"Le sport de haut niveau est un cirque dans lequel la santé des athlètes est reléguée au second rang", a-t-il affirmé dans un entretien à l'hebdomadaire Stern à paraître jeudi.
Ce que beaucoup entendent par dopage relève en fait de la "médecine thérapeutique", a souligné l'Espagnol.
"Le corps d'un cycliste professionnel n'est pas fait pour endurer trois semaines d'efforts continus", a-t-il dit, expliquant avoir fait son travail de médecin en aidant les sportifs à supporter ces efforts surhumains.
Un travail pour lequel il espère être récompensé: "peut-être me donneront-ils le prix Nobel dans 20 ans, peut-être vont-ils me construire un monument commémoratif. Ou ils me tueront".
Une soixantaine de "cyclistes-clients" du docteur Eufemiano Fuentes sont impliqués dans cette affaire de dopage, dont l'Allemand Jan Ullrich.
Interrogé à son domicile de Ténériffe par des journalistes de Stern, le docteur Fuentes, 52 ans, a confié avoir traversé "une dépression" après la saisie en mai 2006 à son cabinet madrilène de matériel et produits dopants qui a permis l'ouverture du "dossier Puerto".
Un juge espagnol a rendu en mars dernier un non-lieu sur le dossier Puerto mais le parquet a fait appel de cette décision et la cour d'appel ne s'est pas encore prononcée.
Ce que beaucoup entendent par dopage relève en fait de la "médecine thérapeutique", a souligné l'Espagnol.
"Le corps d'un cycliste professionnel n'est pas fait pour endurer trois semaines d'efforts continus", a-t-il dit, expliquant avoir fait son travail de médecin en aidant les sportifs à supporter ces efforts surhumains.
Un travail pour lequel il espère être récompensé: "peut-être me donneront-ils le prix Nobel dans 20 ans, peut-être vont-ils me construire un monument commémoratif. Ou ils me tueront".
Une soixantaine de "cyclistes-clients" du docteur Eufemiano Fuentes sont impliqués dans cette affaire de dopage, dont l'Allemand Jan Ullrich.
Interrogé à son domicile de Ténériffe par des journalistes de Stern, le docteur Fuentes, 52 ans, a confié avoir traversé "une dépression" après la saisie en mai 2006 à son cabinet madrilène de matériel et produits dopants qui a permis l'ouverture du "dossier Puerto".
Un juge espagnol a rendu en mars dernier un non-lieu sur le dossier Puerto mais le parquet a fait appel de cette décision et la cour d'appel ne s'est pas encore prononcée.