L'équipe dont le recrutement pour 2008 était déjà finalisé avec un effectif, jeune et prometteur, sera toutefois dans le peloton sous un nouveau nom, a promis son patron, l'Américain Bob Stapleton, dès l'annonce de T-Mobile.
Présent depuis 1991 dans le cyclisme, la maison-mère de T-Mobile a décidé d'arrêter les frais : "Le comité de direction du groupe a pris cette décision pour distancer la marque T-Mobile des récentes révélations de dopage dans le sport en général et le cyclisme en particulier", a expliqué Hamid Akhavan, patron de T-Mobile, dans un communiqué.
"Nous avons des obligations à l'égard de notre activité, nos salariés, nos clients et nos actionnaires", poursuit le communiqué.
Avec un budget annuel de 12 millions d'euros, l'un des plus importants du ProTour, son équipe cycliste ne représente pas un poste de dépense important pour un groupe qui emploie 250.000 salariés et dont le chiffre d'affaires, rien que pour le 3e trimestre 2007, s'est établi à 15,69 milliards d'euros.
Mais en termes d'image, les dégâts s'accumulaient depuis juillet 2006 et l'implication de son leader de l'époque, Jan Ullrich, dans le réseau de dopage sanguin démantelé par la police espagnole.
Au printemps dernier, T-Mobile est, cette fois, rattrapé par son passé: un ancien soigneur de Telekom révèle que l'équipe qui avait dominé les éditions 1996 et 1997 du Tour de France "tournait" à l'EPO, obligeant les uns après les autres, Erik Zabel, Bjarne Riis, mais pas Ullrich, à passer aux aveux.
Le dernier clou dans le cercueil de Telekom/T-Mobile a été enfoncé en deux temps par Patrik Sinkewitz : celui qui incarnait la nouvelle garde du cyclisme allemand a d'abord été contrôlé positif à la testostérone lors d'un stage d'entraînement avant le Tour 2007.
Sinkewitz a ensuite révélé qu'il avait lui-même eu recours au dopage sanguin lorsqu'il avait rejoint T-Mobile en 2006 : pire, les médecins de son équipe lui ont fait des transfusions sanguines, deux jours seulement après l'exclusion d'Ullrich du Tour de France 2006.
Le retrait de T-Mobile est "un coup extrêmement dur pour le cyclisme professionnel", a reconnu le président de la Fédération allemande de cyclisme, l'ancien homme politique, Rudolf Scharping.
Plus que son palmarès et notamment ses deux victoires dans le Tour de France (1996 avec Riis, 1997 avec Ullrich), T-Mobile tentait d'incarner, depuis un an, un cyclisme propre avec un programme de lutte contre le dopage sans précédent et un discours intransigeant qui ont conduit aux renvois de l'Ukrainien Serhiy Honchar et de l'Italien Lorenzo Bernucci.
Quant aux 29 coureurs sous contrat avec T-Mobile, leur patron, Bob Stapleton, leur a déjà assuré qu'ils n'avaient aucuns soucis à se faire: "Nous voulons continuer ce que nous avons commencé en incarnant le succès par un cyclisme juste et propre", a-t-il réagi.
Ancien responsable d'un opérateur télécom américain racheté par T-Mobile, Stapleton, lui-même millionnaire, a sans doute obtenu de Deutsche Telekom une belle indemnisation pour rompre un contrat qui expirait en 2010. Son équipe s'appellera "High Road".
Présent depuis 1991 dans le cyclisme, la maison-mère de T-Mobile a décidé d'arrêter les frais : "Le comité de direction du groupe a pris cette décision pour distancer la marque T-Mobile des récentes révélations de dopage dans le sport en général et le cyclisme en particulier", a expliqué Hamid Akhavan, patron de T-Mobile, dans un communiqué.
"Nous avons des obligations à l'égard de notre activité, nos salariés, nos clients et nos actionnaires", poursuit le communiqué.
Avec un budget annuel de 12 millions d'euros, l'un des plus importants du ProTour, son équipe cycliste ne représente pas un poste de dépense important pour un groupe qui emploie 250.000 salariés et dont le chiffre d'affaires, rien que pour le 3e trimestre 2007, s'est établi à 15,69 milliards d'euros.
Mais en termes d'image, les dégâts s'accumulaient depuis juillet 2006 et l'implication de son leader de l'époque, Jan Ullrich, dans le réseau de dopage sanguin démantelé par la police espagnole.
Au printemps dernier, T-Mobile est, cette fois, rattrapé par son passé: un ancien soigneur de Telekom révèle que l'équipe qui avait dominé les éditions 1996 et 1997 du Tour de France "tournait" à l'EPO, obligeant les uns après les autres, Erik Zabel, Bjarne Riis, mais pas Ullrich, à passer aux aveux.
Le dernier clou dans le cercueil de Telekom/T-Mobile a été enfoncé en deux temps par Patrik Sinkewitz : celui qui incarnait la nouvelle garde du cyclisme allemand a d'abord été contrôlé positif à la testostérone lors d'un stage d'entraînement avant le Tour 2007.
Sinkewitz a ensuite révélé qu'il avait lui-même eu recours au dopage sanguin lorsqu'il avait rejoint T-Mobile en 2006 : pire, les médecins de son équipe lui ont fait des transfusions sanguines, deux jours seulement après l'exclusion d'Ullrich du Tour de France 2006.
Le retrait de T-Mobile est "un coup extrêmement dur pour le cyclisme professionnel", a reconnu le président de la Fédération allemande de cyclisme, l'ancien homme politique, Rudolf Scharping.
Plus que son palmarès et notamment ses deux victoires dans le Tour de France (1996 avec Riis, 1997 avec Ullrich), T-Mobile tentait d'incarner, depuis un an, un cyclisme propre avec un programme de lutte contre le dopage sans précédent et un discours intransigeant qui ont conduit aux renvois de l'Ukrainien Serhiy Honchar et de l'Italien Lorenzo Bernucci.
Quant aux 29 coureurs sous contrat avec T-Mobile, leur patron, Bob Stapleton, leur a déjà assuré qu'ils n'avaient aucuns soucis à se faire: "Nous voulons continuer ce que nous avons commencé en incarnant le succès par un cyclisme juste et propre", a-t-il réagi.
Ancien responsable d'un opérateur télécom américain racheté par T-Mobile, Stapleton, lui-même millionnaire, a sans doute obtenu de Deutsche Telekom une belle indemnisation pour rompre un contrat qui expirait en 2010. Son équipe s'appellera "High Road".
