"Je m'étonne de ces violences. Que je sache, le champion du monde d'échecs ne menaçait pas la sécurité de la Russie", a déclaré M. Kouchner sur RTL.
"L'avenir de M. (Vladimir) Poutine, l'avenir électoral dans les jours qui viennent paraissent radieux. Donc, tout ça mérite une explication. Tout ça paraît très inutile et ne donne pas une belle image, au moment de l'élection, de la Russie", a-t-il ajouté.
"La Russie veut occuper une grande place dans l'histoire contemporaine, il faut pour cela qu'elle évolue et qu'elle ne semble pas menaçante", a-t-il souligné.
Toutefois, interrogé pour savoir si la Russie devenait une "dictature", le ministre a répondu par la négative.
"L'élection se fait. Il y a des partis d'opposition, malmenés c'est vrai, mais n'oublions pas d'où vient la Russie", a-t-il déclaré, en ajoutant qu'on "ne change pas en moins d'une génération tout un régime et des habitudes".
Le ministère des Affaires étrangères a fait part de sa "préoccupation" après ces interpellations et a appelé à la "libération" des personnes arrêtées.
"Nous nous concertons à ce sujet avec nos partenaires européens", a déclaré à la presse la porte-parole du ministère, Pascale Andréani. "Nous nous interrogeons sur les circonstances qui ont conduit à ces arrestations et au recours à de tels moyens", a-t-elle ajouté.
La police a réprimé une marche contre le pouvoir dimanche à Saint-Pétersbourg, interpellant 200 personnes dont des leaders d'opposition, après avoir arrêté la veille la légende des échecs Garry Kasparov à Moscou, à une semaine des législatives.
Le Président Vladimir Poutine dirigera la liste du parti au pouvoir Russie unie à ces législatives du 2 décembre et peut aspirer à prendre la tête d'une future majorité parlementaire qui s'annonce pléthorique, selon les sondages.
L'élection présidentielle russe, qui doit décider de la succession de Vladimir Poutine, a été officiellement fixée au 2 mars 2008, lors d'un vote lundi au Conseil de la Fédération (Chambre haute du Parlement).
"L'avenir de M. (Vladimir) Poutine, l'avenir électoral dans les jours qui viennent paraissent radieux. Donc, tout ça mérite une explication. Tout ça paraît très inutile et ne donne pas une belle image, au moment de l'élection, de la Russie", a-t-il ajouté.
"La Russie veut occuper une grande place dans l'histoire contemporaine, il faut pour cela qu'elle évolue et qu'elle ne semble pas menaçante", a-t-il souligné.
Toutefois, interrogé pour savoir si la Russie devenait une "dictature", le ministre a répondu par la négative.
"L'élection se fait. Il y a des partis d'opposition, malmenés c'est vrai, mais n'oublions pas d'où vient la Russie", a-t-il déclaré, en ajoutant qu'on "ne change pas en moins d'une génération tout un régime et des habitudes".
Le ministère des Affaires étrangères a fait part de sa "préoccupation" après ces interpellations et a appelé à la "libération" des personnes arrêtées.
"Nous nous concertons à ce sujet avec nos partenaires européens", a déclaré à la presse la porte-parole du ministère, Pascale Andréani. "Nous nous interrogeons sur les circonstances qui ont conduit à ces arrestations et au recours à de tels moyens", a-t-elle ajouté.
La police a réprimé une marche contre le pouvoir dimanche à Saint-Pétersbourg, interpellant 200 personnes dont des leaders d'opposition, après avoir arrêté la veille la légende des échecs Garry Kasparov à Moscou, à une semaine des législatives.
Le Président Vladimir Poutine dirigera la liste du parti au pouvoir Russie unie à ces législatives du 2 décembre et peut aspirer à prendre la tête d'une future majorité parlementaire qui s'annonce pléthorique, selon les sondages.
L'élection présidentielle russe, qui doit décider de la succession de Vladimir Poutine, a été officiellement fixée au 2 mars 2008, lors d'un vote lundi au Conseil de la Fédération (Chambre haute du Parlement).
