, ont-ils noté.
Abondant dans ce sens, le secrétaire général du ministère de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, Hilia Bouselham a réitéré la volonté de son département à accompagner toutes initiatives visant la finalisation des projets communs et individuels dans ce secteur appelé à répondre aux demandes consistantes émanant de la part des industriels aéronautiques, des constructeurs d'automobiles et des fabricants de pièces détachées.
Pour sa part, le président des fondeurs de France, Robert Dehault, a souligné la nécessité de renforcer la coopération entre les fondeurs français et leurs homologues marocains, et ce à travers la mise en œuvre des partenariats compétitifs et capables de reconquérir de nouvelles parts de marchés internationaux.
Pour doter ces partenariats envisagés de toutes les conditions de réussite requises, M. Dehault propose à ce qu'une réflexion commune soit entamée sur l'idée d'élaboration de programmes de formation adaptée à la nature des diverses banches industrielles de la fonderie.
L'industriel français a, ainsi, invité les responsables des associations professionnelles marocaines à organiser des sessions de formation de 5 ans au profit des étudiants bacheliers à l'Ecole supérieure de fonderie en France, ajoutant que les futurs lauréats de cette école technologique auront pour mission de piloter les partenariats ficelés dans ce secteur.
Le programme de cette rencontre, de deux jours, prévoit également une visite des installations des fonderies marocaines qui comptent huit unités dont 6 situées à Casablanca et deux à Skhirat et Temara.
La fonderie française occupe le 3e rang au niveau européen et le 9e à l'échelon mondial avec un chiffre d'affaires de près de 6 milliards d'euros en 2006. Le secteur d'automobiles absorbe à lui seul un plus de 70% des productions de 469 établissements de fonderie français par an.
Au Maroc l'activité de ce secteur ne dépasse pas le seuil de 21.000 tonnes par an pour 30 millions d'habitants, soit 700 tonnes par habitant, contre 2,5 millions de tonnes en France pour 60 millions d'habitants (40.000 tonnes par habitant).
La fonderie marocaine se décline en deux activités principales. La première regroupe la fabrication de métaux non ferreux en formes de lingots et billettes et à leur transformation en demi-produits sous forme de tubes et tuyaux. Ces fonderies représentent presque la quasi-totalité des exportations du secteur de la fonderie.
La deuxième activité concerne la transformation des métaux ferreux en ouvrages moulés, autrement dit des pièces mécaniques destinées aux briqueteries et à l'hydraulique, pièces de broyeur et de concasseur et des corps de pompes pour les sucreries et les unités de raffinage.
