"Le retour à Sadoc n'est que provisoire. Le système Badr continue d'être opérationnel pour les paliers 1 et 4 déjà en service. Aucun effort ne sera ménagé pour assurer le lancement du palier 2 dans les meilleures conditions", indique un communiqué de l'ADII parvenu mardi à la MAP.
En mettant en place le système Badr (Base automatisée des douanes en réseau), l'Administration des Douanes et Impôts indirects (ADII) a pour ambition d'évoluer avec l'opérateur économique pour relever ensemble les défis d'aujourd'hui et de demain, imposés par le contexte économique mondial.
En effet, la circulation physique des marchandises et celle des informations y relatives constituent un ensemble complexe et interdépendant qu'il est impératif de maîtriser, ajoute la même source précisant qu' "Hormis la palette de facilités procédurales, la mise en place, par l'Administration des Douanes, d'un système informatique puissant, ouvert et complètement dématérialisé s'inscrit dans cette perspective".
"La dématérialisation de la totalité des procédures douanières est, aujourd'hui, plus une nécessité qu'un choix stratégique. Ce système dont deux paliers sont aujourd'hui opérationnels constitue une révolution technologique et fonctionnelle pour la douane", poursuit le texte précisant que "sa mise en œuvre donne, manifestement naissance à de nouvelles méthodes de travail qui marqueront une mutation importante dans l'environnement douanier et logistique de manière générale, ce qui n'est pas sans entraîner quelques difficultés dans sa mise en œuvre progressive".
Vu l'envergure du système et son niveau de complexité, les gestionnaires de ce projet ambitieux n'ont pas écarté l'apparition de quelques difficultés lors de la mise en service du palier 2 de Badr. Des scénarii de gestion de crise ont, alors, été étudiés et conduit à la définition de procédures et d'une organisation interne pour une prise en charge manuelle des opérations de traitement des déclarations en douane (DUM).
"Le basculement vers un système d'une telle envergure et utilisant des technologies de pointe et peu communes au Maroc ne pouvait se passer sans grandes difficultés et nécessitait alors une collaboration étroite avec l'ensemble de nos partenaires du commerce extérieur et une solidarité sans faille entre l'ensemble des intervenants de la chaîne logistique pour une migration maîtrisée", ajoute-t-on.
Et de souligner que "ni les trois campagnes de tests grandeurs nature effectuées, auxquelles ont participé une cinquantaine d'opérateurs et plus de 300 douaniers, ni les tests de charges opérés en interne n'ont permis de détecter le problème technique qui bloque, au bout d'un certain temps, l'accès au système à la fois pour les douaniers et les déclarants".
"Dans l'attente de solutionner ces quelques problèmes techniques banals mais contraignants, l'administration a alors pris la décision de bon sens de revenir momentanément au système Sadoc pour assurer la fluidité des opérations de dédouanement qui avaient commencé à être, pour partie, traitées manuellement".
"A ce titre, souligne le communiqué, le vendredi 09 novembre au soir, les équipes techniques ont solutionné le principal problème qui consistait en une anomalie causant un refus de connexion au système. Les opérations enregistrées au cours de la matinée du samedi 10 novembre entre 8 h et 10 h en témoignent clairement. Par ailleurs, ce démarrage dans des conditions difficiles a généré la communication, par la presse, d'informations qu'il importe de corriger, tels l'arrêt ou le gel des opérations de dédouanement et la perte qu'aurait subie la trésorerie du pays".
A ce propos, ajoute l'ADII, "il y a lieu d'éclairer l'opinion publique sur le fait qu'il y ait eu des retards dus au traitement manuel des déclarations mais à aucun moment la douane n'a enregistré un arrêt du processus de dédouanement.
Quand aux pertes annoncées dans certains quotidiens, les recettes dues ont continué d'être perçues indépendamment des retards enregistrés".
S'agissant des opérations d'exportations et celles concernant les périssables et les envois express, l'ADII indique que "les inspecteurs se sont employés à les traiter dans les meilleures conditions possibles estimant que "le retour à Sadoc n'est que provisoire. Le système BADR continue d'être opérationnel pour les paliers 1 et 4 déjà en service". Et la Douane d'ajouter qu' "aucun effort ne sera ménagé pour assurer le lancement du palier 2 dans les meilleures conditions".
"L'administration des douanes est convaincue que le système BADR est un système performant, complet sur le plan fonctionnel et extrêmement convivial.
Le retour sur investissement est largement garanti en terme d'impact sur les délais et les conditions de traitement des opérations de dédouanement. Il a été conçu en impliquant dès le début l'ensemble des douaniers mais également un échantillon représentatif des opérateurs du commerce extérieur. Il offre de ce fait une grande visibilité à ses utilisateurs et intègre un véritable système d'assistance à la saisie", indique le communiqué.
"Concrètement et en termes de nouveautés, ajoute-t-on, Badr intègre les demandes électroniques des rectificatifs alors qu'elles sont manuelles sur Sadoc, il s'appuie sur un tarif intégré autrement plus complet, il a automatisé tous le processus allant de l'autorisation d'enlèvement à la sortie effective des marchandises de l'enceinte douanière. Cette dernière évolution permet de mesurer le délai de séjour des marchandises alors que jusque là seul était mesuré le délai de dédouanement. Il constitue irrémédiablement le futur (très proche) du système de dédouanement électronique des marchandises au Maroc".
En mettant en place le système Badr (Base automatisée des douanes en réseau), l'Administration des Douanes et Impôts indirects (ADII) a pour ambition d'évoluer avec l'opérateur économique pour relever ensemble les défis d'aujourd'hui et de demain, imposés par le contexte économique mondial.
En effet, la circulation physique des marchandises et celle des informations y relatives constituent un ensemble complexe et interdépendant qu'il est impératif de maîtriser, ajoute la même source précisant qu' "Hormis la palette de facilités procédurales, la mise en place, par l'Administration des Douanes, d'un système informatique puissant, ouvert et complètement dématérialisé s'inscrit dans cette perspective".
"La dématérialisation de la totalité des procédures douanières est, aujourd'hui, plus une nécessité qu'un choix stratégique. Ce système dont deux paliers sont aujourd'hui opérationnels constitue une révolution technologique et fonctionnelle pour la douane", poursuit le texte précisant que "sa mise en œuvre donne, manifestement naissance à de nouvelles méthodes de travail qui marqueront une mutation importante dans l'environnement douanier et logistique de manière générale, ce qui n'est pas sans entraîner quelques difficultés dans sa mise en œuvre progressive".
Vu l'envergure du système et son niveau de complexité, les gestionnaires de ce projet ambitieux n'ont pas écarté l'apparition de quelques difficultés lors de la mise en service du palier 2 de Badr. Des scénarii de gestion de crise ont, alors, été étudiés et conduit à la définition de procédures et d'une organisation interne pour une prise en charge manuelle des opérations de traitement des déclarations en douane (DUM).
"Le basculement vers un système d'une telle envergure et utilisant des technologies de pointe et peu communes au Maroc ne pouvait se passer sans grandes difficultés et nécessitait alors une collaboration étroite avec l'ensemble de nos partenaires du commerce extérieur et une solidarité sans faille entre l'ensemble des intervenants de la chaîne logistique pour une migration maîtrisée", ajoute-t-on.
Et de souligner que "ni les trois campagnes de tests grandeurs nature effectuées, auxquelles ont participé une cinquantaine d'opérateurs et plus de 300 douaniers, ni les tests de charges opérés en interne n'ont permis de détecter le problème technique qui bloque, au bout d'un certain temps, l'accès au système à la fois pour les douaniers et les déclarants".
"Dans l'attente de solutionner ces quelques problèmes techniques banals mais contraignants, l'administration a alors pris la décision de bon sens de revenir momentanément au système Sadoc pour assurer la fluidité des opérations de dédouanement qui avaient commencé à être, pour partie, traitées manuellement".
"A ce titre, souligne le communiqué, le vendredi 09 novembre au soir, les équipes techniques ont solutionné le principal problème qui consistait en une anomalie causant un refus de connexion au système. Les opérations enregistrées au cours de la matinée du samedi 10 novembre entre 8 h et 10 h en témoignent clairement. Par ailleurs, ce démarrage dans des conditions difficiles a généré la communication, par la presse, d'informations qu'il importe de corriger, tels l'arrêt ou le gel des opérations de dédouanement et la perte qu'aurait subie la trésorerie du pays".
A ce propos, ajoute l'ADII, "il y a lieu d'éclairer l'opinion publique sur le fait qu'il y ait eu des retards dus au traitement manuel des déclarations mais à aucun moment la douane n'a enregistré un arrêt du processus de dédouanement.
Quand aux pertes annoncées dans certains quotidiens, les recettes dues ont continué d'être perçues indépendamment des retards enregistrés".
S'agissant des opérations d'exportations et celles concernant les périssables et les envois express, l'ADII indique que "les inspecteurs se sont employés à les traiter dans les meilleures conditions possibles estimant que "le retour à Sadoc n'est que provisoire. Le système BADR continue d'être opérationnel pour les paliers 1 et 4 déjà en service". Et la Douane d'ajouter qu' "aucun effort ne sera ménagé pour assurer le lancement du palier 2 dans les meilleures conditions".
"L'administration des douanes est convaincue que le système BADR est un système performant, complet sur le plan fonctionnel et extrêmement convivial.
Le retour sur investissement est largement garanti en terme d'impact sur les délais et les conditions de traitement des opérations de dédouanement. Il a été conçu en impliquant dès le début l'ensemble des douaniers mais également un échantillon représentatif des opérateurs du commerce extérieur. Il offre de ce fait une grande visibilité à ses utilisateurs et intègre un véritable système d'assistance à la saisie", indique le communiqué.
"Concrètement et en termes de nouveautés, ajoute-t-on, Badr intègre les demandes électroniques des rectificatifs alors qu'elles sont manuelles sur Sadoc, il s'appuie sur un tarif intégré autrement plus complet, il a automatisé tous le processus allant de l'autorisation d'enlèvement à la sortie effective des marchandises de l'enceinte douanière. Cette dernière évolution permet de mesurer le délai de séjour des marchandises alors que jusque là seul était mesuré le délai de dédouanement. Il constitue irrémédiablement le futur (très proche) du système de dédouanement électronique des marchandises au Maroc".
